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Les restes d'un général de Napoléon rapatriés plus de 200 ans après sa mort en terre Russe.
Charles Étienne GUDIN de la Sablonnière est né à MONTARGIS (dans le Loiret) en 1768 dans une famille noble ; il est leur premier enfant.
L'acte de baptême à Ste Madeleine de MONTARGIS ne précise pas l'heure de naissance ; la naissance ayant eu lieu le même jour que le baptême, on peut supposer qu'elle était matinale ; ce thème-ci est établi pour 5 h.
Comme il se doit, il est élevé dans le but d'entrer à l'école militaire de Brienne. Son père est officier, contrôleur des aides -département Escuyer-
En 1782, Charles Étienne est affecté au corps royal de la Maison Rouge. Il rejoint son oncle au Régiment d'Artois et est nommé sous lieutenant en 1784. Titulaire deux ans plus tard, il est lieutenant en janvier 1791. À la fin de ce même mois, il est envoyé à St DOMINGUE combattre les insurgés. Il ne revient que 18 mois plus tard.
cette "activité militaire" correspond fort bien à l'aspect MARS opposé à SATURNE.....
HADÈS explique : "L'action violente tend à renverser toutes les oppositions. Il doit s'attendre face à un but qu'il ne perd jamais de vue, à de nombreuses oppositions sur la route du succès. Une énergie violente leur est donnée pour les vaincre.""il s'avère nécessaire de choisir une carrière où la violence à sa raison d'être"
Armée du Nord, Armée des Ardennes, il est bientôt Adjudant général chef de Brigade (Division Duhesme). Le 14 juillet 1796, il s'empare de Wolfach.
Il se fiance et se marie vers 1797 à Marie J.Caroline C. CREUTZER, sa cadette de 10 ans, (SOLEIL -MERCURE conjoints)
Général de brigade, il commande dans l'Armée du Danube puis l'Armée d'Helvétie.
En août 1799, il affronte les troupes de Souvarow, dans les Alpes. Il quitte l'Armée d'Helvétie pour celle du Rhin et devient chef d'État-Major......
il est le père de 5 enfants :
Charles Gabriel,(1798), Adèle et Mélanie,(1803) Jules Pierre,(1808) ...Aimée Louise naît l'année de son décès (1812).
En 1806, il combat les troupes de Prusse ; il est blessé au poignet.
Après la bataille d'Eylau en 1807, ses mérites lui valent de nombreux honneurs. Il est fait Comte de l'Empire le 7 juin 1808, Commandeur de l'ordre de St Henri de Saxe et Gouverneur du Château de Fontainebleau.
Il sera affecté à l'Armée d'Allemagne et sera sérieusement blessé (atteint de 5 balles) en Juillet 1809 à Wagram ; il sera fait Grand Aigle de la Légion d'Honneur le mois suivant.
À partir de Février 1810, il est affecté en Westphalie puis à Magdebourg.
Deux ans plus tard, il reprend le commandement de la 3ème Division du 1er Corps et pénètre en Russie.
En Juillet 1812, NAPOLÉON lui promet le bâton de Maréchal de France.
Trois semaines plus tard, ils sont devant Smolensk. Le 17 août, ils attaquent Mecislaw à 15 h précises. Les russes sont nombreux à leur faire face. La Division Friant rejoint la sienne. Nouvelle victoire. Trois jours plus tard, il est envoyé en renfort au Maréchal NEY.
Il s'agira de son dernier combat. Il sera blessé par un boulet ricochant qui lui enlève une cuisse et fracasse l'autre jambe. Se sentant perdu, il passe le commandement au Général GÉRARD.
Transporté par ses soldats à la plus proche ambulance, il sera amputé de la jambe gauche.
(MARS en SAGITTAIRE (cuisse, artère fémorale, foie) et URANUS opposé à JUPITER -opération chirurgicale (foie artère, ...)
7 000 hommes mourront de part et d'autre.
L'empereur passera en revue ses vaillants survivants.
GUDIN sera transporté à Smolensk où il s'entretiendra quelques instants avec le Maréchal DAVOUT qui ne pourra retenir ses larmes.
Celui-ci écrira à son épouse et lui confiera la charge de prévenir Marie Jeannette Caroline épouse GUDIN du décès de son bien estimable mari, dans un combat où sa Division s'est couverte de gloire.
Charles Étienne GUDIN est mort, à 44 ans, le 22 août 1812, après que l'Empereur lui ait rendu visite.
NAPOLÉON lui fera une oraison dans son Bulletin daté du 23 du même mois.
Le Général GUDIN sera enseveli au Sud Est de la ville, dans le grand bastion.
Le Général LEJEUNE raconte :
« Le général Gudin, celui peut-être de nos généraux dont le mérite et le caractère donnaient alors à l’armée les plus hautes espérances, avait été tué dans cette bataille. Ses obsèques eurent lieu dans la journée du 21, et je fus chargé de les diriger. Le faubourg, sur la rive droite du Dniepr, était complètement incendié ; les deux tiers de la ville de Smolensk étaient encore en flammes ; et, tandis que l’on cherchait à arracher au feu le reste des énormes approvisionnements des Russes, tandis que mes camarades du génie rétablissaient le grand pont brûlé, je dirigeais le convoi funèbre sur le grand bastion, au sud-est de la ville. »
Sa Division éleva un mausolée en forme d'étoile faite de fusils brisés placés sur son corps.
Deux ans après sa découverte, le corps a été restitué à la France, mardi 13 Juillet 2021.
Bonne Lecture,
isalucy23@orange.fr
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