BONJOUR,
Thème astral, aspects, transits, Non Anniversaire, Maisons, Maîtrises, Monomères, carence, carré, opposition, Feu, Air, Terre, Eau, Nouvelle Lune,
dimanche 29 juin 2025
JUILLET 2025
Triple assassinat de BOUGEROL
BONJOUR,
Les gendarmes d'AUZANCES n'auront pas mis longtemps à retrouver le fuyard qui venait de tirer sur 3 membres de la famille NORE : son épouse Françoise Marie, 24 ans, qu'il avait épousée 3 ans auparavant, sa belle-soeur de 17 ans, Louise et son beau-père :François -64 ans- Son épouse était enceinte de leur deuxième enfant.

Son désir de régler des comptes s'est arrêté en cellule.
Son épouse bien que grièvement blessée, a été soignée et est retournée à ROUGNAT où elle a mis au monde, le 7 juillet un petit "François"
Le 15 septembre 1908, BOUGEROL met fin à ses jours en se pendant dans sa cellule.samedi 28 juin 2025
BRODERIE pour sachets de senteur

vendredi 27 juin 2025
Les Chauffeurs
BONJOUR,
Le 2 juillet 1909, le procès va s'ouvrir pour statuer sur le sort de 3 redoutables criminels qui ont sévi dans la Drôme notamment, pour tenter d'obtenir de leurs victimes -généralement des personnes vulnérables, isolées, âgées- un peu d'argent, quelques bijoux....ou même RIEN.
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Pierre Augustin Louis BERRUYER est né le 25 Août 1873 à MARGES (Drôme) à 14 H
Il est le plus instruit de la bande puisqu'il fait des études jusqu'à ses 18 ans. Il est issu d'une famille nombreuse. Il est marié à Adrienne Gabrielle BRET depuis septembre 1898 et a eu 4 enfants dont certains sont morts jeunes.
Il héberge moyennant finances (10 frcs / semaine) une chambre dans sa maison au 26 Rue de la Pêcherie à Romans. C'est chez lui que la bande se retrouve car sa maison offre la possibilité de sortir par l'arrière.
Il a occupé plusieurs emplois mais a des dettes et est à la dèche quand il rencontre les autres.
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- Boum, au revoir et Merci - clame DAVID à l'annonce du verdict.Parmi les autres membres de la bande, une femme : Noémie MIRETTE dite "Poule Noire", Louis Lucien BRENIER un voleur-receleur qui n'a pas participé aux crimes, un guetteur : Hippolyte CALEU dit "Bel Oeil", qui s'évanouit dans la nature et qui permet à Jean LAMARQUE, un ancien proxénète, de prendre la poudre d'escampette. Ce dernier sera cependant condamné à mort par contumace pour vols et 3 crimes. Pris en avril 1910, LAMARQUE échappe -après un second procès- à la peine de mort mais pas aux Travaux Forcés.
Les Chauffeurs ont tous demandés la grâce d'un Président, Armand FALLIÈRES, favorable à l'abolition de la peine de mort, mais le Président, poussé par l'opinion publique, ne les accordera pas. Ces trois lascars seront exécutés en place publique de Valence, le 22 septembre 1909 où a été montée la guillotine.
Bien que l'heure soit matinale (6 H), malgré la pluie, la foule est nombreuse afin d'assister aux exécutions pataugeant dans la boue. Les soldats également sont nombreux pour contenir d'éventuels débordements. BERRUYER -souffrant d'une chique- passe en premier. Il crie : "mes enfants, mes enfants". DAVID s'approche en roulant des épaules et grimaçant : "Salut, Salut, Allons à la Butte". On lui avait pourtant assuré qu'il serait le dernier...LIOTTARD ne dit rien, ne regarde personne, marchant comme un taureau qu'on amène à l'abattoir. Au dernier moment, il grognera.
Les dépouilles n'étant pas réclamées par leur famille, les corps sont enterrés le long du mur du cimetière à l'extérieur non loin de la dépouille d'un autre grand criminel : ARTEIT exécuté en 1892.
Bonnes recherches,
isalucy23@orange.fr
jeudi 26 juin 2025
la Rédemption de LAMOURETTE
BONJOUR,
Rémy Désiré LAMOURETTE, reconnaît avoir fait une bêtise en se laissant embarquer dans cette bande de redoutables malfaiteurs et de filles de petite vertu, une bande réputée pour ses vols, cambriolages...
mercredi 25 juin 2025
Suzanne La voyante d'ORROUY
BONJOUR,
En juin 1909, le Journal Le Petit Parisien relate une histoire bien singulière : celle de Suzanne BERTIN, la petite voyante d'ORROUY.
Suzanne BERTIN est née à Condé sur Suippe dans l'Aisne (02), le 16 mai 1899 (9 h du matin)
Ses parents se sont séparés et la petite Suzanne BERTIN a été confiée aux bons soins de sa grand-mère paternelle : Denise DE TEMMEMAN (originaire de BELGIQUE) et son deuxième mari : Édouard Eugène OSSELIN qui vivent à ORROUY dans l'OISE.
Quand en 1909, la jeune fille commence à relater "des bizarreries", le grand-père n'hésite pas à la faire voir à un médecin. Ce sont même plusieurs médecins qui l'observeront puisque la Faculté se voit obligée d'affirmer que la demoiselle a bien tous ses esprits et qu'"elle était fort bien équilibrée."
Un destin brisé en deux.
BONJOUR,
Un article des plus laconiques dans la Presse d'Octobre 1908 :
Le 5 Octobre 1908, à 7 h 15, à la Station, BONNAUD Gabriel, employé à la Compagnie du Chemin de fer d'Orléans, natif de La Meyse Village de Perben (87-Haute Vienne), 27 ans, célibataire -selon l'état Civil- est décédé dans un choc pour le moins brutal avec un train express. Il était l'enfant posthume de Jean BONNAUD, meunier, (décédé 15 jours avant la naissance de Gabriel) et de Françoise PAUZET, qui restait donc seule pour l'élever. Son grand-père fut semble-t-il très présent. Ce dernier avait d'ailleurs perdu dix ans auparavant un fils -disparu durant son service militaire-
De taille moyenne (1,63 m) il est d'abord reconnu faible à 21 ans pour l'Armée, il a été ajourné durant une année et engagé mi novembre 1902 pour effectuer son service militaire durant deux ans, au 107è Régiment d'Infanterie à LIMOGES. Il a débuté à la Compagnie du Chemin de Fer d'Orléans comme employé sans affectation précise dès l'été 1906, après son installation dans la capitale au printemps de cette année là.
Au petit matin du 5 Octobre 1908 à Lardy