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Quand on pense puits à ciel ouvert, on imagine un joli édifice en pierres où il est aisé de tirer l'eau avec un seau au bout d'une chaîne ou d'une corde, voire même avec une manivelle permettant la remontée du seau plein.
Seulement, avant d'obtenir un bel ouvrage comme celui-ci, il a existé dans nos villes et nos campagnes des "puits à ciel ouvert" ne présentant qu'une petite margelle au ras du sol, sans que l'on ait pensé à protéger l'ouverture de ce puits....
C'est ce qui s'est passé ce 13 février 1939, avenue des roses pour notre jeune jardinier-fleuriste de Loire Atlantique.
Joseph MÉNARD n'a que 20 ans. Il est né le 8 octobre 1918 (6h) à la Chapelle Glain.
- un contact avec le sol (marcher pieds nus),
- une régularité dans le rythme de vie (respect des horaires)
- des activités proches de la nature (jardinage, contact avec la terre,
- des promenades dans la nature, à la campagne, contact avec les animaux),
- des activités de modelage, de poterie, de sculpture.
Le père du jeune homme a participé à la Grande Guerre ; il fut gravement blessé par deux fois durant les combats contre l'ennemi allemand et l'Armée l'a renvoyé dans ses foyers où il est Mort pour la FRANCE, le 4 Octobre 1918 soit 4 jours avant sa naissance.
Ses parents n'étaient mariés que depuis un an. Il est ainsi enfant posthume.
Sa jeune maman se trouve bien seule pour assumer son éducation puisque bientôt elle perdra le soutien du grand-père paternel qui décède à son tour. Dès lors il sera adopté par la Nation et bénéficiera d'une aide. Sa jeune maman a trouvé un emploi de concierge dans la grande ville de NANTES où lui même va exploiter, dès son adolescence, ses talents de jardinier.
On notera dans ses monomères que les termes liés à la nature sont nombreux : "pergola fleurie", "un parterre de fleurs", "entourés de jardins", "belle forêt", "un lis sauvage".
Le 13 février 1939, alors qu'il revient de passer la soirée avec des amis, il disparaît.
Ses monomères font apparaître des termes tels que : "plonger vivant" "à l'aide"
La Presse est avisée qu'on recherche le jeune homme qui n'a jamais regagné son logement nantais.
Les jours passent jusqu'à ce qu'une macabre découverte ait lieu.
Bonne Lecture,
Évelyne LUCAS