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Violette NOZIÈRE est née le 11 janvier 1915 (16 h) Neuvy sur Loire (Nièvre)
Les éléments du thème :
EAU (MC+ASC+3 soit 5) devancent la TERRE (3) et l'AIR (3) puis vient le FEU (1) quelque peu insuffisant.
Le Mode Cardinal est dominant.
La forme du thème pourrait être assimilée à la Balançoire à bascule : une personnalité d'une nature double, tiraillée perpétuellement entre des désirs et des capacités en opposition.
Les deux blocs sont séparés de plus de 100°. On trouve ici 3 planètes lourdes rassemblées autour de l'ASC, les 7 autres sont donc en face dans un plus large secteur (maisons 5 à 8) dont 3 d'entre-elles sont rassemblées autour du DESC. Ce qui fait que l'ASC et le DESC, maisons angulaires sont très présentes avec la conjonction SOLEIL-MARS-MERCURE (en CAPRICORNE, en Maisons 6/7) prédominante. (volonté, énergie, force, mouvements, communication). Un certain sang-froid, de la persévérance pour un résultat tangible (en CAPRICORNE) est probable.
On remarquera également une seconde forme : le cerf-volant. un ensemble de trigones et de sextiles apportant des facilités, de l'aisance, d'autant que l'intuitif NEPTUNE est en pointe.
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Très près, trop près de MERCURE, MARS devient un danger pour les bras, mains et jambes avec des risques de coupures, brûlures,....
Côté Santé : MERCURE représente le mouvement....mouvement de l'air : les bronches, ....Au côté de MARS : Il y a risque de nervosité, d'irritabilité, de témérité,
Sinon, nous avons là une belle rencontre entre l'intelligence et la rapidité, l'action et le mouvement, une aptitude à mettre en place immédiatement des idées, l'énergie est visible dans les actes, les actions, les paroles (ou les écrits) qui se multiplient.
Beaucoup d'impatience car pressé(e) de faire ; il y a le goût de la course, de la lutte, des sports de combat dans l'adolescence ; la vitesse dans les mots peut aussi faire apparaître un problème de langage, un trouble de l'écriture, de la lecture.
On peut trouver de la vitesse dans les membres : dextérité manuelle, aptitude à manier l'aiguille (broderie, le tufting, le punch needle, la pyrogravure...), les aiguilles (tricot, couture), le couteau, l'arme (ou encore bâton, raquette, guitare, ....)
Les mots sont mordants, il y a de l'ironie, le verbe est agressif, les conversations sont animées parfois même très animées, on critique, on attaque, on provoque, on peut répondre du tac au tac...le risque de querelle n'est pas loin.
Pour la femme, un possible amant plus jeune....ou même plusieurs amants.
Cet aspect ne favorise guère la durée dans le temps des "amours", qui pourraient être qualifiés ici de flirts, passades, aventures, liaisons.
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PLUTON dans le signe du CANCER n'est pas favorable à la vie de famille. La présence de cette planète dans un signe représentatif de l'image de soi, du clan, de la cellule familiale, de la maison, de la maternité, peut générer différents problèmes : guerre dans le pays, haine familiale, crime ou incendie dans le foyer, problèmes cancéreux (seins, utérus, ventre, estomac...)
La LUNE en Maison 5 en SCORPION serait à l'origine de tumeur ou d'avortement (pour une fille).
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MARS, en Maison 6, en CAPRICORNE, -selon Hadès- donnerait "une élévation par l'action à la maturité". "Un haut poste militaire ou administratif, une profession industrielle comportant des responsabilités" est envisageable. On peut compter sur l'aide de subordonnés efficaces.
Il peut s'agir d'un risque accidentel pour le père, le mari, l'amant ou le fils aîné.
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JUPITER en Maison 8 en VERSEAU donnerait selon Hadès "une sexualité assez anarchique". un remariage avec un homme divorcé avec enfants est possible.
VÉNUS en Maison 5 en SAGITTAIRE peut entraîner un remariage, ou donner un conjoint déjà marié.
Dans cette Maison 8 liée à la transformation, la présence de JUPITER serait une facilité.
Dans cette Maison d'héritages, de dons, de l'argent du partenaire ou du conjoint(de la conjointe), c'est une position relativement heureuse - relativement car ce sera fonction des aspects reçus -
Cela serait l'amélioration d'acquisitions à la suite d'héritage ou de dons.
Plus d'aisance financière due à une union avec une personne dotée d'un fort capital ou ayant une fortune personnelle, une profession bien rémunérée.
La mort peut être mise en relation avec une maladie du foie, (jaunisse), pancréas, maladie hépatique, maladie des artères.
On compte trop sur les ami(e)s, sur les autres, ou encore sur les circonstances écrit Didier COLIN dans son livre : "Manuel pratique d'Astrologie" aux Éditions HACHETTE.
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SATURNE en Maison 12
au cours de sa vie, la personne peut avoir affaire à la justice, risquer même de se voir emprisonner, pour certains seulement ce fut le cas, pas uniquement pour des raisons "judiciaires"d'ailleurs, et d'autres s'en sont plutôt bien "tirés"....mais là encore, ce n'est qu'une infime partie des porteurs de cet aspect. D'autant, que l'on a pu constater que certains autres se sont investis dans la lutte contre la délinquance par le sport....
On ne peut absolument pas tenir compte d'un seul et même élément ou aspect pour affirmer qu'il y aura incarcération. SATURNE étant celui qui prive, sanctionne est également signe d'élévation et de "fin de vie" et se trouvant dans la maison XII peut tout aussi bien signifier que cette fin de vie se passera en reclus, dans un milieu hospitalier, ou "intubé" sur un lit et non pas "emprisonné aux Baumettes" SATURNE = CARCER en latin, l'incarcération nous dit HADÈS dans son livre "le livre des aspects astrologiques" aux éditions François de Villac
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Le portrait qui est fait d'elle durant la période d'enquête n'est pas flatteur :
Les voisins témoignent dans les journaux que dès 12 ans, elle était vicieuse et entretenait des relations équivoques, "une petite coureuse"
Ses professeurs la dise paresseuse, sournoise, hypocrite et "dévergondée", "un exemple déplorable pour le reste des élèves",...
Elle mettra fin à ses études sans prévenir quiconque. Elle passera ses après-midis dans des bars fréquentant les étudiants de la Sorbonne, à qui elle ment sur ses origines. Elle s'invente une nouvelle famille alors. Elle vole de plus en plus souvent au rythme de ses besoins pour satisfaire ses plaisirs.
Violette NOZIÈRE débute très tôt son activité de péripatéticienne. Elle offre son corps à l'occasion pour une passe rapide moins risquée que le vol pense-t-elle ? Hélas NON.
Elle apprend en 1932 qu'elle est atteinte de Syphilis ; elle n'a que 17 ans.
Jean DABIN est l'un de ceux qu'elle entretient. Il est étudiant en Droit. Elle lui a menti sur ses origines familiales bien sûr. Son avenir professionnel sera compromis lors de l'affaire d'autant qu'il devra restituer à la mère de l'inculpée, une bague appartenant à M. NOZIÈRES que Violette lui a donnée. Il mourra trois ans plus tard d'une maladie tropicale contractée en TUNISIE. Il n'avait pas encore 25 ans.
En mars 1933, la maladie de Violette a progressé et son docteur souhaite que la famille soit avertie. Elle ira jusqu'à faire faire un faux certificat de virginité ce qui modifiera le pronostic médical : la maladie est "héréditaire" et les parents en sont donc fautifs. Ce sera l'occasion d'une nouvelle brouille familiale.
Il n'est plus question de se suicider désormais mais bien de faire disparaître ces parents "gêneurs" qui viennent de fêter leur 19 ans de mariage.
Les parents NOZIÈRE
L'idée germe dès lors. Elle a fouillé dans leurs affaires, cherché à savoir de combien elle pourrait disposer. 165 000 Frcs en espèces et titres. Cette somme lui permettrait d'acquérir un petit bolide et elle pourrait ainsi rejoindre son amant en Bretagne durant les vacances.
20°CAPRICORNE : un singe familier ayant vidé les écrins de sa maîtresse s'est parée de ses bijoux....
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On soupçonne qu'elle a été aidée.
Ses "amis" ou amants sont interrogés.
Avant le procès, sa mère (à qui elle avait fait avaler 6 comprimés) qui dut être hospitalisée à l'Hôpital Saint Antoine, demandera la permission d'aller se retirer à Neuvy sur Loire, dans la Nièvre ; son père, lui, avait avalé 24 comprimés préalablement réduits en poudre.
Quels sont donc les motifs de cette haine ?
Violette porte contre lui des accusations d'inceste et de violences.
Elle reconnaît avoir rédigé elle-même l'ordonnance. L'idée du meurtre de ses parents germait dans sa tête depuis deux ans déjà. La première tentative avait eu lieu le 23 mars, pour la Mi Carême, avec des médicaments,(une poudre anti névralgique dira-t-elle à sa mère) la seconde fois en Août avec des somnifères, en plus grande quantité pour son père.
Lors de la première tentative, sa mère s'étonne de la voir se coucher si tôt. Puis son mari est pris de malaise et elle à son tour. La mère précisera qu'on l'a retrouvée sur son lit et que donc, on l'a portée. Mais elle se souvient également de coups reçus à la tête. Sa fille voulait l'achever.
C'est sa fille qui explique la seconde tentative, faire croire au suicide de ses deux parents :
Violette NOZIÈRE toujours à la recherche d'argent, avait volé dans la ceinture de sa mère 1000 frcs ce 21 Août au matin à quoi elle ajouta le salaire de son père.
Le 23 août, la Police souhaite la confronter au récit de sa mère qui sort du coma. Elle leur faussera compagnie dans l'établissement hospitalier, ce que les inspecteurs estimeront être un aveu de culpabilité.
Arrêtée le 28 août, à la Brasserie "la Brune" quartier des Invalides vers 21 h 30 avec des "amis", vêtue de noir avec un béret blanc, on ne lui laissa pas le temps de commander une consommation. Ces derniers jours, se sachant traquée par la Police, elle utilisait le nom de Christiane DARFEUILLE. Elle errait dans les rues et flirtait sans vergogne au Champ de Mars -sa mère hospitalisée depuis une semaine avait les clefs de leur appartement- Mais ces "amis" étaient des sous officiers, intrigués par la ressemblance avec la femme recherchée dont le portrait paraissait dans la Presse. Ces jeunes gens, par souci d'honnêteté, avaient prévenu leurs supérieurs de la rencontre fortuite de celle qui était recherchée.
La cavale n'aura duré qu'une petite semaine.
Elle demandera pardon à sa mère lors d'une entrevue devant le juge, le 1er septembre.
Cette dernière n'ose croire à ce que sa fille a fait : "elle était si douce, si affectueuse avec son papa. Elle n'a pas pu le tuer. Quelqu'un l'a forcée à commettre ça. Nous l'aimions tant, nous l'aimions trop. Nous ne lui avons jamais rien refusé."
Tu as tué ton père, un homme si bon. Tu devrais te tuer.....
PARDON ....après jugement, OUI !.... quand tu seras morte !
Violette NOZIÈRE fait la Une de la Presse.
Lors de l'enquête, elle répond avec nonchalance aux policiers. Aucune émotion ne semble transpirer. Flattée de l'intérêt des journalistes, elle se prête au jeu des photographes avec une insouciance déconcertante.
Après avoir avoué les circonstances du décès (du meurtre) de son père et celui (râté) de sa mère, elle insistera sur la raison qui l'a poussé à vouloir éliminer ce paternel incestueux. Sa mère se portera partie civile pour faire valoir ses affirmations ; sa fille ment. D'ailleurs comment aurait-il pu échapper à la syphilis s'il avait eu des rapports aussi intimes avec la malade ?
Elle évitera la peine capitale n'étant plus légale pour les femmes de ce pays en 1934. Cette peine sera "grâciée", transformée en Travaux Forcés à perpétuité.
Elle part enchaînée à d'autres détenues, quelques semaines plus tard, en Alsace, à HAGUENAU.
Là, elle changera de comportement. Elle se tourne vers la religion. En 1937, soit trois ans après sa condamnation, elle avoue avoir menti sur les relations avec son père. La publication de la lettre dans la Presse apportera des revenus suffisants à Madame NOZIÈRE qui restait devoir les frais de justice.
La seconde guerre mondiale a débuté. Elle est transférée à RENNES. Son grand-père paternel est mort sans lui pardonner. Sa mère par contre a fait le déplacement jusqu'à la Maison Centrale pour lui dire qu'elle avait entamé une procédure en vue de faire réduire sa peine d'emprisonnement.
En 1940, Régime de Vichy : elle est envoyée en camp de concentration avec d'autres détenues.
En 1942, elle bénéficie d'une réduction de peine et peut dès lors suivre une formation en comptabilité.
En 1945, de retour en Centrale à RENNES, elle est proche du nouveau greffier comptable, récemment veuf, père de famille. Le 29 août 1945, elle est libérée.
SATURNE (21° CANCER) est trigone au MC mais opposée au SOLEIL natal. PLUTON en LION s'oppose à URANUS natal.
JUPITER Conjoint à NEPTUNE en BALANCE en Maison 4 sont au carré de PLUTON natal.
URANUS et MARS sont en Maison 12, en GÉMEAUX. URANUS semi-sextile à l'ASC, MARS trigone à JUPITER natal
L'interdiction de séjour est également levée.
C'est sous un nouveau nom qu'elle réapparaît dans la capitale. Elle obtient un emploi. COQUELET Pierre, fils du greffier, en instance de divorce, vient vivre avec elle.
Quelques mois plus tard, la cérémonie de mariage a lieu dans sa commune de naissance, peu avant Noël 1946.(16 décembre) Elle a 31 ans.
Ils auront 5 enfants.
Son époux reprendra une activité de cuisinier en 1950 après avoir été accidenté et avoir suivi une rééducation de plusieurs mois à GARCHES.
Violette et sa mère travailleront ensemble, chargées de l'approvisionnement au MIN. Ils quitteront la Seine St Denis un an après la mort de M.GARNIER (père), mort dans un tragique accident de la circulation. En 1953, ils sont en Normandie.
Quatre ans plus tard, ils revendront leur affaire pour s'installer à Maison-Brûlée non loin de ROUEN.
En juillet 1960, son époux est victime d'un accident de la route. Grièvement blessé, il subit plusieurs opérations. Mais moins d'un an plus tard, il meurt victime d'une hémorragie interne.
Le 13 mars 1963, elle obtient une réhabilitation de son procès.
Mais elle n'en appréciera pas la portée, atteinte d'un cancer du sein, elle a été opérée en janvier.
Elle prendra la décision de mettre en vente son commerce durant l'été.
Atteinte de décalcification des vertèbres, elle est désormais infirme. Le mal empire : cancer des os.
Elle meurt le 26 novembre 1966.
Sa mère mourra deux ans plus tard.
