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jeudi 6 novembre 2025

PAULUS chanteur du 19ème Siècle

BONJOUR,

Le chanteur ou artiste lyrique PAULUS dont le véritable nom est : Jean Paulin HABANS est décédé le 1er juin 1908 à Saint Mandé au petit matin des suites d'une congestion pulmonaire. 

Il était né le 6 février 1845 -sous le signe du VERSEAU-  à Saint Esprit (dans les Landes avant d'être intégré dans les Basses Pyrénées) de père inconnu avec qui Jeanne Marie HABANS, marchande de chaussures à Espelette aura eu 5 enfants. 

Jean Paulin HABANS est donc l'un d'eux ; il  sera père à son tour d'une fille lors d'une première liaison avec Justine MARTIN puis se mariera en 1883 à PARIS avec Rose Marie GABRIELLE -sa cadette de 6 ans- native de Libourne ;  il en divorce  (en 1901) après une union de 18 années ; ils avaient eu ensemble 5 enfants (dont deux nés avant leur mariage).

Son fils : Alexandre (né en 1880) employé de commerce dans les beaux quartiers parisiens était présent lors de son décès. 






le SOLEIL est conjoint à la LUNE et à NEPTUNE et plus largement à SATURNE. NEPTUNE est en chute en VERSEAU et le SOLEIL y est en exil. Ces 4 planètes se trouvent en Maison 12.
le SOLEIL est au demi-carré de JUPITER et d'URANUS (maître du signe natal) en Maison 1 ;
On note encore les carrés MERCURE-PLUTON et VÉNUS-PLUTON puisque VÉNUS et MERCURE en Maison 11 sont conjoints. MERCURE et VÉNUS sont les maîtres de la Maison 7.

Les éléments : AIR : 4  FEU : 4  dominent sur la TERRE : 2   l'EAU : 0  est carencée

NEPTUNE conjoint au SOLEIL lui apporte beaucoup d'humanité, du tact, de la sympathie, de la délicatesse, de la bonté, une certaine tolérance, de l'instabilité, une grande perméabilité aux autres ou à ce qui se passe autour de lui, 
Une très grande sensibilité, une "attirance" pour les médicaments, les drogues ou les produits dopants - qui risquent cependant de nuire à la santé- un risque de coma (surtout en maison XII) ou une anesthésie générale, une cure de sommeil est possible. 

Côté santé : le SOLEIL = oeil, coeur.
D'ailleurs, il est possible que les yeux soient clairs mais surtout qu'ils soient rendus fragiles.

Il écrira ses Mémoires dans lesquelles on peut trouver quelques indications sur ses courtes études à Bordeaux et ses différents engagements, petits boulots, 
En 1863, il se joint à une célébrité locale pour une "tournée" ; l'année suivante, il est dans la capitale à Belleville puis à Romainville en 1867 pour le Concert du XIXè siècle. On peut l'applaudir à l'Alhambra, à l'Eldorado un endroit exigeant où chaque semaine l'artiste doit innover. Il était parfois fort difficile de s'entendre avec l'Orchestre qui voulait limiter le nombre de répétitions. Puis en Province (Toulouse, Lyon, Marseille). Le romantisme est son crédo. Sa voix est souple, plaisante, enthousiasmante et puissante. 
En même temps, en 1875, il essaye de fonder à Marseille un commerce de couleurs et de produits chimiques. Il n'a cependant aucune aptitude pour le commerce qui va péricliter.
Deux ans plus tard, il s'installe définitivement dans la capitale. Son "look" a changé. Ses cheveux sont plus courts, il porte un haut de forme,  il déambule sur la scène avec une cane qu'il manoeuvre au gré de ses chansons : il jongle, pirouette, gambade, escrime, joue avec simulant un galop à cheval, il imite souvent, "tire des coups de feu"...Il compose et chante en mimant des chansons très gaies, animées, enthousiasmant son public qui reprend avec lui. Ses refrains ont le don de plaire. Déjà connu, il devient célèbre.
En 1883, il est engagé pour 3 ans au Concert Parisien. Le cachet réclamé est astronomique -pour l'époque- et il lui est permis de se présenter sur d'autres scènes ou même chez des particuliers. 
Riche et célèbre, il s'installe à Neuilly où il fait l'acquisition d'un Hôtel particulier avec du personnel domestique. 
Il ne fait pas de politique mais "guette" l'actualité source d'inspiration. Il ose dire tout haut ce que les gens pensent tout bas. 
Il lui est arrivé de s'en prendre à un spectateur belge qui lisait son journal durant son répertoire.
Est-ce en rapport avec le procès de 1885 qui lui fait perdre son contrat (30 000 frcs) ? 
Il se retrouve à l'Alcazar d'Été ; il atteint l'apothéose. 

Il va créer une revue : la Revue des Concerts cependant son tempérament vindicatif (MERCURE-PLUTON) va entraîner sa fermeture au bout de deux ans.
Il est plus doué avec la chanson -en 30 ans, il en interprètera 200- ; "le père de la Victoire" de DELORMEL et GARNIER en 1889 est un succès phénoménal. 
Entre 1891 et 1892, il voyage à l'étranger : le Canada, les USA, Vienne, Budapest, Bucarest, la Russie, l'Angleterre puis retour en France.
Il est repris par l'envie d'un commerce, il achète le BA-TA-CLAN et l'Alhambra à Marseille. En un an, tout périclite.
Idem dans l'achat d'un Clos dans le Bordelais. 
En 1894, les problèmes financiers et familiaux le submergent.
Désormais, il court le cachet. Il court à travers le pays. 
En 1897, il a atteint la cinquantaine et souffre de problèmes de santé, de surdité mais est engagé par des prestidigitateurs propriétaires du Parisiana. 
En 1900, il remplace Yvette GUILBERT , aux Ambassadeurs. 
On le dit ruiné, sa santé est chancelante mais il bénéficie du concours ou du secours de ses amis qui organise à son intention une soirée de Gala en décembre 1906 au Théâtre de la Gaité. 
Il fait publier ses Mémoires avec l'aide d'Octave PRADELS.
Victime d'un problème pulmonaire, il termine sa vie à Saint Mandé où on le soigne. 

Bonne Lecture,
isalucy23@orange.fr