samedi 30 août 2025

MÉTAFIOT

BONJOUR, 

Originaire de Cléon d'Andran, Antoine Gustave MÉTAFIOT -né sous le signe du CAPRICORNE, le 17 janvier 1838- va faire basculer sa vie dans un chaos, pour une singulière histoire d'argent.

On note la conjonction MARS-NEPTUNE dans le thème :

MARS conjoint à NEPTUNE est considéré comme un aspect négatif. Il rend l'action désordonnée, l'usage de moyens douteux, un penchant pour les paradis artificiels.....un "acte manqué", un coup d'épée dans l'eau, une action qui n'aboutit pas comme on le souhaite....

HADÈS  dit de cet aspect il existe de redoutables pouvoirs d'illusion 

Dans Istres, on le surnomme "le Jardinier"  ; il loue ses services par ci, par là, au gré de ses envies, le moins souvent possible. On dit qu'il ne se tue pas au travail, que c'est un va-nu-pieds, un moins que rien, un pas grand chose. Mais ce pas grand chose semble bien avoir trouvé celle qui le délivrera de la nécessité de travailler, en rencontrant Delphine BERTHON, dite "la garce". 
Delphine est la fille un peu simplette et naturelle de Françoise BERTHON-BARBAROUX. 
Françoise, sa mère, est quelque peu radine, voire même avare. C'est cependant une femme qui ne se laissera pas abuser. Elle a bien compris le jeu de ce grand fainéant de 44 ans qui ne cesse de réclamer de l'argent à sa fille.
Alors plutôt que de laisser en héritage sa maison et le peu de fortune qu'elle a, à son unique fille ; elle va vendre cette demeure et elle lui versera une rente dont elle devra se satisfaire.
Elle estime également qu'il est nécessaire, à son âge, d'avoir de la compagnie et de la sécurité, aussi va-t-elle embaucher un domestique : Ambroise TROTOBAT qui par sa présence, la rassurera.
Françoise est claire dans sa prise de position. Ses voisins sont avertis. Sa fille est mise au courant et bien entendu, MÉTAFIOT n'a pas apprécié.
Avant que la chose soit faite, il a bien l'intention d'agir.

Le 9 avril 1882, à 7 h du matin, on découvre, le corps de François Adélaïde BERTHON, 70 ans, Veuve BARBAROUX, 70 ans, au bas de l'escalier qui mène à sa chambre. La mort remonte à plusieurs jours (sans doute le 5 avril). Visiblement, elle s'est défendue contre les coups de son agresseur. Ses vêtements déchirés confirmeront la lutte qui s'est engagée. Si sa cuisine a été épargnée, il n'en est pas de même pour la chambre. Tous les meubles ont été visités, le matelas éventré, tout le linge de maison a été jeté au sol.
Ce même matin, on aura fait la découverte d'un autre corps, celui du domestique, Ambroise TROTOBAT, 65 ans environ. Son corps est recroquevillé dans l'écurie ; son visage a été écrasé, sa tête n'en est plus une, fendue par le lourd bâton ensanglanté que l'on retrouve à proximité.

Les gendarmes avertis, accompagnés du Juge d'instruction, questionnent les témoins, le voisinage proche, la fille de la victime qui dans un premier temps ignore qui peut être responsable d'un tel malheur. En insistant un peu, ils obtiendront d'elle qu'elle avoue vivre sous la menace de son compagnon absent depuis quelques jours, appelé par un autre travail. Comme c'est étonnant !
Il lui aurait avoué son méfait avant de la quitter, dépité de n'avoir rien trouvé, pas le moindre argent.
Forts de ce témoignage, ils s'en vont arrêter le "boumian" (bohémien) qui nie farouchement avant d'avouer ces deux meurtres.

Le 2 juillet 1882, l'homme est condamné à la peine de Mort. Cette peine sera commuée (Merci M. Jules GRÉVY) en Travaux Forcés à perpétuité.
Il prendra donc le bateau pour la Nouvelle Calédonie le 7 octobre 1882. 
En 1896, une remise de peine (perpétuité transformée en 20 ans) est sollicitée. (dossier du bagne)
En 1904, une demande de réduction de 4 ans est demandée et acceptée.
Mais, il n'y prétendra pas, il décède le 4 août 1906.

Bonnes recherches,
isalucy23@orange.fr












jeudi 28 août 2025

Chante beau merle....

BONJOUR,

À CHANTEMERLE Lès GRIGNAN, naît en janvier 1852, sous le signe du VERSEAU :  Louis Joachim VABRE. alias Le Verdun.

Louis Joachim perd sa mère, en 1860, alors qu'il n' a que 8 ans et demi.

Devenu majeur, en 1877,  il épouse Clémence de 4 ans son aînée. Il est indiqué qu'il est berger. 
En fait, il va de place en place, en vagabond, incapable de se fixer, un jour casseur de pierres, vivant même de rapines. 
On le dit grossier, cynique, peu respectueux de ceux dont il dépend.



 

En septembre 1878, le 26, il vient d'être une fois de plus licencié. Cette fois-ci, il a été tout particulièrement grossier envers son patron. Le père BORUE s'est montré généreux, il ne renvoie pas le couple, seulement le mari. Après tout Clémence n'y est pour rien. Elle supporte déjà un rustre, fainéant, alors lui seul a été mis à la porte.

VABRE a bien besoin d'argent pourtant. Trouver une autre place, c'est ce qu'il a promis à son épouse avant de partir. Mais ses intentions sont tout autres. À quelques lieux de là, vit le père CAROLP ; Martin CAROLP est riche ; il ne fait pas ses comptes lui quand il souhaite acheter un bien. Il a subi un vol par effraction il y a peu....mais c'est certain, pas tout ne lui aura été volé ; alors lui qui a tant besoin d'argent, pourrait bien tenter un coup.

Louis Joachim VABRE n'est pas très futé.  La famille CARALP n'a pas attendu pour prendre des mesures afin qu'une telle mésaventure ne se reproduise plus. 3 gros chiens surveillent désormais la propriété. Des barreaux ont été posés aux fenêtres. Les voisins à l'entour sont également sur leurs gardes. Louis Joachim VABRE n'y a pas réfléchi sérieusement quand il entreprend de mettre le feu à la meule de foin qui se trouve à 20 mètres de l'habitation. Muni d'une grosse massue qu'il a précédemment taillée dans du bois de mûrier, un bois utilisé généralement pour les bateaux, solide. Quand le feu a pris, il se met à crier : "au Feu, À l'aide, au Feu !"
Alerté par les cris, Martin CARALP accourt, à peine vêtu, en chemise. Devant l'incendie, il décide d'alerter son voisin ALLARD et part en direction de son hameau. VABRE ne lui laisse le temps que de se retourner. Un coup violent à l'arrière de la tête puis un second, le terrasse. Et un troisième pour s'assurer que le travail est bien fait.
thème de naissance de Martin CARALP


Revenu vers la maison CARALP, il croise le domestique ROUVIÈRE venu aider, un seau à la main. 
-Où est mon patron ? demande-t-il.
- Il est parti chercher un voisin. lui répond VABRE.
- Je cours chercher de l'eau au ruisseau. continue ROUVIÈRE.
À son tour de recevoir des coups de mûrier sur la tête alors qu'il est penché sur l'eau. Il n'aura pas eu le temps de comprendre pourquoi....
VABRE est déjà parti vers la maisonnée. Mais l'escorte des 3 molosses qui entoure Mme CARALP vient quelque peu contrarier ses plans d'autant que cette fois-ci, ALLARS, alerté par les flammes est arrivé en courant. C'en est trop pour VABRE qui prend la poudre d'escampette. Son coup est râté. Il ne s'enrichira pas ce soir.





Disparu, disparu c'est ce que raconte Clémence aux gendarmes le lendemain. Parti à la recherche d'un nouvel emploi, elle ne l'a pas vu réapparaître. 
Et d'ailleurs, on n'entendra plus parler de lui avant plusieurs mois.
Coupable de la mort d'un cantonnier avec qui il travaillait depuis quelques jours,  dans une exploitation agricole au Teil, Louis Joachim VABRE vient d'être condamné -20 mois plus tard donc- par la Cour d'Assises de l'Ardèche, à la peine de Mort (transformée en travaux forcés à perpétuité). 


Ramené vers les Bouches du Rhône en vue d'une confrontation avec le témoin principal de notre affaire, la veuve CARALP. Louis Joachim VABRE est présenté devant la Cour d'Assises des Bouches du Rhône, le 3 mars 1881 afin de répondre de deux meurtres, avec préméditation. Il nie farouchement être l'auteur de ces actes odieux...Puis avoue. La Cour est effarée de tant de détachement, de tant de cynisme, dans les paroles de ce trentenaire (à peine). L'avocat de la partie civile va réclamer un verdict exemplaire. Malgré ce deuxième procès pour meurtre qui l'envoie vers l'échafaud, Louis Joachim VABRE bénéficiera d'une grâce présidentielle. 
Le bagne de Nouvelle Calédonie lui ouvre ses portes. 
Il y décédera le 15 Novembre 1890 au camp de Dumbéa.

Le SOLEIL et MERCURE conjoints en SCORPION (22°)viennent de transiter JUPITER natal et se trouvent au carré de la LUNE natale. 
SATURNE est en VIERGE à 15° en Maison 4
En Maison 12, PLUTON et NEPTUNE conjoints dans le signe des GÉMEAUX (6° et 7°) sont au carré de NEPTUNE natal en Maison 10.
MARS et JUPITER conjoints en VERSEAU (6°) sont dans une opposition  à MARS natal (4°55)
URANUS est en BALANCE (28°) dans une opposition à la conjonction natale PLUTON-SATURNE en BÉLIER.
VÉNUS conjointe à la LUNE en SAGITTAIRE sont dans l'opposition à l'ASC.

Bonnes Recherches,
isalucy23@orange.fr





dimanche 24 août 2025

De brigadier à....brigand....Il n'y a qu'un pas.

BONJOUR,

Marie Noémie PERRIN, née le 16 avril 1840 à Montrond dans le Jura, est tout juste majeure, quand elle épouse François BARILLOT, un brigadier forestier, veuf depuis 15 mois, âgé de 55 ans  dont elle est enceinte et bientôt arrivée aux termes de sa grossesse, ce 2 mars 1867.


Le premier enfant qu'elle porte est donc un fils : César Auguste BARILLOT. Il naît 3 semaines après le mariage de ses parents, le 27 mars 1867 à 1 H du matin.

 La LUNE : Dans la nuit, à l'ombre (voir aussi l'argot pour prison) d'un bois, un homme masqué se tient debout, ayant à ses pieds un cheval mort, tandis qu'un peu plus loin 2 renards dévorent des poules qu'ils ont étranglées. 

Issu d'un grand père maternel, Gendarme Royal, d'un père Brigadier forestier, il semble évident dans certaines familles que le fils aîné suive les traces de ses aïeulx et quand l'heure du service militaire arrive on espère bien le voir intégrer la même filière. Aussi sera-t-il engagé volontaire dès ses 19 ans à Lons le Saulnier en tant que cavalier 2ème classe puis brigadier....Mais le sort en a décidé tout autrement. 

Deux ans après son incorporation, il est condamné à un an de prison pour le vol d'une montre à l'un des militaires de sa brigade. Il sera cassé de son grade et dirigé vers le bataillon d'Infanterie légère d'Afrique, à l'expiration de sa peine. 

Le soldat de deuxième classe n'a pas compris la leçon. Le 18 septembre 1889, à Oran, il est condamné une nouvelle fois pour vols au détriment de deux militaires. La sanction cette fois-ci est de 5 ans de prison ; il est dégradé et rayé des cadres (suite à une peine infamante) deux mois plus tard. 



Libéré en 1894, on retrouve sa trace à MARSEILLE.  Un soir de décembre 1894, accompagné d'un autre individu de son espèce, il se rend coupable de vol et d'agression mortelle sur la femme d'un boulanger, dans la rue du baignoir. Ce 17 décembre, vers 22 h, ils vont se rendre coupables du meurtre d'Eudoxie NICOLAS épouse SAUVAIRE, 64 ans. Malgré son âge, Eudoxie s'est défendue fermement, criant et griffant. À l'aide d'un foulard, les deux mauvais garçons vont l'étrangler.

On remarque que PLUTON et NEPTUNE sont en GÉMEAUX, en Maison 6 ; NEPTUNE transite la LUNE natale. 
Le SOLEIL en Maison 1 -26° SAGITTAIRE- est au carré de son SOLEIL natal. 
MERCURE en SAGITTAIRE (13°)est en opposition à la LUNE natale.
SATURNE est en SCORPION (4°)
URANUS sur le 18°01 SCORPION est en opposition de PLUTON natal
VÉNUS sur 0°10 CAPRICORNE est au carré de MERCURE natal 0°48 BÉLIER
MARS sur le 25°BÉLIER est au carré d'URANUS natal (27°16) CANCER

Le 16 septembre 1895, à 5 h 10, à Draguignan, la guillotine est actionnée pour lui et deux minutes plus tard, c'est son comparse : Toussaint SIMON, qui y aura droit.

On remarque à cette même date :

URANUS toujours dans l'orbe d'une opposition à PLUTON natal
SOLEIL et VÉNUS dans une opposition à SOLEIL-MERCURE de naissance
MARS 1°17 BALANCE est en opposition de MERCURE natal (0°48 BÉLIER)
NEPTUNE (18°03 GÉMEAUX) en Maison 7 s'oppose à l'ASC
PLUTON (r) sur la LUNE natale est également dans l'orbe de cette même opposition
JUPITER (2°07 LION) ce jour là est carré à SATURNE du jour en SCORPION - À la naissance, JUPITER est en opposition de SATURNE
La LUNE en LION en Maison 8 est carré à PLUTON natal - elle est également en carré d'URANUS du jour. 

Bonnes Recherches,
isalucy23@orange.fr


mercredi 20 août 2025

Melle Jeanne Florentine BOURGEOIS

BONJOUR,

Jeanne Florentine BOURGEOIS est née sous le signe du BÉLIER, le 3 avril 1875 (22 H) dans la belle ville d'Enghien, au N° 5 de la Rue de la gare.




Native du BÉLIER, Asc SCORPION, la brunette semble avoir eu la tête sur les épaules. 
9 planètes sur 10 sont sous l'Horizon.  
Les éléments EAU (ASC+ 3 soit 4) et FEU (4) devancent la TERRE (MC+ 1 soit 2) et l'AIR (2). 
On note un trigone entre le maître de l'ASC et du signe natal (MARS) avec NEPTUNE, un second entre le SOLEIL et URANUS, entre SATURNE et JUPITER et JUPITER et VÉNUS ou même MERCURE et l'ASC. 
je vivais au maximum le pied poussé à fond sur l'accélérateur racontera-t-elle plus tard dans ses mémoires

SOLEIL BÉLIER trigone à URANUS :

Elle fait ses débuts  au cinéma  en 1909, auprès du comique RIGADIN, dans deux saynètes de la fiancée récalcitrante.

C'est l'émancipation de la Femme. Elle passe son permis de conduire en 1916. L'année suivante, elle participe à la 1ère course de scooters. Elle fait son baptême d'hydravion. Elle est de toutes les innovations, de toutes les expérimentations, pourvu que la Presse soit là. 

Publicités de Luxe (URANUS en LION)
Elle pose pour les modistes, pour les photos de Presse artistique, (savon CADUM, bijoux BURMA, parfums, fourrure, bas, voitures CHRYSLER) 

Plus malheureuses seront les oppositions au MC et à l'ASC ainsi qu'à JUPITER ou encore les carrés MARS-MERCURE (maître du MC) et PLUTON SATURNE. 

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11° LION sur lequel se trouve URANUS (Nouveau Monde : Amérique)
Deux femmes en tenue légère tendent leurs coupes à remplir à un homme assis devant une table somptueusement et abondamment garnie. 
Au Balajo, en 1938, Marlène DIETRICH et MISTINGUETT

La tribu, sa famille :
MERCURE est en Maison 4
Elle assure les dépenses de sa mère et de son frère. Quand sa mère chute, une chute due à l'alcool, elle l'installera dans sa maison de Bougival. 
Son frère : Marcel, son cadet de 7 ans, ne la quitte pas. Il fait partie de cette tribu qu'elle préfère à la famille, une tribu qu'elle a créée, choisie de constituer, une tribu qu'elle rejoint chaque été à Villerville dans le Calvados, dès 1917. Marcelle épousera "Fraisette" la fidèle secrétaire de Mistinguett en Août 1933 à Cannes où elle a acheté une maison l'année précédente.
Ses vacances désormais se passeront à Antibes. 
Et dans la Maison de Bougival, dès la fin des années 20, il y aura les animaux : singe, chiens, chèvre, âne, perruche, mouton, perroquet, cochon....
À Paris, elle a plusieurs adresses avant de s'installer définitivement 24 boulevard des Capucines, au 6ème étage, à côté de l'Olympia.

Ses amours - la Maison 5 - où l'on trouve le SOLEIL et NEPTUNE :

En 1901, le 8 juillet, elle a mis au monde un fils Léopold de sa relation avec Léopold de Lima.
En 1909, le comédien Jean DAX est son amant en titre après sa relation avec le roi d'Espagne, Alphonse XIII.
Mais en 1911, elle tombe amoureuse de Maurice CHEVALIER, son cadet de 13 ans, qui sort d'une liaison destructrice (usage de la drogue) avec FRÉHEL.(plus jeune qu'elle de 16 ans).
La guerre a éclaté, Maurice est envoyé au front . Blessé au poumon, il est envoyé en camp au Sud de Berlin. Elle réussira à retrouver sa trace après 3 mois de silence. Grâce à la Croix Rouge, elle peut lui écrire dès 1915. Elle poursuit sa carrière grâce à une tournée à travers la France. Après 26 mois de séparation, ils remonteront sur les planches ensemble, en mars 1917, aux Folies Bergère. Elle a réussi à le faire revenir grâce à son ancien amant : Alphonse XIII. 
Cependant, il ne veut plus être un faire-valoir et réclame un rôle à part. Ce sera chose faite dans Gobette of Paris. Remarqué par une artiste américaine de passage, on lui propose un rôle dans une revue à Londres. Alors que leur relation commence à "battre de l'aile" et contre toute attente, il acceptera la proposition. Il partira donc 3 mois et demi. À son retour en France, il enchaîne avec une tournée avant de partager en Novembre l'affiche avec MISTINGUETT ; leurs égos se disputent la place sur l'affiche alors que leurs coeurs ne battent plus la chamade. Encore un peu, et ce sera fini. 
Tous deux ont des vues sur d'autres. 
Max DEARLY sera son partenaire dans une reprise de la célèbre " valse chaloupée". Puis, le comique BOUCOT dans une revue en 2 actes, Harry PILCER dans Mon Homme. 
1921, PARIS en l'air : danse, élégance, costumes somptueux, sketch comique. 1922, le Casino de PARIS est une usine à plaisir. La Java se fait dans les bras d'Earl LESLIE -co-auteur des revues- liaison qui durera jusqu'en 1932. Revue suivie d'une tournée aux États Unis. Retour au Casino de Paris, avec une descente d'escalier....très à la mode. Un atelier de couture dans lequel, 100 petites mains exécutent les costumes des revues est créé.
En 1924, alors qu'elle prolonge un séjour aux États Unis, une certaine Missmargrett se  fait engager au Casino de Paris, cherchant à créer délibérément la confusion dans l'esprit du Public ; Mistinguett menace d'un procès. La plagiaire résistera jusqu'en 1930.
1926 : le Moulin Rouge : ça c'est Paris où le charleston donne le ton. 
  GESMAR les couvre d'Or mais GESMAR, célèbre décorateur décède subitement en février 1928.
Il y aura aussi le mexicain Carlos MACHADO, le néerlandais Léo KOK, l'italien Lino CARENZIO (et ses garden parties à Bougival), des amourettes de passage, d'une revue, d'une saison, GABIN, GUÉTARY, PILLS, Jean SABLON,... 

1931 : PARIS qui brille ; elle va prouver, qu'elle peut faire évoluer les choses. Tout ce que le public parisien aime y sera : cirque, cinéma (Ben Hur et ses chars), phonographe, plusieurs tableaux, des gags, de la danse (la rumba), 
1933 : toujours plus de Folies, robe de satin, accordéon, Fernandel, des gags, du flirt....
On dit que j'aime les aigrettes,
les plumes et les toilettes,
c'est vrai !
On dit que j'ai la voix qui traîne
en chantant mes rengaines,
C'est vrai !
1936 l'ALHAMBRA
C'est son grand retour aussi au cinéma avec Christian Jacque et Jules Berry.
1937 A B C   Mogador
Avril 1939 elle embarque à Marseille pour Buesnos Aires, Rio de Janeiro ; à son retour, la guerre est déclarée.
L'âge est là. Les jeunes générations dansent sur d'autres rythmes. Elle fera une tournée d'adieux qui s'éternise jusqu'en 1951, au Québec puis à New York.
Elle recevra un blâme en 1945 pour sa participation à Radio-Paris durant l'Occupation. 

Le 23 décembre 1955, à Bougival, à la suite d'une congestion cérébrale, la vie de MISTINGUETT, 80 ans, va bientôt prendre fin car son état va s'aggraver d'une congestion pulmonaire. 
Son décès est enregistré le 5 janvier 1956 et des obsèques somptueuses auront lieu à la Madeleine, 4 jours plus tard.  

Bonnes recherches,
isalucy23@orange.fr





dimanche 17 août 2025

Maître PHILIPPE de LYON

BONJOUR,

Nizier Anthelme PHILIPPE  est né en SAVOIE à LOISIEUX  le 25 avril 1849 à 3 H du matin


Présentée au Curé d'ARS, sa mère alors enceinte de quelques mois, apprend de la bouche du curé que l'enfant qu'elle porte sera un être très élevé.

Il naît sous le signe du TAUREAU. Le TAUREAU est un tactile  qui aime la bonne chère mais également l'argent. Pourtant ici on note que parmi les éléments, 

le FEU (5+MC soit 6) domine sur l'EAU (ASC+2 soit 3) suivie de la TERRE (2) et de l'AIR (1)

La Maison 1 est chargée : 5 planètes.  
JUPITER est quelque peu isolé en Maison 6 (maison de soins, d'hygiène de vie, de santé).

Il suivra une formation de garçon tripier à l'âge de 13 ans ; moins d'un an plus tard, il est garçon boucher auprès de son oncle maternel à la Croix Rousse. Il y restera peu mais aura le temps de le secourir alors que ce dernier s'est gravement blessé. 

Sa réputation de guérisseur est faite.  Désormais, on paie pour ses services. Cet argent lui servira pour évoluer. Inscrit à l'institution Ste Barbe, il reçoit une bonne instruction et obtient un certificat de grammaire. 

En 1870, la France est en guerre contre la Prusse. Nizier exerce dans le quartier Perrache à Lyon ses bienfaits auprès de malades ou blessés mais il est suivi de près par les services de la Sûreté, durant ce conflit France-Prusse.  Il s'installera par la suite dans le 6è arr. tout en déposant une demande d'inscription auprès de la Faculté de Médecine et à celle de Pharmacie où il fréquentera plusieurs services ; de nombreuses guérisons sont révélées ; cependant jalousé, plusieurs plaintes sont déposées à son encontre et ses études prennent fin au bout d'un an. 

Il devient "chimiste", (teinture sur soie pour l'industrie) avant de diriger ses talents vers les remèdes. 

En 1879, ses premiers brevets sont déposés. (pommade, eau, dentifrice...)

À 28 ans, il se marie avec la fille d'un industriel, une ancienne patiente, pourvue d'une belle dot. 
Une petite fille : Victoire, naît l'année suivante. 
Un second enfant naîtra deux ans plus tard mais il décèdera en bas âge.
Sous le pseudo Philippe D'Arbresle (commune de son épouse) il obtient par correspondance un titre de médecin  par l'Académie de Cincinnati, en Amérique. 
Il a ouvert un cabinet de magnétisme dans son Hôtel particulier. Que ses patients soient riches ou pauvres, ils bénéficient tous du "feu" qui guérit, sans distinction.
Il s'implique dans la vie communale durant un temps ; il est également capitaine des pompiers  
Il s'est fait des disciples parmi les médecins, occultistes et est soutenu par un certain Jean CHAPAS. 
Un mort (déclaré mort par deux médecins) qu'il a ramené à la vie, en 1870,  avec ses simples mots : "Jean, je te rends ton âme".
En 1881, le bey de Tunis le fait Officier.
Durant sa vie, il a été mené devant les tribunaux pour exercice illégal de la médecine, entre 1887 et 1892,et à chaque fois, il a été acquitté. 
À 47 ans, il s'associe avec son gendre : le médecin Emmanuel LALANDE. 
Sa notoriété est telle qu'elle arrive aux oreilles de la famille impériale de RUSSIE qui l'invite par deux fois à séjourner au Palais. Les "Soeurs Noires" : Militza du Monténégro et Anastasia mariées à des cousins des ROMANOV ont servi d'intermédiaires auprès de la tsarine, le 20 septembre 1901, lors de leur deuxième visite en France.
On lui attribuera le titre de médecin de l'Académie impériale de médecin militaire avec le grade de Général.
 Cependant, comme partout, il est dénigré, calomnié par l'Église ; il préférera revenir en France bien que là encore, on ne veuille pas reconnaître ses nouveaux titres. 
Surveillé continuellement, il annoncera que Jean CHAPAS prendra sa succession.
L'année suivante, en juillet 1904, sa fille meurt subitement à l'âge de 26 ans. Le coup lui est fatal ; il mourra un an plus tard. (2 août 1905)

On découvrira après sa mort qu'il a contribué à couvrir les frais de logements de très nombreux pauvres dans son entourage. -sans contrepartie-



jeudi 14 août 2025

Une promenade en mer des plus tragiques

BONJOUR,

Ce samedi-là, à 4 heures, le baromètre marque 770 millimètres ; à 20 heures, il marque 760 millimètres.
Le dimanche matin, 14 Juin 1931, il indique 755 millimètres à 8 heures au moment du départ. Cette chute barométrique et l'état du ciel qui ne présageait rien de bon pour la journée, auraient dû inciter la Compagnie à remettre cette promenade en mer à un jour meilleur.
Ce sont les conclusions des experts qui après le naufrage apparaissent dans la Presse. 

La veille, à Brive la Gaillarde, on enregistrait 48° au soleil et 36° à l'ombre. Tokyo vivait un cyclone. À Privas, 3 jeunes gens qui se baignaient s'étaient enlisés dans un torrent. On cherchait encore leurs corps. L'Espagne souffrait de la chaleur (43° à Cordoue), on dénombrait 4 morts par insolation. Alors, à Noirmoutier, en ce mois de juin, sans doute ne craignait-on pas les tempêtes. Et pourtant, à cette même date, le sous-marin Nautilus, à 2 500 kms de New York se trouvait aussi en difficulté (panne moteur).

Au départ de Noirmoutier, le 14 Juin 1931, le Saint Philbert, est parti vers 16 h en direction de Nantes, avec à son bord 467 excursionnistes quand une terrible tornade s'abat sur le vapeur et provoque le naufrage du streamer, au large de la Pointe St Gildas, à 8 miles de St Nazaire, en quelques secondes, sombrant près des Châteliers. 
le bateau est susceptible de transporter 500 personnes. 
À son bord, 80 enfants dont 30 de moins de 7 ans, en compagnie de leurs parents avaient pris place, tôt le matin, pour une excursion sur l'île de Noirmoutier. (Ils bénéficiaient de gratuité et ne figuraient pas dans le nombre de passagers indiqués).  La majeure partie de ces personnes appartenaient à la nouvelle société Les Loisirs (constituée par l'union des coopérateurs de Loire Inférieure et la Bourse du Travail de Nantes). 
itinéraire du bateau

Dans l'après-midi, la mer était devenue houleuse, des vents d'Ouest soufflaient en tempête. 29 des passagers souffrant du mal de mer, préférèrent rester sur l'île pour rentrer par la route en autocar ou attendre le lendemain, un retour par le passage du Gois, à marée basse. 

Vers 18 h, en arrivant au chenal, près de la bouée les Châteliers, un passage réputé dangereux dans l'embouchure, le bateau est pris en travers par de violentes lames et les passagers se rassemblent d'un même côté faisant peser tout leur poids à tribord, ce qui fit basculer le streamer de 32 m de long, emportant dans les flots le bateau et sa précieuse cargaison. Le naufrage fut extrêmement rapide. 
La mer couverte d'hommes et de femmes agitant éperdument les bras et hurlant d'épouvante  fut le dernier souvenir des rares rescapés.
Le sémaphore de St Gildas avertit les remorqueurs de St Nazaire. Les sauveteurs de l'Herbaudière se portèrent sur les lieux. Le Glazic et le Pornic y allèrent également.  8 hommes dont un polonais, un autrichien, un norvégien furent repêchés. 
Vers minuit 30, le St Christophe ramène, enroulés dans des toiles à voiles, les corps de 4 femmes qui furent, dans un immense silence, conduits à l'hôpital de St Nazaire. 
Trois autres cadavres avaient été déposés par la mer sur les plages de Préfailles à St Gildas. Aucun d'entre eux n'a de papiers sur lui. L'identification va être difficile. 

Pêcheurs, gendarmes, douaniers, s'emploient à la recherche de celles et ceux qui ont trouvé une mort si brutale.
À Nantes, quai de la Fosse, les familles attendent des nouvelles de leurs proches. 
Mais la première liste des survivants est restreinte. Les excursionnistes restés sur l'île et ayant pris le départ à pied le lendemain sont peu nombreux. Le maire de la Plaine-sur-mer a signalé que des objets, débris, avaient été rejetés sur les brisants. 
Dès le premier soir, une centaine de corps furent ramenés dans la gare de la Compagnie Transatlantique  sur le quai Pereire, en vue d'être identifiés, dans l'attente d'une mise en bière. Ils sont ensuite transportés à Nantes, où des chapelles ardentes ont été mises en place dans les salles du château.


Le 16 juin, la liste des passagers est diffusée dans les journaux. Les autorités sont aux aguets,  plusieurs contingents de gardes mobiles, d'agents de sûreté, car ils ont déjà repérés des individus, des "écumeurs", sur les plages à la recherche du moindre objet, bijou, papier d'identité leur permettant de s'enrichir ou de changer d'identité.
Le maire de Nantes a ouvert une souscription publique afin de venir en aide aux familles des victimes de la catastrophe. 
Parmi les survivants, Albert BERTHY raconte le naufrage, le sauvetage aussi et la perte de sa mère, ses deux soeurs et du fiancé de l'une d'elle. 
Certains corps restent non identifiés. D'autres ne réapparaissent pas avant le mois d'octobre sur le bord de mer. Les soeurs de M. BERTHY ne seront inhumées que fin Octobre et  début Novembre 1931.

Madame LAUNAY Anne Marie née à BOUVRON (44) en 1868 est l'une des victimes de ce drame. On notera que le risque bactériologique ou le risque par l'eau est grand (SOLEIL-NEPTUNE) en Maison 12 au carré d'URANUS.


La fille (1ère jumelle) du couple PINEAU-BRIAND, Suzanne née le 29 février 1924 et âgée de 7 ans au moment du drame. Elle sera retrouvée 7 jours plus tard quand la mer dépose son corps sur la commune de la Plaine sur Mer. 
Elle disposait d'un très beau thème. On remarque cependant le risque de mort accidentelle (URANUS en Maison 8), le danger par l'eau (MERCURE opposé à NEPTUNE) en Maison 12.


Les deux jumelles vont décéder avec leur mère durant ce voyage . Le père accablé par le chagrin décèdera un an et demi plus tard. 

Bonnes Recherches,
isalucy23@orange.fr

PARRICIDE à BONNEMAIN - la Roche Eslier -

BONJOUR,

Le 5 avril 1931, à BONNEMAIN (35), le corps de Jean Marie JOUQUAND est retrouvé sur la route.

Cet homme avait déjà fait la Une des journaux l'été dernier.










Les témoignages des filles JOUQUAND viennent interférer dans l'enquête afin de rétablir la vérité.









Le SOLEIL (7°07) du père est sujet au carré de NEPTUNE du moment (3°25)  et de VÉNUS (4°42) un des maîtres de la Maison 8. On notera que le SOLEIL dans une large conjonction (15°) en tant que luminaire à VÉNUS à la naissance, se trouve au carré de cette dernière au décès. 

À la naissance, le SOLEIL (7°07 SAGITTAIRE) est trigone à URANUS (15°14 LION) en Maison 7. Alors qu'au décès, le SOLEIL (14°03 BÉLIER) est conjoint à URANUS (15°15 BÉLIER). On notera donc qu'URANUS est trigone à sa position de naissance, ce qui s'avère être malgré tout un aspect harmonique.

À la naissance, le SOLEIL est au demi-carré de JUPITER. Au décès, le SOLEIL du jour est au carré de JUPITER du moment.

À la naissance, MARS (16°11 BALANCE) est en semi sextile (30°) de MERCURE (17°07 SCORPION) ; au décès, MARS (1°23 LION), en Maison 7, est au carré de MERCURE (1°53 TAUREAU), en Maison 3.

On relève qu'URANUS (15°15 BÉLIER) du jour est en opposition de MARS natal (16°11 BALANCE).

JUPITER et PLUTON sont dans un aspect de 150° à la naissance. Au décès, JUPITER et PLUTON sont dans l'orbe d'une conjonction. Dès lors, PLUTON se trouve dans l'orbe d'un carré à JUPITER natal. (et à MARS natal).

SATURNE (9°35 VERSEAU) est opposé à URANUS (15°14 LION) à la naissance. Au décès, SATURNE, en Maison 12, est carré à URANUS.

Bonnes recherches,

isalucy23@orange.fr