BONJOUR,
Le Juge Jules QUESNAY de BEAUREPAIRE est né le 2 Juillet 1834 à 3 h 30 à SAUMUR (49) .
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Nature excessive souvent agressive, au caractère dit difficile.
On est plus doué pour souiller, salir, détruire que pour créer.
On est inspiré par des conceptions de mauvais goût.
Son SOLEIL carré à PLUTON laisse supposer qu'une transformation notable de son activité aura bien lieu.
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Son père lui-même est Juge, substitut du Procureur ; ce dernier décède en 1863 ; sa mère, elle, est décédée 9 ans plus tôt, alors qu'il n'avait que 18 ans. Elle n'aura pas l'occasion de le voir prêter serment ni de le voir plaider à Saumur.
Sa soeur : Joséphine meurt à 17 ans. (MERCURE carré à MARS) et SOLEIL (Me de 3) au carré de PLUTON (Me de 6)
Il fait déjà paraître des articles historiques dans la presse et des portraits acerbes et souvent médisants de personnalités politiques ou juridiques. Ces personnalités s'en souviendront plus tard et c'est à elles qu'il devra son discrédit.
La Guerre de 1870 a interrompu la carrière de Procureur Impérial de Jules QUESNAY de BEAUREPAIRE, à Mamers.
À son retour, s'estimant mal récompensé de ses faits d'armes, il finit par donner sa démission de la Magistrature. Dans le même temps, il fait paraître "Histoire d'un homme de bonne volonté"et "Appel d'un volontaire aux patriotes"
Il reviendra sur cette position un an plus tard contre l'avis du 1er Président de la Cour d'Appel de CAEN. mais il aura l'occasion de démissionner deux autres fois de ses fonctions suite à des conflits importants.
Son frère aîné, Phillibert Alfred, est militaire et peintre. Il devient maître de dessin à l'école Polytechnique ; il se marie à St MALO en 1871 avec Henriette PERAL ; après avoir démissionné, il expose ses oeuvres (1874).
C'est à cette époque que le Juge qui demeure à St LONGIS, épouse au MANS, Georgette Armandine RUBILLARD de 16 ans sa cadette, fille de Député
Il devient alors Conseiller de la SARTHE. Mais battu aux Élections de 1877 contre le Duc De La ROCHEFOUCAULD, il reprend ses fonctions de substitut en 1879 dans la capitale puis il est nommé Procureur Général à RENNES, deux ans plus tard. Deux ans encore (1881) et il retrouve PARIS en tant qu'avocat Général ; il continue de faire paraître des ouvrages littéraires (le Forestier, Histoire du vieux temps) puis occupe le poste de Procureur en 1889 avant d'être nommé Procureur de la Cour de cassation en 1892.
C'est là qu'intervient le scandale de PANAMA (l'argent de la Cie en vue de financer le percement du canal de PANAMA aurait financé des journaux et alimenté des caisses électorales). Il est pris dans la tourmente.
Il lui faudra 6 ans pour se faire reconnaître non concerné dans cette affaire. Il fera afficher l'arrêt de sa réhabilitation.
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Quand le Milieu du Ciel ou Maison 10 se trouve dans le signe des POISSONS ......
Le Milieu du Ciel indique les aspirations profondes.
Certains disent qu'il y a identification entre le natif (ou la native) et les professions associées à ce signe.
Quand le Milieu du Ciel est en POISSONS signe idéaliste, rêveur, généreux dans l'âme, parfois artiste
à quoi peut-on s'attendre ?
Des hauts et des bas sans doute. Un peu comme la vague...le haut et le creux de la vague.
Les aspirations sont élevées....tant d'ailleurs qu'elles le sont peut-être trop voire même déraisonnables ou inaccessibles.
Avec les POISSONS, le monde de l'hôpital n'est pas très loin.
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De retour dans ses fonctions, il dirige l'accusation lors de la demande de réhabilitation de DREYFUS
Il démissionnera à nouveau et rejoindra un groupe de nationalistes. Mais les propos qu'il a eu vis-à-vis de certains de ses collègues de la Chambre criminelle feront qu'il se retrouvera bien isolé.
Il se met à l'ouvrage (souvenirs littéraires) et collabore à plusieurs revues. (Revue de Paris, Revue Bleue, Revue de famille, la chasse illustrée, l'Écho de Paris....) et écrit sous 2 pseudonymes "Jules de GLOUVET""Lucie HERPIN" dès 1870 (sa fonction dans la Magistrature ne lui permettant pas d'utiliser son patronyme)
Son beau-père, RUBILLARD Anselme,(LAVAL 26-09-1826) Homme politique et ancien maire du MANS, décède en 1905.
Jules QUESNAY de BEAUREPAIRE dont on dit qu'il vit en reclus et dans le dénuement, meurt en 1923, laissant à son épouse avec qui il était marié sous contrat une somme extrêmement conséquente d'actif. Dans le recensement de 1921, de Vitray sous l'Aigle, dans l'Orne, il figure bien auprès de son épouse, dans le bourg, entouré d'un domestique et d'un jardinier.
En 1936, son épouse y vit toujours entourée d'une cuisinière et d'une employée.
Bonne Lecture,
Évelyne LUCAS
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