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vendredi 31 octobre 2025

Le crime d'un père, le drame d'une famille

BONJOUR,

Quand un père tue son propre enfant (fils ou fille) de manière délibérée,  il s'agit d'un filicide.

Le 31 octobre 1908, à Portet d'Aspet en Haute Garonne.....


Mathieu MÉGARDON dit Gris est né le 27 mars 1861 (3 H du matin) à Portet d'Aspet en Haute Garonne. Il est le fils de Jean dit Gris (marchand drapier),76 ans et Jeanne Marie SERRES (morte 6 ans après sa naissance) cultivateur et fileuse.


Il est marchand ambulant, fruitier. À l'âge de 27 ans, il épouse Marie, de 9 ans sa cadette, à Chagny en Saône et Loire.

Ils seront les parents de 5 enfants : 3 garçons et 2 filles. 

Il est très investi dans sa commune et devient Maire en 1907.

Mais leur vie va être chamboulée le 31 Octobre 1908 quand son père lui tire à bout portant deux coups de revolver dans la nuque. Le médecin de la commune voisine appelé est intervenu rapidement afin de lui octroyer des soins. 

SATURNE qui a déjà fait un premier passage sur le SOLEIL -en BÉLIER- de Mathieu dit Gris ; il est rétrograde.
MARS transite la LUNE natale, en BALANCE, en Maison 8. 
JUPITER (9°19 en VIERGE) est au carré d'URANUS natal en Maison 4
URANUS (r) (13°34) du CAPRICORNE en Maison 12 est au carré de la LUNE natale (14°) BALANCE en Maison 8.
NEPTUNE (r) 17° en Maison 6 est au trigone de MERCURE natal, en Maison 2.
PLUTON en Maison 5, en GÉMEAUX est au carré de VÉNUS ce jour-là en VIERGE en Maison 8
Le SOLEIL (7°40) conjoint à MERCURE (r)(1°27) en SCORPION est en opposition de PLUTON natal en TAUREAU (8°14)
**********
Le père de la victime s'est ensuite enfermé dans sa maison ; sommé de se rendre par les autorités arrivées sur place ; il a déclaré vouloir se laisser interroger à 23 H mais à l'heure dite, 3 coups de feu retentirent. Jean MÉGARDON venait de se tirer dans la poitrine se faisant justice. Si les blessures de Mathieu n'étaient pas mortelles, celles du père entraînèrent son décès à 14 H, le 1er Novembre.

Si Mathieu se remet de cette agression (dont on ignore le motif), les années lui sont comptées. Il décèdera le 26 juin 1911 à 19 H.

Bonnes Recherches,

isalucy23@orange.fr

mercredi 29 octobre 2025

le crime de STEINHEIL

BONJOUR,

Marguerite Jeanne Japy, épouse du peintre Adolphe STEINHEIL, née le 16 avril 1869 (à 3 H) à Beaucourt (90-Territoire de Belfort) sous le signe du BÉLIER et morte le 18 juillet 1954 à Hove dans le Sussex au Royaume-Uni, est une célèbre demi-mondaine française qui tenait salon dans la capitale.


Issue d'une riche famille industrielle, les Japy, qui furent des associés de la famille Peugeot, elle est la fille d'Édouard Louis Frédéric JAPY (1832-1888), agronome et industriel protestant devenu rentier. 
Sa mère, Émilie RAU, est une fille d'aubergiste. 
Émilie RAU est née à Montbéliard le 5 mars 1844 (9 H)

Marguerite Jeanne JAPY étudie le piano et le violon et reçoit l'éducation soignée d'une jeune fille de la très bonne bourgeoisie provinciale. Elle fait ses débuts dans le monde dès 1886 en participant à des bals de garnison. 
Marguerite s'éprend d'un jeune officier ami de son frère, Pascal Sheffer, liaison à laquelle son père Édouard JAPY,  met un terme.

Âgée de vingt ans, Marguerite se rend à Bayonne où vit sa soeur aînée : Juliette, afin de se changer les idées ; sa soeur est déjà mère de 3 enfants. Là bas, Marguerite y rencontre Adolphe STEINHEIL, natif de PARIS, de 19 ans son aîné ; il est né sous le signe double des POISSONS. Il est le neveu du peintre Ernest MEISSONIER très connu à Londres où il expose.

Elle retrouve Louis Charles Auguste STEINHEIL plus tard à Biarritz, où il exécute des fresques pour la cathédrale de Bayonne. 
Le 9 juillet 1890, elle l'épouse au temple protestant de la petite ville de Beaucourt.
Ils ont une fille, Marthe née le 25 juin 1891 à Paris, mais bientôt, la mésentente s'installe au sein du couple, qui évitera le divorce ; désormais, ils mènent librement leur vie sentimentale. 

Marguerite devient par ailleurs une figure importante de la vie parisienne. Son salon est fréquenté par la bonne société : Gounod, Lesseps, Massenet, Coppée, Zola, Loti font partie de ses invités.

En 1897, lors d'un séjour à Chamonix, elle est présentée au président Félix Faure, qui confie une commande officielle à son époux. Cette commande donne souvent l'occasion au président de se rendre impasse Ronsin à Paris, dans la villa du couple Steinheil. 
Bientôt, Marguerite Steinheil devient la maîtresse du chef de l'État et le rejoint régulièrement dans le « Salon bleu », pièce discrète et intime située au rez-de-chaussée de l'Élysée.

Félix entretient alors le projet de divorcer de son épouse Berthe, afin d'épouser en secondes noces Marguerite.

Le 16 février 1899, le Président lui fait porter un message pour qu'elle passe le voir en fin d'après-midi. Quelques instants après son arrivée, les domestiques entendent des coups de sonnette et accourent dans le Salon bleu : allongé sur un divan, pantalon et caleçon descendus sur les chevilles, Félix Faure râle tandis que Marguerite Steinheil réajuste avec précipitation ses vêtements en désordre. 
Le chef de l'État meurt quelques heures plus tard.
Officiellement, sa mort est due à une hémorragie cérébrale, une « attaque » comme on dit alors. Bien que les services de l'Élysée tentent de dissimuler que cet accident vasculaire cérébral est survenu lors d'une fellation, les circonstances exactes de la mort sont vite connues des gens « bien informés ». Le Journal du peuple titre « Félix Faure a trop sacrifié à Vénus ». On connaît cet échange supposé entre le majordome de Félix Faure et le prêtre appelé à l'Élysée en catastrophe pour administrer les derniers sacrements : « Le président a-t-il encore sa connaissance ? - Non, monsieur l'abbé, elle est sortie par l'escalier de service. » Ce dialogue a probablement été inventé de toutes pièces pour faire un bon jeu de mots et il en existe une variante où ce n'est plus le prêtre mais le médecin qui pose la question au maître d'hôtel. On attribue aussi un autre mot d'esprit à Clemenceau : « Il se voulait César, mais ne fut que Pompée ». Les circonstances de la mort de Félix Faure valent à sa maîtresse le sobriquet de « la pompe funèbre ». Concernant les causes de la mort de Félix Faure, les médecins de l'époque parlent officiellement d'apoplexie, mais il est possible qu'elle résulte de l'absorption d'une trop forte dose de cantharide officinale, aphrodisiaque puissant aux effets secondaires importants (à moins qu'il ne s'agît de l'aphrodisiaque à base de quinine qu'il se faisait apporter par son huissier comme à son habitude).

Ce scandale demeure partiellement caché à l'opinion publique, à l'époque des faits, mais refait surface lorsqu'en 1908 une affaire criminelle dans laquelle Marguerite Steinheil est impliquée, va éclater.

Après la mort de Félix Faure, Marguerite Steinheil, bénéficiant désormais d'une « notoriété flatteuse » dans le monde politique, devient la maîtresse de diverses personnalités, dont le ministre Aristide Briand et le roi du Cambodge. 

En février 1908, elle fait la connaissance d'un industriel, Maurice Borderel, maire de Balaives-et-Butz, commune du département des Ardennes, dont elle devient également la maîtresse.

Le 7 avril 1908, Adolphe Steinheil expose des toiles dans son atelier, attirant le Tout-Paris. L'afflux de visiteurs laisse à supposer qu'ils sont plus attirés par l'espoir de croiser Marguerite Steinheil que par la qualité artistique des réalisations du peintre

En outre, Marguerite Steinheil pose pour des artistes : par exemple, la statue représentant la Muse de la Source, oeuvre du sculpteur marseillais Jean-Baptiste HUGUES lui est fortement ressemblante. 

Cette statue, après le 4 janvier 1910, trône au palais du Luxembourg.

Le 30 mai 1908, Madame Émilie JAPY née RAU, mère de Marguerite, passe quelques jours chez sa fille, impasse Ronsin, à Paris. Initialement prévu le soir, son départ est en dernière minute reporté au lendemain. Le lendemain 31 mai, à 6 heures du matin, le domestique Rémy Couillard descend de sa chambre, située sous les combles, et constate que toutes les portes du 1er étage sont ouvertes : parcourant les chambres, il découvre successivement les corps de Madame JAPY et d'Adolphe STEINHEIL.

Madame JAPY est décédée d'une crise cardiaque. Le peintre Adolphe STEINHEIL est retrouvé dans son cabinet de toilette, vêtu de sa chemise de nuit et étranglé par une cordelette encore nouée autour de son cou. Quant à Marguerite, elle est bâillonnée et ligotée sur un lit. Elle explique aux policiers avoir été attachée par trois personnes (deux hommes et une femme rousse)  vêtus d'habits noirs.

Les services de police soupçonnent d'abord Marguerite d'avoir organisé l'assassinat de son mari en le maquillant en crime crapuleux, mais faute de preuves tangibles, l'accusation est abandonnée. Ensuite, les enquêteurs supposent que le mobile des 3 voleurs est en réalité de retrouver des documents secrets ayant appartenus au Président Faure, sans doute en rapport avec l'affaire Dreyfus, puis les choses se tassent. 
Selon ses Mémoires, qu'elle écrit vers 1912, elle et son époux reçoivent la visite d'un mystérieux visiteur allemand qui leur rachète l'une après l'autre les perles d'un collier autrefois offert par Félix Faure (le « collier présidentiel ») et leur réclame le manuscrit des Mémoires du président défunt qu'il aurait confié à sa maîtresse. Ce dernier point prête au doute ; pourquoi et comment Marguerite STEINHEIL, qui n'est pas retournée à l'Élysée après la mort de Félix FAURE, peut-elle se retrouver en possession des mémoires du Président. 

Mais, Marguerite STEINHEIL se montre impatiente face à l'inertie de la police : elle relance l'enquête en accusant Rémy COUILLARD, son domestique, en déclarant avoir trouvé une perle dans les poches de celui-ci, perle qu'elle avait affirmé s'être fait voler lors de l'agression. Démasquée en plein délit de mensonge, elle cherche alors à faire accuser Alexandre WOLFF, le fils de sa gouvernante, mais celui-ci a un alibi irréfutable. 
Durant l'instruction, elle ne cesse de varier ses versions, accusant une personne puis une autre, allant jusqu'à s'accuser elle-même avant de se rétracter.

Le 4 novembre 1908, le juge d'instruction, Joseph Leydet, la fait arrêter et incarcérer à la prison Saint-Lazare. Elle y passera plus de 300 jours. Le juge se récuse lui-même le 27 novembre 1908 parce que ses relations antérieures avec l'accusée ne lui permettent pas d'instruire en toute indépendance ; le dossier est transmis à un nouveau juge, M. André. 

Le procès s'ouvre le 3 novembre 1909. La Cour d'assises de Paris est présidée par M. de Vallès et Marguerite est défendue par Maître Antony Aubin, assisté de Maître Landowski. Le Ministère public a écarté le crime de parricide tant les arguments retenus par l'instruction étaient faibles. Quant au meurtre de son époux, le mobile est peu plausible. Les simples raisonnements ne suffisent pas à établir sa culpabilité. La question n'est pas de se prononcer sur la moralité de l'accusée mais sur sa culpabilité.  

Le procès est très médiatisé : on y apprend notamment que Marguerite Steinheil avait de nombreux « admirateurs », parmi lesquels le roi Sisowath du Cambodge. L'opposition anti-dreyfusarde, cherchant alors à faire de cette affaire un procès politique, accuse Mme Steinheil d'avoir empoisonné Félix Faure pour le compte du « syndicat juif », parce que le président s'était déclaré hostile à la révision du procès Dreyfus. 
Le 14 novembre, après une plaidoirie de son avocat de plus de sept heures, elle est acquittée par les jurés, bien que le président du tribunal eût souligné que ses explications étaient un « tissu de mensonges ».


Après le procès, elle part vivre à Londres sous le nom de Mme de Serignac. 
L'enquête et le procès qui suivent l'assassinat d'Adolphe Steinheil, son époux, démontrera  la personnalité narcissique et affabulatrice de Marguerite.  Ce qu'elle écrit à partir de là, dans ses Mémoires (en 1912) est donc sujet à caution.

Deux ans plus tard, Hargrave Lee Adam publie à Londres chez T. Werner Laurie une enquête dans laquelle il accuse Marguerite Steinheil d'avoir menti lors de son procès. Le livre est saisi et retiré des rayons de la British Library à la demande de Marguerite. 

Le 26 juin 1917, elle épouse Lord Robert Brooke Campbell Scarlett, 6e baron Abinger et devient Lady Abinger. Son mari meurt en 1927. La même année, elle aurait été victime d'un enlèvement au Maroc, alors protectorat français, et libérée contre une rançon considérable, que Sylvie Lausberg (2019), dans son ouvrage, relie aux documents de Félix Faure évoqués lors de son procès dix-neuf ans plus tôt.

Marguerite Steinheil meurt en 1954 dans une maison de repos de Hove dans le comté du Sussex

Bonne Lecture,
isalucy23@orange.fr

mardi 28 octobre 2025

Madame 100 kilos

BONJOUR,

Elle est connue des tribunaux de Versailles, de Paris (pour escroquerie aux mariages),  avec l'Affaire de Bois Le Roi en 1906 - elle programme l'assassinat d'Auguste CESBRON dit GUÉRIN son amant -père de deux de ses enfants- qui réclame ses parts  ; condamnée, elle écrit les Mémoires d'une marieuse 

Née le 22 mars 1862 (5 h) à PARIS (18è arr) au 30 Bd de Rochechouart, Justine Maria Victorine PESNEL est BÉLIER Asc VERSEAU.
C'est une entremetteuse, fausse marquise, vraie prostituée. 


Son père Bazile François a perdu sa fortune dans des brevets ; il est mort alors qu'elle n'avait pas 30 ans. 
Son premier mariage fut célébré en mai 1883 dans le 6ème arr. Elle eut des jumeaux 13 ans plus tard. 


Elle tient une agence matrimoniale dont elle dit qu'en deux ans l'agence lui aurait rapporté 120 000 frcs  et une affaire de lait conservé pour laquelle il lui a fallu les services d'un médecin : le docteur HÉBERT, un anglais de grande taille aux cheveux gris, avec une grosse moustache, vêtu d'une redingote noire, amateur de boxe, qui parle le français avec un accent détestable. Elle l'a rencontré à Londres où elle s'est mariée en 1897 avec un certain CASSE.

Elle prétend avoir fait la connaissance de Mary SMITH chez lui alors que le médecin l'aurait invitée avec CESBRON à dîner. L'autre version est que c'est elle et son amant qui l'ont présentée au médecin qu'ils ont  "allumés" avec une prétendue dot dont il disposerait après leurs noces. Le médecin suit les "marieurs" de Londres à Paris, de Paris à Alençon, d'Alençon à Melun où il achète une maison. Des lettres de la chimérique fiancée lui arrivent cependant. 
Une plainte contre Justine vient d'être déposée à Versailles, elle doit se cacher ; il lui faut verser une caution de 6 000 francs. C'est le naïf médecin qui la versera. 
Ce soir-là, c'est en robe de chambre qu'elle prend la fuite sans pantoufles dans la forêt de Fontainebleau.
Reste à déterminer si Mme Justine Maria Victorine  PESNEL était présente ce soir-là sur les lieux. 
A-t-elle préparé le projet avec son amant ? NON rigole-t-elle 
Pour la tentative d'assassinat, c'est 5 ans de réclusion au minimum et Peine de mort au maximum. 
Précédemment condamnée à 3 ans de prison pour escroquerie, on lui reproche l'usage de plusieurs noms (ceux de ses 3 précédents maris dira-t-elle alors qu'elle n'était pas divorcée -sauf du premier-) elle tentera de faire oublier les motifs de sa présence devant la Cour. 
Elle est condamnée à 8 ans de prison par un jury de cultivateurs impassibles, insensibles à ses rires et au pittoresque de la scène, 20 ans d'interdiction de séjour et les frais par la Cour d'Assises de Seine et Marne le 31 Mai 1908


Elle décède à l'hospice, en 1941(le 14 janvier) à Ivry sur Seine.

Bonne lecture,

isalucy23@orange.fr

samedi 18 octobre 2025

Élise KARLET, La voleuse de TULLE,

BONJOUR,

Élise KARLET est née à TULLE, le 28 décembre 1881 (5 H) 


TULLE

Durant plus d'une décennie, elle défraie la chronique en figurant en bonne place, généralement dans les pages faits divers ou celles relatives aux procédures judiciaires.
Souvent cataloguée de "voleuse", de "dure à cuire" ou encore "d'interdite de séjour" elle est également une SDF ; au début on fait état de sa profession de domestique ou de lingère....Puis par la suite, compte tenu de ses nombreux séjours en cellule, elle n'a plus d'emploi.  Elle semble très douée pour pénétrer chez les gens et vider armoire ou commode afin d'y trouver quelques accessoires, quelques vêtements et surtout de l'argent....parfois des sommes importantes. 


Contrairement à toute attente son SOLEIL natal n'est pas au carré de NEPTUNE, ni  conjoint à celui-ci ce qui pourrait indiquer les erreurs de parcours, les désordres, la fuite, la tromperie, le vol. Bien au contraire, le SOLEIL dans un signe cardinal est au trigone de NEPTUNE....la grâce subliminale de NEPTUNE.... 
JUPITER est conjoint à NEPTUNE  richesse de l'âme dit Germaine HOLLEY, idéologie généreuse et humanité dit André BARBAULT. 
Quant à HADÈS il écrit : l'activité détermine de nombreux voyages, une expatriation ou un exil. 
MERCURE et MARS sont en opposition. Mal inspirée, l'action est brouillonne. Pressée d'arriver, il y a un manque de patience, de la témérité. Le tempérament est quelque peu colérique. Il lui faut du changement, aucune routine. 
La LUNE est au carré de MARS . Elle est en Maison 4 et peut indiquer des changements fréquents.   Si elle ne manque pas d'ardeur, l'action mise en place semble déboucher sur un conflit familial, sur une divergence de vue ou un problème d'intérêt avec le groupe, le Clan. Cependant, une profession où l'on coupe, tranche, burine...pourrait convenir. Le climat est instable, un parcours en dents de scie.
On trouve le goût de la dépense pour biller (Me de 2 en M5) Elle aurait pu faire une bonne employée de maison (le foyer sera là où l'on sert  dit Germaine HOLLEY pour Me de 4 en Maison 6) son esprit est cependant tourné vers ce qui rapporte, le service n'est pas gratuit. (MERCURE 2ème Me de 6 en Maison 2) Elle est capable de travailler en coopération (Me de 11 en Maison 2) mais les autres doivent s'adapter à elle, à son comportement. 
Cependant, le demi carré PLUTON-LUNE crée des difficultés, une rébellion au sein de la famille, du clan, du groupe auquel on appartient, notamment s'il s'agit de femmes...alors difficile d'obtenir l'aval de ce clan. 

SOLEIL CAPRICORNE lui permet d'endurer les difficultés, les privations. Cependant, ce CAPRICORNE dont le Maître : SATURNE est en TAUREAU, aime amasser les biens, construire, amasser. Difficile si on ne travaille pas ! 

En 1904, à Brive-la-Gaillarde, elle perd sa mère. Elle a alors 23 ans. 
PLUTON en GÉMEAUX est en opposition à VÉNUS natale. SATURNE en VERSEAU est carré à JUPITER natal. 
Celle-ci, après deux enfants morts nés, a mis au monde Marguerite en 1879, Élise en 1881 et Marie Louise en 1886. 
Élise a donc deux soeurs : une soeur aînée et une soeur cadette. Marguerite, 20 ans, se marie en 1899 à Tulle avec Pierre BORDES. Toutes deux sont couturières. 
Elles n'ont pas eu la chance de connaître leurs grands-parents, tous décédés avant leur naissance. 
Leur père, originaire du Haut Rhin, après le décès de son épouse, s'est installé à PARIS avec ses filles ; il décèdera en décembre 1906. Élise vient de fêter ses 25 ans. 
L'année suivante, en 1908, Marie Louise va épouser un mécanicien Bordelais : Joseph CRESPIN. 

**********

Que s'est-il passé dans sa vie ? 
La Première Guerre Mondiale de 1914 a-t-elle mis fin à ses projets ? à ses amours ? 

Durant son parcours tortueux on apprend qu'elle a été condamnée aux Assises du Vaucluse à 5 ans de réclusion....Une peine lourde. Puis après Montpellier, elle accumule les condamnations pour vols et les interdictions de séjour dans le Finistère (1929) où elle a beaucoup sévi, dans l'Ille et Vilaine où dès ses sorties de cellule, elle "rempile".

Ainsi, sortie de la Prison de RENNES le 11 mars 1932 elle reprend ses bonnes habitudes que le Tribunal énonce avant de sévir : 

13 03 1932 -avec une fausse clé - 350 francs chez Mme LÉONARD fille d'un agent de Police, puis un corset trop étriqué qu'elle jeta et un trousseau de 9 clefs qu'elle aurait trouvé sur la voie publique
15 mars 1932 - chez Melle JAFFRÉ , domestique, Bd BEAUMONT, 250 frcs, un crayon, une montre, une chaîne, un sac à main et encore un corset qui subit le même sort pour les mêmes raisons
26 mars 1932 - chez Melle GÉRARD au 4è étage Rue d'Orléans, 250 francs, un collier, 
6 avril 1932 -  chez Mme MAUDET, au 74 Rue du Champ de Mars,  40 frcs, un lorgnon, un canif, un (3ème) corset, avant l'intervention de la résidente qui la surprit sur place.
7 04 1932 -  Chez  MME CHEVERT  au rez-de-chaussée, un porte-monnaie avec 10 frcs, une pelisse et une paire de gants. 
15 04 1932 - Chez Mme CORNEC, une robe noire qu'elle porta rue Janvier ce qui la fit reconnaître.
La pensionnaire des maisons centrales écope de deux ans de prison et de  20 ans d'interdiction de séjour en Ille et Vilaine.
Deux ans plus tard : 
19 08 1934  ouest éclair RENNES au Bas des Lices - vol de saucisson chez Louis HUGUET boucher . Elle prétend s'appeler Germaine DUPUY.

Le 11 01 1935 après le vol d'une montre valant 10 frcs

13 août 1935 ouest éclair rennes La "dure à cuire", 6 fois "interdite de séjour" (pour 120 ans), vole le sac de Mme REQUET, femme de ménage, dans le couloir d'un immeuble Rue de Vincennes. Ce sac contenait des clefs, des photos, 10 frcs, avec lesquels elle a été prise.(sauf les 10 frcs).
Le 05 avril 1936, en Octobre 1936, en Octobre 1937, elle est  arrêtée et écrouée durant plusieurs semaines.
Les 11 et 14 décembre 1937 elle est coupable de vols d'objets en devanture de magasins
À l'audience du 17 02 1938 après 30 condamnations et 300 ans d'interdiction de séjour dans certains départements,  le petit courrier relate la comparution au Tribunal correctionnel d'Angers, de l'incorrigible voleuse, menteuse de surcroît. Elle ose prétendre au Tribunal, trois semaines plus tôt, qu'elle a eu l'accord d'un abbé pour son entrée au couvent à Nantes. Le Tribunal qui s'est laissé berné par la vieille dame précise qu'après enquête, il n'en est rien. Le tribunal invite Élise KARLET a faire une demande au Bon Pasteur et remet son jugement à quinzaine. 

Difficile de retrouver son parcours complet. 
Sa vie est longue puisqu'elle décède à 81 ans en Loire Atlantique.

Bonne Lecture,
isalucy23@orange.fr


mardi 14 octobre 2025

le fourreur tueur

BONJOUR,

Un fourreur de PARIS, SIAVY Marcel, né le 10 mai 1894 (22 H) à PARIS (10ème) marié à une Aveyronnaise : Adrienne MAZARS (3 mars 1893 à Decazeville -12-) vient de faire parler de lui.


Sa mère est décédée alors qu'il a deux ans, son père -cuisinier- s'est remarié 18 mois plus tard. 

Il est mineur quand il se marie au tout début de la Première Guerre, le 25 juillet 1914, dans la capitale ; c'est son grand-père paternel qui l'assiste

 mais la Guerre déclarée, il est appelé sur le front pour la défense de notre pays. Sa santé n'est pas des meilleures, en 1917, il est envoyé au sanatorium de Champrosay où l'on soigne les grands tuberculeux. 

Ils deviennent parents de deux garçons  : Jean et Roger....Ils vivent 47 rue des Petits Champs. (1er arr)  Marcel SIAVY est un travailleur chevronné, il a sous ses ordres 4 employés.


Cependant la charge de travail l'épuise et durant l'année 1930, il est sujet à un tel épuisement qu'il pense à la mort et sa femme ne se présente pas d'une grande aide à ce stade là puisqu'elle pense également que les morts du cimetière sont dans des bienheureux.

Le matin du 5 novembre 1931, au lieu de lui apporter comme chaque matin son petit déjeuner dans la chambre, il vient avec un maillet et lui assène plusieurs coups sur la tête puis l'étrangle jusqu'à ce qu'elle se taise. 
Que se passe-t-il dans le ciel astral  du fourreur ?
MARS 4°11 SAGITTAIRE est carré à MARS natal et trigone à VÉNUS natale
MERCURE 22° SCORPION est en opposition de MERCURE natal
le SOLEIL transite URANUS natal en SCORPION
NEPTUNE 7°38 VIERGE est au carré de la conjonction natale JUPITER-SCORPION GÉMEAUX et trigone à MERCURE natal
JUPITER 20°48 LION est carré au SOLEIL natal TAUREAU mais sextile au MC BALANCE
PLUTON est en CANCER (22°) carré au MC BALANCE (20°)
URANUS en BÉLIER (r) est ainsi en opposition de SATURNE natal (19°) et du MC. BALANCE.
SATURNE en CAPRICORNE (18)° bien que trigone au SOLEIL natal TAUREAU 
est néanmoins carré au MC

Après avoir dit à son fils Jean que sa maman était malade et qu'ils allaient chercher son jeune frère chez sa grand mère Mathilde à Verneuil (Seine et Oise) ils passent tous ensemble une agréable journée. 
Mais avant la fin de la journée, on retrouvera le corps d'un petit garçon étendu dans un champ de Limay. 
Il s'agit de Roger, le plus jeune de ses fils, qu'il a étranglé.

Marcel SIAVY est parti en train pour les Sables d'Olonne accompagné de son aîné, Jean qu'il n'a pas eu le courage de tuer. Ils y passeront la nuit. Cette destination, c'est un lieu où ils ont été heureux en famille.
Leur trace est retrouvée, le vendredi 6, à Bressuire. Le meurtre de son épouse a fait grand bruit dans la Presse, on a parlé également de ce petit garçon trouvé à Limay.  
Grâce au signalement d'un hôtelier (Hôtel du Dauphin) qui pense l'avoir reconnu et qui l'a signalé aux autorités, les gendarmes suivent sa piste. 
C'est toujours accompagné de son fils qu'il est arrêté sans difficulté sur un chemin de traverse de Voultegon à Chambroutet où il compte se rendre. 
Conduit au commissariat, il racontera ce qu'il a fait cette nuit-là. 

"c'est au cours d'une crise que je l'ai tuée. Je ne peux pas comprendre comment j'ai pu tuer mon enfant."

À M. BOUTET, il a pris le temps d'écrire dans le détail le crime qu'il a commis, un mémoire de 11 pages.
M.GIOVANNI, un industriel, beau frère d'Adrienne MAZARS épouse SIAVY est venu prendre en charge l'enfant confié à une famille de gendarme en attendant son arrivée. Par la suite, on annonce qu'il devrait avoir le rôle de tuteur de l'enfant.

À Midi 29, escorté de 3 inspecteurs, suivi d'une foule indignée, l'étrangleur SIAVY, monte dans un wagon de 1ère classe du train en partance pour Paris. 

Le procès aura lieu au printemps 1932. Il sera reconnu "irresponsable" atteint de folie au moment du drame. Le journal précise bien qu'être reconnu "irresponsable" ne signifie pas qu'on est innocent et libre.

Bonnes recherches,

isalucy23@orange.fr


dimanche 5 octobre 2025

TUFFIN Pierre

BONJOUR,

Sur les bords du Couesnon, on vient de ramener le corps d'un homme disparu depuis quelques jours. Il s'agit de Pierre TUFFIN (et non TAFFIN comme le journal l'indique). 

Pierre TUFFIN est originaire de La Fontenelle (Ille et Vilaine) ; il est né le 24 février 1880 (17 H).


Il a perdu son père alors qu'il venait d'avoir 20 ans et sa mère a disparu, la veille de ses 26 ans et avant qu'il n'épouse Marie Louise (17 ans) orpheline de père et de mère, elle aussi. 


Il est connu comme un excellent travailleur  (conjonction MARS PLUTON) ; père de plusieurs enfants, il n'aurait pas supporté de perdre son principal "capital travail", à savoir son cheval. Il semble qu'à la suite de la mort de l'animal il ait été pris de désespoir et qu'il n'ait vu qu'une seule issue : la mort. 

À cette période, il subit un transit de NEPTUNE en Maison 12 au carré exact de PLUTON natal. SATURNE au FC (20°34 SCORPION) (et donc en opposition du MC -21° TAUREAU-) 
est au carré le la LUNE natale, en LION, en Maison 12 (maître de 11) ; 
Le SOLEIL (7°..) VIERGE est en opposition du SOLEIL natal (5° POISSONS)
MARS -maître de la maison 8- en Maison 9, en (13°59) TAUREAU est semi-sextile à SATURNE natal en Maison 8, en BÉLIER. 

Certains aspects relient les mêmes planètes à la naissance et au décès :

MARS et PLUTON en conjonction à la naissance, en sextile au décès
JUPITER et MERCURE en conjonction à la naissance, en opposition au décès
MARS et le SOLEIL en carré à la naissance et en trigone au décès
NEPTUNE et la LUNE en carré à la naissance et en sextile au décès.....

Bonnes recherches,
isalucy23@orange.fr

 

dimanche 28 septembre 2025

à devenir jobard....

BONJOUR,

Dans le département du Rhône, à MORNANT, la fauche du foin a eu lieu et quatre agriculteurs de ce village s'affairent autour d'une charrette qu'ils viennent de charger de ce fourrage. Il s'agit de Jean Pierre JOBART (58 ans), son fils Jean Louis de 21 ans, de François JILLIBERT (31 ans) et Jean Théodore Saint LÉGER, (le plus âgé 75 ans).

Il est nécessaire d'acheminer le  fourrage dans de bonnes conditions aussi l'un d'eux a entrepris de tendre un fil de fer autour de la charrette afin d'en assurer le transport dès sa sortie du champ. Il utilise pour ce faire un fil de fer suffisamment épais qui devrait résister. Il le lance de toutes ses forces de façon à pouvoir l'attraper sur le haut du chargement....mais le fil vient de heurter un câble à haute tension (10 000 volts) et de manière quasi instantanée 3 d'entre eux sont foudroyés par le courant ; le fils JOBART a eu juste le temps de sauter de la charrette. Les boeufs eux-mêmes furent carbonisés.

Les voisins prévenus accoururent dans l'espoir encore possible de porter secours aux victimes mais il n'y avait plus rien à faire pour elles. Le fils JOBART particulièrement choqué par l'évènement se mit à prononcer des phrases sans suite. Le médecin qui l'observa fut très inquiet de son état suite à la commotion. 


Jean Louis JOBARD est né le 1er Mai 1912 (1H30) à Mornant

son père, Jean Pierre Antoine est né le 15 février 1875 à 16 H à Mornant


Leur compagnon de travail, François GILIBERT est né le 23 Octobre 1902 (2 H) à Mornant

Le plus âgé, Jean Théodore SAINT LÉGER  est né le 17 septembre 1858 (13 H) en Lozère


Ce jour-là, URANUS généralement responsable de la brutalité des évènements, de l'électricité, est en BÉLIER (27°) est en Maison 4 chez St LÉGER, en Maison 8 chez GILIBERT, au MC chez JOBART père....alors qu'il est en Maison 2 chez son fils.
SATURNE en VERSEAU (15°08)  est dans l'orbe d'un carré à VÉNUS natale (Me de 10) chez St LÉGER ; SATURNE est en Maison 6, chez GILIBERT, il est en opposition d'URANUS natal (le Devenir) au Descendant chez JOBART père et à l'ASC, sextile à JUPITER natal chez le fils.
NEPTUNE celui qui trouble est en VIERGE (8°) en Maison 9 chez St LÉGER dans un carré à URANUS natal. Il est à l'ASC chez GILIBERT. Il est en Maison 2 chez JOBART père, dans un trigone à VÉNUS natale, en Maison 7 et carré au MC chez son fils.

Bonnes recherches,
isalucy23@orange.fr


samedi 27 septembre 2025

Une noyade

BONJOUR,

Un marin qui tombe à l'eau ce n'est pas exceptionnel. Un marin qui se noie c'est déjà plus rare.

Celui-ci a hélas chuté d'un navire lors d'un déchargement. 

À NANTES, ce 2 juillet 1933, on ne manque pas de relater l'accident. 
On sait à quel point la LOIRE est dangereuse et bien fou serait celui qui s'y baignerait.

François Auguste CASTREC est né dans le Finistère, à Pont Croix, à Beuzec cap, le 12 avril 1890 à 21 H. Il est marié à Marie Louise MARCHADOUR depuis octobre 1917 alors qu'il se trouvait engagé dans la défense de notre pays.  Ils sont les parents de 4 filles.

Durant la première guerre, il avait été blessé et hospitalisé 3 fois entre 1914 et 1916. Son courage lui avait valu une médaille. On avait fixé l'attribution d'une pension suite à ses blessures par balle au visage.(bouche, menton, perte de 5 dents) ; établi à NANTES depuis deux ans, il occupait un poste de manoeuvre. 


NEPTUNE est en VIERGE (7°54) au MC, carré à PLUTON natal et à NEPTUNE natal.
JUPITER est également en VIERGE (17°07) sextile à l'ASC. et dans l'orbe d'un carré à MARS natal.
SOLEIL en CANCER (9°36) est en Maison 8.
PLUTON est en CANCER (22°37) en Maison 8 dans un carré à URANUS natal (Devenir) et au SOLEIL natal. (22° BÉLIER)
URANUS est en BÉLIER (27°01) sur MERCURE natal en Maison 5, carré à la LUNE natale en Maison 3 et également dans l'orbe d'une opposition à URANUS natal ; l'accident était-il à ce point prévisible ? 
La LUNE est en BALANCE (22°47) -ce jour-là dans un transit en approche à URANUS natal (24°40) et donc en opposition d'URANUS du jour (27° BÉLIER).
SATURNE en VERSEAU (15°23) en Maison 3 était dans l'orbe d'un carré à l'ASC alors qu'il débutait une opposition à MERCURE du jour en LION en Maison 9 ; MERCURE se trouvant dans une opposition à JUPITER natal. 
VÉNUS en CANCER (28°38) en Maison 9 carré à MERCURE natal. 
MARS en VIERGE (27°21) en Maison 10 en quinconce (150°) au SOLEIL Natal, un aspect mineur de tension mentale mais dissonant. 

Bonnes Recherches
isalucy23@orange.fr

vendredi 26 septembre 2025

CLÉMENT 3 - LAGET 1

BONJOUR,

Un conflit familial qui dégénère et un homme meurt quand les 3 premiers lui ont monté un traquenard. 

Joseph, le fils du premier mariage d'Alfred CLÉMENT, âgé de 30 ans, gentil, effacé, un peu simplet, il est voué à être berger comme son père. 
Il est né le 5 janvier 1852 (1 H) à Peyrolles dans les Bouches du Rhône et garde ses bêtes dans le Var, à Rians. 

Augustin Hippolite, son second fils, né du deuxième mariage d'Alfred CLÉMENT, a 23 ans.
Il est né le 9 mai 1859 (1 h) à Peyrolles.

Quant au père de famille : Joseph Alfred CLÉMENT, il est né à Jouques, le 23 août 1823 à 10 H

Les deux frères se sont faits surprendre par le garde forestier en train de voler du bois sur le terrain privé d'un particulier. Le garde chasse est intègre. On ne marchande pas. Il a dressé un procès verbal et les deux hommes présentés devant la Justice ont écopé de 6 jours de prison. 
Alfred CLÉMENT a très mal pris cet affront. Ses deux fils envoyés en prison pour quelques morceaux de bois. Ce jour dominical, ses fils sont autour de la table et leur rancune est tenace. Ce LAGET, il faudra lui régler son compte. 
L'idée va faire son chemin dans la tête de nos trois malandrins. 

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Alexandre LAGET est né le 28 juin 1843 (20 H)  à Aureille ; il est marié et père d'un jeune garçon : Jules, 5 ans. Alexandre LAGET était apprécié pour sa gentillesse, son amabilité, sa loyauté. 


Le 12 Juillet 1882, Alexandre LAGET, circule dans la forêt communale et vérifie que tout est normal. 
Il est accompagné du cafetier Marcellin NARD. Alexandre a déposé dans son petit cabanon, un modeste abri, quelques victuailles. Ce sera le bon moment pour une pause gourmande. Il a un très bon saucisson dans son cabas. 
À proximité du cabanon, au pied de chênes bien feuillus, il soulève une grosse pierre sous laquelle il a caché la clef.  Il l'insère dans la serrure et pousse la porte. 
Une détonation éclate. Le garde forestier porte ses mains à sa poitrine. Il s'effondre alors que son compagnon évite de peu les plombs. À la vue de son ami étendu sur le sol, il se jette sur lui mais il est déjà trop tard. Le coup a été fatal. Marcellin NARD bien qu'affolé, quitte les lieux en courant afin de prévenir les autorités compétentes. 

Les gendarmes chargés de l'enquête vont découvrir un système ingénieux habilement conçu ; sur un madrier à hauteur d'homme, un pistolet et un fusil à deux coups dirigés vers la porte sont fixés solidement avec des lanières. Des baguettes disposées en T, reliées aux gâchettes, n'attendent que l'ouverture de la porte pour déclencher les coups de feu. 
Une enquête de voisinage fait apparaître que le père CLÉMENT, Alfred a régulièrement tenu des propos menaçants à l'égard du garde notamment au bar, devant les agriculteurs venus se désaltérer en fin de journée, devant le menuisier qui s'est bien gardé de répliquer.
Mais ce qui va faire avancer l'enquête, c'est l'attitude de Joseph, le "jeune simplet" ; il vient de tenter de mettre fin à ses jours en se tirant un coup de fusil au coeur. Mais en plus d'être benêt, il est maladroit. Il s'est raté. L'épaule a pris la décharge ; dans la pièce, on retrouvera ses dernières volontés ; une espèce de lettre emplie de fautes dans laquelle il s'accuse du meurtre de LAGET. 
"C'est moi que j'ai mis les armes dans la cabane parce qu'il avait menti pour envoyer mon père en prison."
Mais les enquêteurs ne sont pas dupes. Joseph n'a pas les capacités intellectuelles pour concevoir un tel stratagème. On s'est servi de lui d'autant qu'avant ce jour d'été 1882, il ignorait même l'existence de ce cabanon. Joseph a bien contribué à apporter du bois, à serrer les lanières et à charger le fusil...mais le reste c'est Joseph et Augustin qui s'en sont chargés. 
Et puis son père lui a bien répété que lui, il est malade, et qu'on ne lui fera rien. Alors si on les embête, il dira que c'est lui qui l'a fait.
Le 9 janvier 1883, le procès s'ouvre. Les 3 hommes sont présentés ensemble devant la Justice. 
La journée du 12 Juillet est détaillée point par point. Joseph venait de Rians, dépendant du train donc. Un minutage est établi. Les deux autres étaient sur place. Joseph ignorait où se trouvait la clef. Il prétend être passé par le toit. 
La renommée d'Alfred CLÉMENT est désastreuse. Les témoins sont nombreux. Les enquêteurs vont réussir à établir qu'il a bien conçu le piège fatal, entraînant dans sa folie son fils aîné, docile, obéissant, qui ne peut retenir ses larmes et le plus jeune aussi vantard que le père.

Les condamnations tombent. Le père écope de la peine de Mort.  Joseph écope de 20 ans de Travaux Forcés et Augustin s'en tire avec 5 ans de prison. 

Au final, le père sera gracié et envoyé avec son fils aîné au bagne de Nouvelle Calédonie. Mais la vie y est rude là-bas. Joseph, le petit berger ne résistera pas longtemps au traitement ; il meurt 4 ans plus tard, en décembre 1887. Le père, Alfred, semble d'une toute autre nature. Malgré ses 60 ans au moment de la condamnation, il vivra là-bas encore 13 ans mais il n'était pas destiné à revenir. 

Bonne Lecture,
isalucy23@orange.fr




dimanche 21 septembre 2025

Élie ou Élisa

BONJOUR,

L'"Affaire" a éclaté en 1917 alors que la France était en pleine guerre et que tous les hommes étaient réquisitionnés pour participer à la défense de notre pays.

En 1917, donc...Élisa DUBREUIL née le 25 janvier 1874 à IFFENDIC (35) est appelée pour se soumettre à un exercice militaire. On ignore comment l'Armée a eu vent de ce "transfuge" mais sa présence dans leurs rangs n'aura duré que deux semaines...le temps que l'on se rende compte qu'Élisa aurait pu répondre à certaines exigences du corps militaire mais insuffisamment à leur gré. 

Né(e) sous le signe du VERSEAU, le 25 janvier 1874 à 5 H du matin, il/elle est ASC SAGITTAIRE
les éléments AIR (3+MC soit 4) et la TERRE (4) devancent le FEU (2+ASC soit 3) et l'EAU (1)
On notera que 8 planètes sont sous l'Horizon et que de nombreux carrés et oppositions influencent le SOLEIL et MERCURE. Heureusement, JUPITER en maison 9 joue un rôle positif ; même PLUTON intervient dans son trigone à VÉNUS.

Ce désaveu aura une incidence plus importante que cela n'y paraît.



Élisa DUBREUIL mariée depuis 1901 à Plélan Le Grand (35) avec François DELALANDE, est renvoyée dans son foyer ; c'est là que François DELALANDE en profitera -maintenant que l'Affaire a été ébruitée- pour faire annuler le mariage contracté entre personnes du même sexe qui aura tout de même duré 16 ans.

Élisa DUBREUIL en profitera pour faire reconnaître son nouveau genre : masculin et deviendra Élie.

Tous les deux contracteront un nouveau mariage l'année suivante. François DELALANDE s'imposera au côté de Célestine dans son village quant à Élie avec Adèle, sa jeune épouse, s'installera à Rennes. Il pourra laisser tomber les robes dont on a du l'affubler depuis sa plus tendre enfance et porter le pantalon qui -à cette époque- était de mise pour les messieurs.

PLUTON trigone à VÉNUS : PLUTON transformant (plutôt que détruisant) en aspect harmonique devrait permettre de voir une histoire sentimentale réapparaître, resurgir dans la vie du natif ou de la native après une crise profonde.(deuil, divorce, trahison)

Bonnes recherches,

isalucy23@orange.fr

vendredi 12 septembre 2025

GIRARD ou le Salaire de la Peur

BONJOUR,

Henri Georges Charles Achille GIRARD est né durant la Première Guerre Mondiale, le 16 juillet 1917 à 21 H
il est le fils de Georges (Antoine Marie) ° 3/05/1891 PARIS dcd 24/10/1941 PÉRIGUEUX Bibliothécaire  des affaires étrangères, écrivain pour le Figaro et de Maria Eulalie Valentine ARNAUD ) ° 19/06/1883 de Mâcon et dcd 12/09/1926 à Chamonix de tuberculose ;  leur fils Henri a alors 9 ans.



On note un éparpillement des planètes et cependant on trouve une carence : 
Signes de TERRE (VIERGE, TAUREAU et CAPRICORNE)  = 0
En signes d'EAU (CANCER, SCORPION, POISSONS) 3 + 0 + 0 = 3 
En signes de FEU (BÉLIER, LION, SAGITTAIRE) 0 + 3 + MC = 4
En signes d'AIR (GÉMEAUX, BALANCE, VERSEAU)  3 + 0 + ASC+1= 5

Nous avons là une valorisation du facteur de mouvement, de mobilité grâce à l' AIR 
Souplesse, adaptation, indice de légèreté  ; "un manque d'assise du caractère" dit Catherine AUBIER
mais de fait, nous avons ce que l'on appelle une CARENCE en TERRE
Les tendances d'un natif ayant une carence en TERRE pourraient faire qu'il cherche à s'abstraire de la réalité.
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URANUS en Maison 1 :
L'Ascendant ou Maison 1 est le serviteur  du SOLEIL (être).
Le paraître est donc au service du SOLEIL ; un peu comme un prolongement. 
Il arrive ainsi que le paraître supplante l'être ....
Se pourrait-il que la présence d'une planète dans cette Maison 1  soit à l'origine de cet attrait ?
Le paraître c'est notre apparence, notre style, notre façon de nous présenter aux autres, l'image que nous offrons de ce que nous sommes.
URANUS avec sa forte présence originale, indépendante, nerveuse, pleine de désinvolture sera-t-il là pour aider notre SOLEIL à s'exprimer, à être ? 
De lui, On dit de lui qu'il est fantaisiste, rebelle, qu'il avait le goût de la provocation.
URANUS et sa charge importante de sensibilité, d'électricité, sa volonté d'indépendance, son désir de renouveau, sa difficulté à se soumettre...peut-il nuire à notre ASC ? 
Y aura-t-il une attitude désinvolte ? imprévisible ?
Y aura-t-il de la contestation ? un caractère contrariant ? voir "prêt(e) à en découdre" ?
L'originalité sera-t-elle perceptible ? visible ? 
Cherchez-vous à vous démarquer par votre style....à tout prix ?
Contre l'avis de la famille, il se marie à 21 ans . Après l'obtention de sa licence en droit, ils partent en vacances longues notamment  en Yougoslavie, ce qui déplaira à son père.  

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La LUNE en GÉMEAUX -signe double- 
être sociable, léger comme l'AIR du signe, toujours en mouvement (signe mutable) lié à la communication, aux mouvements, au commerce, intervient après un signe d'acquisition pour permettre une transmission.
Ainsi la transmission d'informations, de mots, de pensées, de sentiments, transmission de biens, se fait avec légèreté, humour, grâce,
L'humeur devrait donc être légère, un peu superficielle, tantôt rieuse, tantôt chagrine....donc instable et nerveuse.
Dans le thème natal masculin, le natif devrait avoir une attirance pour les femmes intellectuelles, spirituelles, charmantes mais changeantes ou intéressées à la Mode ou à l'actualité. Il peut lui-même se montrer changeant dans le choix de ses partenaires (jeunes de préférence).
L'instabilité prédominera : changements d'humeur, changements d'avis, changements de goûts.
La parole est aisée, la critique facile et cinglante. On répond du tac au tac. On s'adapte bien aux changements de situations. Il y a cependant un manque  de profondeur ou de sincérité dans les propos.
Ils peuvent entreprendre plusieurs tâches en même temps.
L'enfance a pu être vécue dans l'insouciance avec de nombreux déplacements durant la période de l'adolescence ou de la petite enfance.

La LUNE en Maison 5 indique une tendance à la dépense. Henri GIRARD réclamait beaucoup d'argent à sa famille - son père et sa tante ont été de nombreuses fois sollicités pour pallier à ses manquements. 
Plus tard, ayant été acquitté, il bénéficie de son héritage qu'il dilapide en quelques mois. 

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La Maison 5 en GÉMEAUX offre une énergie vitale, pleine de ressources mais il s'épuise nerveusement, physiquement aussi, en s'éparpillant. Une vive curiosité le pousse à rechercher des plaisirs variés, au gré de ses rencontres, des circonstances. 

PLUTON en Maison V  tend à apporter une crise profonde (création mais aussi destruction) ; on note une grande détermination, une énergie considérable qui permettront de réussir. Jeux dangereux, distractions intenses. On est capable de prendre de très grands risques pour réussir. 
Dans le domaine des amours, on note un nombre d'aventures qui dépasse bien la moyenne. On prend des risques et on joue à des jeux dangereux.  

SATURNE  en Maison VI,  
C'est la maison du service, service aux autres, de la santé au quotidien, de l'hygiène de vie, des employés, du régime, de la mesure, des animaux domestiques, de la Sécurité Sociale, de la santé publique, des plantes, des herbes, ...
SATURNE est une planète contraignante, faite d'obligations, de respect des mesures, du calcul du temps, d'ordre, de méthode et d'analyse. Il se peut que dans le travail il y ait un référent, une tutelle, ou un mécène, un coach....un superviseur à moins qu'il ne s'agisse d'un modèle à suivre.
Cependant, on sait que SATURNE est plutôt attaché à l'isolement. Il se peut que l'on préfère travailler dans la solitude, avec des méthodes anciennes. Le Droit ou les Lois peuvent avoir une importance au quotidien.
Ici, au quotidien elle peut apporter sérieux, rigueur, concision et sens critique ; progression lente mais sûre dans le travail dont la charge est importante, grâce à un effort soutenu et continu (rythme du travail). 
C'est la maison de la santé au quotidien d'où des troubles saturniens chroniques (refroidissements, rhumatismes, douleurs osseuses -genoux, vertèbres-) déshydratation, déminéralisation, à moins qu'il ne s'agisse de se conformer à un régime sévère de sevrage, des restrictions pour répondre à un poids...
Durant sa période militaire, Henri GIRARD est réformé pour insuffisance musculaire. De plus, comme sa mère, il rencontre des problèmes pulmonaires sévères les dernières années de sa vie.  (SATURNE)
C'est aussi celle des employé(e)s, employé(e)s de maison, des animaux domestiques ;  SATURNE  peut créer des problèmes -liés aux horaires, au temps (SATURNE = Chronos) de travail-car maison 6-
On sait que le 24 octobre 1941, lors des meurtres de sa tante et de son père dont il a été accusé, la bonne a reçu un grand nombre de coups de serpe ayant entraîné sa mort.

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Lilith en maison 7, exigence vis à vis des autres, le mariage, les contrats source de solitude, d'opposition....
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VÉNUS en Maison 7 permet de traiter à l'amiable les dilemmes, procès, divorces. 
En tant que Maître de 8 elle entraîne la fin de l'union.  En ce qui le concerne, il s'est marié 4 fois et a divorcé 3 fois. 


À 12 kilomètres de PÉRIGUEUX, dans la plaine de l'Isle, le 24 Octobre 1941, vers 22 H, le château d'ESCOIRE, ancienne propriété (120 ha) de la famille de RACONET,  est devenu le théâtre d'un crime ; on retrouve l'archiviste conservateur, ancien professeur de chimie, propriétaire des lieux, de retour de Vichy, arrivé quelques jours auparavant dans la demeure familiale, Georges Antoine Marie GIRARD  nageant dans une mare de sang sur le plancher de sa chambre 

Le corps de la bonne, Louise SOUDEIX, 62 ans, fut retrouvé à quelques mètres de M. GIRARD à qui elle avait dû vouloir porter secours. Sa tête était fracassée et on pouvait relever 13 profondes blessures dans le dos de la femme. 
Celui d'Amélie GIRARD, née le 31 mars 1897, arrivée pour passer quelques jours dans la maison familiale, afin de finaliser la succession de leur mère décédée l'année passée. Elle habitait dans la capitale et utilisait d'importants revenus à subventionner des oeuvres caritatives. Elle fut retrouvée dans sa chambre. Elle aurait été tuée dans son sommeil. 
Tous les trois sont morts à coups de serpette retrouvée au pied du lit de M. GIRARD (la serpette appartient au fermier TULAU comme le révèlera l'enquête ; ce dernier occupe la maison du concierge ; il aurait prêté cet outil au fils du conservateur, le mercredi pour faire quelques élagages. 

Le samedi 25 Octobre, la fille du métayer Melle VALADE, étonnée de ne rien entendre aux abords de la grande demeure, repart prévenir son père et c'est ensemble qu'ils feront la macabre découverte; seul, Henri GIRARD aura échappé au meurtrier. 

Les gendarmes de SAVIGNAC Les ÉGLISES firent les premières constatation. On retrouva à proximité de la grille du parc, un portefeuille contenant 600 frcs, une bourse et un foulard appartenant vraisemblablement à Amélie GIRARD. 

On reprit dans le détail les faits et gestes des occupants du château. Le conservateur avait reçu son régisseur, M BIRABEN avec qui il avait fait des comptes. Ce dernier était reparti avec une certaine somme d'argent. Le conservateur monta dans l'aile gauche du domaine où se trouvaient sa chambre et celle de sa bonne. Sa soeur Amélie ainsi que son fils occupaient tous les deux l'aile droite. Amélie est montée vers 22 H alors qu'Henri GIRARD, fils du conservateur, a veillé tardivement. 


Marié une première fois le 25 janvier 1938 avec Anne Marie CHAVENEAU à PARIS (15è) Henri vit dans la capitale, près de sa tante. Brillant, il avait été admissible au Conseil d'État mais n'avait pas été reçu au concours. 

Le 28 Octobre, 4 jours après les meurtres, le fils de la famille est arrêté. 
JUPITER en GÉMEAUX en Maison 4 selon HADÈS : dispersion et éparpillement du patrimoine. 

Henri passera 19 mois dans une geôle de Périgueux. Le procès s'ouvre le 27 mai 1943. Un ami de longue date -avocat- prendra sa défense de manière très brillante. Le 2 juin 1943, il est acquitté. 

Il divorce de son épouse, le 5 juillet 1944. Elle lui avait donné un fils Bernard. 

MARS en GÉMEAUX en Maison 5 (amours...) tendance à des sentiments qui passent rapidement. 

Un second mariage : le 17 octobre 1944 à PARIS (6ème arr) avec une chanteuse, Suzanne Marie Jacqueline GRAUX, pour qui il écrit des textes. 
Ensemble, ils auront deux fils : Dominique et Henri. 

Le 2 mai 1947, il embarque pour l'Amérique du Sud. Il a dilapidé sa fortune. Il y multiplie les jobs. La vie y est très dure. Il rentre en France et fait paraître "le Salaire de la peur" qui rencontre un énorme succès. CLOUZOT renforcera ce succès quelques années plus tard.

Il est revenu avec Léonella pour qui il a demandé le divorce le 25/04/1951. 
Il se remarie donc à PARIS (4ème)le  22/09/1951 avec Léonella FACCHINI 
Une longue union suivie d'un 3ème divorce Fin 1965.

Un 4ème mariage à ALGER, le 16/10/1966 : Rolande LASSERRE une journaliste qui met au monde 2 filles : Catherine et Laurence

Après avoir été soigné d'une tuberculose en 1972,
C'est d'une crise cardiaque qu'il mourra le 4 mars 1987.

In violentia veritas écrit par sa fille Catherine paraît ; le livre raconte comment Henri GIRARD, déclaré innocent en 1943, avait tué son père, sa tante et la bonne  pour s'assurer l'héritage familial. 

Bonne Recherche,

isalucy23@orange.fr