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vendredi 17 mai 2019

Histoire singulière : 1911, au 5 rue d'Avesnières....

BONJOUR,

Si l'histoire De LIGONNÈS à NANTES, en 2011, a beaucoup sensibilisé la population, celle de 1911, à LAVAL, au 5 rue d'Avesnières a également secoué la ville.


Ce matin-là, ce vendredi 3 Novembre, le trésorier-payeur général de la Mayenne, M. ESCOFFIER,  inquiet de l'absence de son ami et 2ème fondé de pouvoir : Désiré Léon FOUQUET fait envoyer son  subordonné au domicile de son chef de comptabilité.

Désiré un employé modèle qui chaque matin se lève tôt pour préparer le concours de Percepteur.
Mais ce jour-là, personne ne vient ouvrir et les portes et volets de la maison restent clos.

Au retour de son employé, M. ESCOFFIER avertit la Police.
Un agent diligenté sur place, après avoir fait le tour des lieux, se décide à forcer une fenêtre du rez-de-chaussée.  Après s'être annoncé, il fait irruption dans la pièce et manque de trébucher sur un chien allongé dans le corridor. Il s'agit du danois de la famille visiblement mort, son museau est ensanglanté atteint par une balle. Inquiet, l'agent sort son arme et inspecte les pièces du bas puis monte à l'étage. Dans une chambre, un enfant est allongé dans son lit. Il s'agit d'André, le fils du couple, âgé d'une dizaine d'années. Pâle, il a  un large trou à la tempe et baigne dans son sang. Il a reçu 3 balles.
Pris de tremblements, l'agent se dirige vers la seconde chambre. La mère de famille, Blanche Isidorine FOUQUET née BRIÈRE, âgé de 41 ans, est étendue, bras en croix, sur le tapis ensanglanté. Elle a été tuée d'une balle dans la bouche. Le chat de la maison sera retrouvé mort également dans le salon.  Le père de famille, le mari attentionné, l'employé modèle, Désiré Léon FOUQUET,  38 ans, LUI est absent.

Désiré Léon FOUQUET est né le 6 mars 1873 (POISSONS) à 1 h  à Bitry (Oise) en PICARDIE.

Son père était horloger ; il est décédé au début de l'année 1895, quelques mois avant que Désiré n'épouse "Bianca", à Criel (Seine Inférieure). Sa mère, Euphrosine, y est propriétaire.

POISSONS, il est aimable, prévenant, affable, courtois et les gens et voisins qui le connaissent apprécient et le lui rendent bien. 

Il a rempli ses obligations militaires en tant que sergent fourrier. C'est un marcheur émérite. Il est désormais adjudant de réserve (proposé comme officier).  Il aime la Belgique, parle allemand. Il a remporté une course de 80 kms, un raid organisé par une Sté sportive de gymnastique. 
Il a commencé comme fondé de pouvoir à Domfront. À Abbeville, il a rencontré M. ESCOFFIER et l'a suivi depuis, dans ses différents changements : Montdidier, Senlis, Villefranche sur Rhône, Laval.
Ses revenus sont appréciables : 3 000 frcs d'appointements annuels auxquels s'ajoutent des primes et défraiements 1500 frcs. 

De son union avec Blanche, est né à Amiens, un fils : André en janvier 1901, (le 30 à 15 h 30).


Ils ont une vie calme ; ils aiment faire des balades le long des quais, dans les jardins ou parcs accompagnés de leur danois. Ils veillent ensemble à l'éducation de leur petit garçon, leur fils unique. 
Ils viennent de déménager dans cette grande maison. 

**********


L'enquête qui a débuté au Siège de la Recette Générale laisse apparaître que le Jeudi 2 Novembre, -lendemain du massacre selon les premiers éléments - Désiré est venu travailler comme chaque jour. Dans la matinée, il s'est rendu à la Banque de France pour retire un chèque de 120 000 frcs. -somme destinée à la recette particulière des finances de la ville de Mayenne- 
Vêtu d'un pardessus sombre, de son rituel chapeau melon et d'une petite valise à soufflet, il prend un taxi vers 9 h 45 qui le conduit jusqu'à Mayenne. Il offrira même au chauffeur, dans un hôtel proche de la gare, avant qu'il ne reprenne sa route, vers 10 h 30, "un café pour nous réchauffer".

Par esprit de "camaraderie", ne sachant pas où était Désiré, et afin de lui éviter un blâme, ses collègues ont préféré taire la disparition de la somme.....jusqu'à la découverte macabre.

Désormais un mandat d'amener et un portrait robot du géant à la barbe blonde sont établis dans tous les ports de France contre le fuyard.

Le lundi 6 Novembre 1911, les obsèques des deux victimes de Désiré, accompagnées par une foule immense, ont lieu sans que Désiré ne pointe son nez.

Thème de Blanche Isidorine

D'ailleurs, il semble bien qu'il se soit rendu en Eure-et-Loire, le chef de gare le signale prenant le train 730 en soirée du jeudi 2 Novembre, au Mans,  le PARIS-ANGERS, il s'arrêtera à Chartres ;  à MAINTENON, c'est le coiffeur : M. HAINCOURT qui lui coupe la barbe -le matin du vendredi 3, entre 10 h et 10 h 30- (et lui emballe pour son épouse). Il lui raccourcit les moustaches devenues trop longue pour ce visage aminci dira-t-il . Désiré fait l'acquisition d'une casquette de style anglais qu'il fourre dans sa poche avant de reprendre son chemin.
Dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6, vers minuit 45,  il descend en gare de TOULOUSE et se rend à l'Hôtel de NANTES. Il se présente sous le nom de Louis BOUCHERON, voyageur en contentieux venant d'AMIENS. (ville de son fils) Le loueur lui donne la chambre 3 au premier étage.
Le lendemain matin (6) et le jour suivant (7), il descend prendre son petit déjeuner à 8 h, café au lait et verre de rhym ; il se fait apporter les 4 ou 5 journaux de PARIS, les lit en détail et remonte écrire sur son petit carnet, dans sa chambre. Il prend ses repas à l'hôtel et fait des balades en ville.
Mardi après-midi, il rentre fatigué, commande un thé, s'attable pour écrire et remonte dans sa chambre. Le mercredi 8, l'hôtelier étonné de ne pas avoir vu son client déjeuner, s'inquiète. 
Après avoir frappé, appelé et tenté d'ouvrir la porte dont la clé est à l'intérieur, il fait venir la police.
Grimpant sur le toit de l'immeuble voisin, le sergent enjambe la fenêtre de la chambre et ouvre à son supérieur afin de découvrir ensemble Désiré FOUQUET alias Louis BOUCHERON, installé dans un fauteuil, face à la glace, la tête contre le dossier, la main droite pendant au-dessus d'un revolver baignant dans une mare de sang. Son oreille droite porte une abominable blessure. La balle blindée a traversé le crâne. Mais l'homme est vivant. Il est transporté Salle St Maurice à l'Hôpital de l'Hôtel-Dieu où le Procureur a dû renoncer à l'interroger. Sa mort n'étant plus qu'une question d'heures.



On retrouve dans sa chambre l'intégralité de l'argent volé.  Quelques lettres-billets destinés à des proches, amis, dans lesquels il avoue ses crime, sont étalées bien visibles près des photos et objets personnels ayant appartenus à son "bel André" et à "Bianca".

Une explication se profile : obnubilé par le bonheur des siens, il avait emprunté de très fortes sommes pour maintenir le train de vie auquel était habitué son épouse dont la mère était propriétaire..... il n'a pas su, ni pu offrir une meilleure situation à sa famille. 

J'ai brisé le lien terrestre en plein calme de ma conscience....



NEPTUNE (r) en Maison 8 -au 23°45 du CANCER est carré à sa position natale (24°33) BÉLIER
SATURNE(r) a transité durant tout ce temps, PLUTON Natal dans le signe du TAUREAU (17°à 16°)
dans une proche conjonction  
tout comme URANUS opposé à NEPTUNE  transitait en proche conjonction SATURNE Natal en Maison 2
MERCURE conjoint à JUPITER en Maison 12 restaient proches de MARS Natal en SCORPION
et s'opposaient par là même à PLUTON Natal. 
JUPITER en Maison 12 (Me de l'ASC et 2è Me des POISSONS)  était carré à sa position natale 
VÉNUS transitait le M.C.
MARS était (r) en Maison 7 
Le jour du décès, le SOLEIL était dans un trigone exact à sa position de naissance (15°33)
et la LUNE (Maître de la Maison 8)  transitait la LUNE Natale au carré du SOLEIL.
La position de Lilith en Maison 8 -chez les deux époux- peut accentuer le côté suicidaire lors de crise.







Bonne Lecture,

isalucy23@orange.fr