PLUTON en Maison 12

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PLUTON en Maison 12

Selon Didier COLIN, la présence de cette planète dans ce secteur révèle que la personne aspire au Sublime, qu'elle désire que sa vie sorte de l'ordinaire afin de connaître des moments inoubliables.

Se détachant de la réalité, il serait un "Anti-Tout", se plaçant à contre courant de son milieu.

Les PARKER, Julia et Derek, prétendent que la personne à tendance à se renfermer sur elle-même et à s'isoler totalement du monde et de ses proches. Entourée d'une aura mystérieuse, elle peut en user avec grand profit.

HADÈS annonce que des inimitiés secrètes, assez vagues sont le résultat de cette position.
Les relations amoureuses et sexuelles étant source d'épreuves.

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Émilie Marie Rose BROCHARD est née à Chanteloup (35) sous le signe des GÉMEAUX, le 9 juin 1883

Elle a plusieurs frères et soeurs. L'un d'eux : Alfred, son cadet de 6 ans, né en 1889 meurt au lendemain de ses 28 ans, tué à l'ennemi, dans la Meuse, lors de la Première Guerre Mondiale. 

Dans son thème on notera un amas planétaire (6 planètes réparties sur deux signes) en Maison 12 

On note un net manque de FEU (1 planète : la LUNE LION)

4 planètes se trouvent en GÉMEAUX.  URANUS fait un carré au SOLEIL et à MERCURE.

Le MC est au carré de SATURNE et de PLUTON

MARS est au carré de la LUNE pouvant rendre la vie en communauté ou en famille, difficile.

Très jeune, Émilie est placée comme bonne à tout faire, à Loudéac. 

À 17 ans, lasse de la vie provinciale, elle part pour la capitale. À Paris, elle trouve assez rapidement une nouvelle place, rue de la Pompe bien qu'elle ne sache ni lire, ni écrire. 

La servante se lasse bientôt de ce travail  et sans prévenir personne, elle se tourne vers la religion. 

En 1908, elle est novice dans la Congrégation de l'Enfant Jésus au 3 impasse du Maine (quartier Montparnasse). 

Quelques mois plus tard, elle est envoyée au siège de la Communauté, à Neufchâtel en saunois (dans la Sarthe). Elle aura quitté les lieux avant même qu'elle n'y soit recensée en 1911.

Elle ne peut se soumettre à la rigueur de la discipline. Elle quitte brusquement les lieux. La Supérieure par noblesse d'âme ne signalera pas son départ comme une fugue mais plutôt comme un renoncement à cette destinée par manque de vocation.

Elle est repartie dans la capitale ; elle loge d'abord au 2 rue de la Barouillère dans le 6ème arrondissement. En 1912, elle loge 47 boulevard du Montparnasse. Elle a retrouvé quelques jeunes filles ayant abandonné le voile ou tout simplement renvoyées. Elles ont formé une sorte de communauté où l'on trouve quelques garde-malades ; elles ont gardé par habitude leur habit de religieuse et à l'occasion, elles quêtent pour subvenir à leurs besoins. 

Émilie s'est fait un ami et vit quelques temps auprès de lui. 

La guerre est déclarée et elle occupe régulièrement un poste de garde-malades.

C'est à cette période-là que son jeune frère, Alfred, né en septembre 1889 envoyé sur le front est tué à l'ennemi au lendemain de ses 28 ans. L'a-t-elle su ? L'aura-t-elle appris ? 

La guerre terminée, elle aura plus de mal à trouver un emploi. Elle est arrêtée à la suite de plusieurs infractions à la Loi (mendicité, vol,..).

En 1926, elle fait un séjour en prison à St Lazare (SATURNE en Maison 12)

Après quelques mois de ce séjour carcéral, elle reprend son "habit" et se remet à quêter pour "ses pauvres" ; elle accepte tous les dons (monnaie, nourriture, vêtements et même du rhum !).

Désormais, elle vit seule et reçoit du courrier au 5 rue d'Alençon chez la concierge. Elle ne répond à personne, ne sort que très peu. Elle peut disparaître plusieurs jours et réapparaître aussi silencieusement. 

Certains se souviennent l'avoir vu pour la dernière fois en Octobre 1931....

On a retrouvé son corps desséché le 29 septembre 1932 dans son logement parisien, au 47 Boulevard du Montparnasse. 

Bonne Lecture.

isalucy23@orange.fr