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vendredi 24 novembre 2023

la famille FOURNIER

BONJOUR,

Au Musée FLAUBERT de ROUEN, 4 têtes de plâtre, moulées, y sont soigneusement conservées.


Nicolas Augustin FOURNIER, le 1er exécuté, le père (60 ans), veuf et remarié.

Jean François FOURNIER, deuxième exécuté, âgé de 34 ans, marié, fils cadet du précédent.
Jean Nicolas Toussaint FOURNIER  (le dernier exécuté) âgé de 36 ans, gaucher,
marié à Marie Madeleine Sophie GODRY et père de 6 enfants
arrêté pour le premier meurtre ainsi que son épouse.
GODRY Jean Baptiste Napoléon, âgé de 28 ans, marié. Beau frère de Jean Nicolas Toussaint et frère du bedeau : Vincent GODRY, 36 ans, qui découvre les trois premières victimes. 

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 Il s'agit d'hommes guillotinés le 13 Juin 1838, à St Martin Le Gaillard en Seine Maritime, tous accusés d'être les auteurs d'un des meurtres de Saint Martin Le Gaillard ou de Douvrend.

Les victimes : Pour le premier crime : il s'agit de M. le curé Jacques LHERMINA, 76 ans, originaire de Touffreville sur Eu, de sa fille de confiance : Céleste DEPARIS, 44 ans, de sa nièce : Marie Madeleine Rose CAYEUX, qui allait fêter ses 18 ans, également originaire de Touffreville sur Eu, dont les meurtres ont eu lieu, le soir du 16 octobre 1836  à St Martin Le Gaillard.

Le second a eu lieu à Douvrend, le 21 Novembre 1837. Il s'agit de l'Abbé Jean Hyacinthe Sauveur MICHEL, 85 ans, natif d'Albi, de sa servante : Javotte LATEUX, 60 ans, de Buly en Bray, de son beau frère en visite chez lui : M. François Nicolas CARPENTIER, 65 ans, originaire de Gaillon dans l'Eure.

 Il y aura eu une 4ème victime : la fille de l'instituteur : Élisa TESTU -rescapée du massacre- dont les souvenirs seront confus.

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Les agresseurs : 


Nicolas Augustin FOURNIER (13 h 15), Acte N° 14 du 13 juin 1838. Il était boucher, Nicolas Augustin FOURNIER est né le 19 juillet 1778 à Wanchy Capval (Seine Maritime) il s'était marié 
le 15 novembre 1796 (25 brumaire An 5) avec Marie Madeleine JOLY qui meurt 11 ans plus tard, 
le 18 mai 1807, après avoir donné naissance à deux enfants. 
Nicolas Augustin FOURNIER se remarie 6 mois plus tard, le 9 Novembre, à Marie Marguerite SÉRON.
C'est le second sur la photo. Bien que les soupçons portent sur la famille entière, Il ne sera arrêté qu'après le second meurtre. 

Jean Nicolas Toussaint FOURNIER, né le 15 septembre 1801 (28 fructidor an 9). 

L'aîné de ses fils, Jean Nicolas Toussaint se marie le 10 mai 1824  à St Martin le GAILLARD, avec Marie Madeleine Sophie GODRY, née le 6 juin 1805 (17 prairial An 13) d'une famille très nombreuse. 
Ensemble, ils auront 7 enfants dont 6 viables.
Il sera accusé du premier meurtre ainsi que son épouse. Emprisonnés tous les deux. Il sera exécuté en Juin 1838, elle sera emprisonnée. Son décès sera enregistré en septembre 1845 dans la prison centrale de Clermont (OISE).


Le cadet : Jean François FOURNIER, décédé à 13 h 16, Acte N° 15, le 13 Juin 1838, avait 34 ans. Son père est décédé le même jour. Jean François FOURNIER, était né le 3 août 1804. 

Il était marié depuis 1826 à Marie Anne BOULANGER. Il sera accusé du deuxième crime et cette fois-ci, on détient des preuves évidentes de sa participation ; il sera exécuté en même temps que son frère et son père, en 1838.


À 17 H, le 13 Juin 1838,  Jean Baptiste Napoléon GODRY, né le 20 mai 1810, beau frère, est guillotiné à son tour.


 Il avait 28 ans, était marié et exerçait la profession de bucheron. À l'époque des meurtres, son épouse venait d'accoucher (avril 1837) ; elle ne sera pas inquiétée par la police.


Il sera accusé du deuxième crime et sera exécuté avec les autres en 1838.

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Le mobile de ces crimes : la cupidité, l'argent, les biens matériels.

À cette époque de nombreux crimes odieux, barbares ont lieu nuitamment, les maisons sont fouillées, vidées de leurs richesses (bijoux, objets de valeur, objets sacrés, argenterie, monnaie) et les forces de l'ordre n'arrivent pas à mettre la main sur les coupables. 

Les meurtres sont d'une extrême sauvagerie. Les victimes sont parfois méconnaissables. Leurs têtes fracassées, les corps roués de coups de barre de fer ou lardés de coups de couteau ou de hache, comme si les assassins avaient voulu tuer cent fois, mille fois. (écrit Eddy SIMON)

Sauf qu'un jour, la rumeur enfle et que les langues se délient. Les témoignages abondent et permettent de situer l'heure des crimes. On avance des noms. Les FOURNIER dont on dit qu'ils dorment peu et qu'ils gagnent plus de nuit que de jour. 

Des perquisitions ont lieu. Rien n'est retrouvé. Même pas un couteau chez le père, "boucher" de profession. Le premier meurtre sera attribué à 4 d'entre eux mais les preuves manquent pour deux d'entre eux.  Un premier couple sera ainsi interpelé. L'année suivante, des traces de pieds et de mains permettent d'arrêter 3 autres membres de cette belle famille.

Si à cette époque, Louis Philippe, assure qu'il prie pour que Dieu ne laisse plus sur terre ces exécrables scélérats et assure que l'échafaud les punira, seuls les hommes sont exécutés. La femme GODRY sera envoyée en prison. Elle décède à la prison centrale de Clermont (Oise) le 25 septembre 1845.

Bonnes Recherches,

isalucy23@orange.fr

Les victimes des FOURNIER

BONJOUR,

Parmi les premières victimes recensées de la famille FOURNIER-GODRY, il y avait :

l'abbé LHERMINA Jacques, curé, 76 ans, et sa nièce : Marie Rose CAILLEUX.

Tous deux originaires de Touffreville (sur Eu). Marie Rose était née le 20 Octobre 1818 (16 h) et allait donc fêter ses 18 ans. Le destin en a voulu autrement.





Les enquêteurs imagineront que le prêtre était assis dans la cuisine à côté de la cheminée quand les voleurs se sont introduits dans la demeure. Il se lève mais un coup de barre de fer lui est asséné sur la tête ; son crâne éclate et des morceaux de cervelle vont s'accrocher sur les meubles. La servante qui devait se dévêtir dans sa chambre pour se coucher, entendant du bruit, se ravise et accourt. Les malfrats feront une deuxième fois usage de leur hache et lourde massue. Elle ne sera identifiée que grâce à ses vêtements, tant les malfaiteurs se sont acharnés sur son corps. La nièce toujours éveillée, s'est rendue dans la pièce et folle de terreur a cherché à fuir. Les criminels lui assènent plusieurs coups sur la face et le corps avec une rare barbarie.

La maison a été fouillée, vidée de tous ses biens de valeur ; le vol est estimé à 2 ou 3 mille francs.  On remarquera également qu'avant de prendre la fuite à travers champs, les voleurs ont fêté leurs exploits en ouvrant quelques bouteilles de vin destinées à la messe.


Ce soir du 16 Octobre 1836, le SOLEIL était en BALANCE (23°32) proche de son SOLEIL natal. 

MERCURE (r) 4°25 était conjoint à SATURNE (6°18) en SCORPION sur MARS natal (5°35) deuxième maître de la Maison 8.

la LUNE devait être en CAPRICORNE (16°) en Maison 10 en opposition de celle de naissance.

Le premier maître de la Maison 12 : URANUS est en POISSONS (0°50) en Maison 12 - en opposition de VÉNUS (7°41 VIERGE) qui de ce fait se trouvait au carré de sa position de naissance (VÉNUS SAGITTAIRE)

Le deuxième maître de la Maison 12 : NEPTUNE est en (3°17) VERSEAU au carré de MARS Natal   est en opposition de MARS (4°04 LION) du jour, en Maison 4. 

PLUTON (1er maître de la Maison 8) était en BÉLIER (r) (14°41) en Maison 1 - il se trouvait dans l'orbe d'une opposition à MERCURE natal (13°29 BALANCE)

JUPITER (14°36 LION) 1er Maître du M.C. était en Maison 5.


Bonnes Recherches,

LUCAS Évelyne