lundi 31 juillet 2023

Lys GAUTHY

BONJOUR,

Née à LEVALLOIS PERRET, le 14 février 1900 ( à 8 h) sous le nom de GAUTHIER Alice,


sa mère est couturière et c'est donc tout naturellement qu'elle le devient après avoir suivi des cours de dactylographie. Par la suite, elle  est vendeuse dans un grand magasin et pour une modiste.
Attirée par le chant depuis sa plus tendre enfance, là encore, elle prend des cours et en 1924, elle est chanteuse de music-hall,



sous le pseudo de : Lys GAUTY, elle devient chanteuse et comédienne. En 1926, à BRUXELLES, à PARIS. D'elle, on dit qu'elle a la voix agréable et chaude, des gestes harmonieux, justes.

Native du VERSEAU -où l'on trouve un amas de 3 planètes- elle est ASC POISSONS

L'ASC POISSONS laisse souvent apparaître un teint clair voir blanc ; on peut lire dans la Presse : "la robe de soie qui moule son élégante silhouette accuse encore la blancheur de ses épaules, la pâleur de son visage régulier,.....sa mimique à la fois subtile et dépouillée....fait sensation." 

En 1925, elle a épousé celui qui devient son mentor : Gaston GROËNER, agent commercial puis Directeur de Théâtre, de 12 ans, son aîné.

Paradis du rêve, Vendetta, le chant de Barbara, la fiancée du pirate et le chaland qui passe


Cinq ans plus tard, elle est sur le grand écran des cinémas. 

Sa carrière est saluée de nombreux succès (grand Prix du Disque en 1933, Reine des 6 jours au Vel d'Hiv, 1934 et 1935) On l'apprécie beaucoup à l'étranger : Pays Bas, Angleterre.

1938, Norbert GLANZBERG lui écrit : le bonheur est entré dans mon coeur.


La Seconde Guerre a éclaté alors qu'elle démarre une tournée en Amérique du Sud. Elle reviendra quelques temps plus tard et s'installera en Normandie. 

En Juillet 1941, elle est dans l'attente du retour de son frère Eugène fait prisonnier, de retour dans la capitale où il est prévu qu'elle donne un récital à Pleyel.


Mais à la fin de la guerre, pour avoir participé à des spectacles, des tournées organisées par l'ennemi allemand en place, gérées par "kraft durch Freude" (la Force par la Joie) durant laquelle elle se produit devant les expatriés, elle voit sa carrière s'interrompre. Elle est mise à l'index.

En 1947, elle divorce  de Gaston GROËNER et poursuit une carrière musicale en dehors de la capitale, entre 1949 et 1951. Elle est passée à l'opérette. Elle ouvre un cabaret à NICE.

En 1953, elle se lance dans la création d'une école de chant.

Plus tard, elle entreprend d'ouvrir une agence immobilière à Monte Carlo (MONACO).

Elle meurt à 94 ans. Elle est inhumée en Saône et Loire où elle résidait fréquemment.

Bonne Lecture,

isalucy23@orange.fr


dimanche 30 juillet 2023

Il a suffi d'une fraction de seconde....

BONJOUR,

Charles GÉRARDIN est né le 24 septembre 1921 (16 h 30) à PARIS, Rue Charcot.


Né sous le signe d'AIR de la BALANCE, son SOLEIL, en Maison 8, est conjoint à JUPITER et à SATURNE, qui eux se trouvent en signe de TERRE, en VIERGE au carré d'un autre luminaire : la LUNE. Cette conjonction n'est donc pas des plus favorables. 
MERCURE ne reçoit qu'un bel aspect en sextile de VÉNUS 
VÉNUS qui se trouve sur le 28° LION, degré d'un redoutable inconnu est dans une conjonction à MARS dans un autre signe. 
On remarque immédiatement l'opposition MARS URANUS qui crée un risque accidentel ou même relationnel (puisque la planète se trouve en Maison 7) important.


Les éléments qui dominent : l'AIR (3 + ASC) devant la TERRE (3), l'EAU (M.C. + 2), le FEU (2)

La BALANCE est attachée à l'équilibre, la Justice, le bon droit. Elle est à mettre en relation avec la Maison 7.  Il n'est pas rare que l'on trouve les natifs ou natives de ces signes avec un binôme, un coach, en couple, associé(e)s, ... 

Charles commence des études de droit puis exerce la profession de peintre comme son père. 
SOLEIL conjoint à JUPITER en plus de donner un intérêt pour les voyages, l'Étranger, le Droit ou la Loi, amène un intérêt pour les sports et la médecine. Certains journaux prétendent en effet qu'il était étudiant en médecine.

Stéphane HÉGÉDUS était le partenaire de scène de notre natif. Tout aussi sportif mais plus large. Ils sont trapézistes et travaillent sans filet. Leur numéro réclame un travail de groupe. Il ne s'agit pas seulement d'exhiber sa force physique. 
En 1935, ils ont signé avec le cirque MÉDRANO en ALLEMAGNE.
Leur numéro est d'une incontestable beauté plastique. L'attrait émotionnel est important. 

Le nom CLERANS est dû à une écuyère du cirque de BUDAPEST : Clara.

Leurs contorsions, planches, saut en ciseau, tractions, suspensions ne suffisant pas au public alors leurs prouesses sont devenues très audacieuses. Le saut de la Mort est l'intérêt principal du spectacle ; le public retient son souffle, quand les jambes prises dans une barre du cadre, "le porteur" corps allongé, perpendiculaire à son partenaire ("le voltigeur") debout en haut du portique,  lui tend les mains, s'élance dans une demi-volte latérale, en plongeant la tête au-dessus du "porteur" qui va devoir le rattraper.



Ces exercices réclament une bonne préparation, un bon état physique, beaucoup d'assurance, une grande concentration et une grande confiance dans son partenaire.

Ce jour-là, "il est parti une fraction de seconde trop tard," dira "le porteur". Stéphane HÉGÉDUS tentera de le rattraper par le maillot, la ceinture...mais celle-ci craque. 
Charles GIRARDIN s'est écrasé au sol. Son corps brisé fut emporté à l'hôpital BICHAT. Charles GIRARDIN y fut déclaré mort à 17 h 15.

Le 7 Juillet 1946 à 17 h 15,
le SOLEIL est en CANCER (14°56) en Maison 6, 
la LUNE vient de passer en SCORPION (1°24) en Maison 8. 
MERCURE et PLUTON sont sur le même degré en LION (10°37..10°54) en Maison 7 en semi sextile (30°) à la position de PLUTON natal, Maître de la Maison 10. 
VÉNUS (22°54 LION) en Maison 7, est sextile à MERCURE natal. 
MARS (10°01 en VIERGE) est sextile à PLUTON natal. Il active l'opposition d'URANUS.
JUPITER en BALANCE (18°13)-deuxième maître de la Maison 10- est  en Maison 8. 
NEPTUNE (5°57 BALANCE) maître de la maison 2 est en Maison 8
SATURNE (26°40 CANCER), maître de la Maison 12, fait un sextile à sa position de naissance et un carré à MERCURE natal. Il est également dans une opposition à l'ASC.
URANUS en GÉMEAUX (19°13) Maître de l'ASC est sur la fin de la Maison 4.


Après son décès, son partenaire reprendra le numéro avec un autre "voltigeur" puis un second.

Stéphane HÉGÉDUS meurt dans des conditions similaires, à CHICAGO, le 22 juillet 1952.


Bonnes Recherches.

samedi 29 juillet 2023

Madeleine CARROLL

BONJOUR,

Mi américaine-Mi française, l'actrice Édith Madeleine CARROLL est née en 1906 à Birmingham, en Angleterre, le 26 février. (15 H selon Astrothème) sous le signe des POISSONS

Son ASC LION -signe de FEU- réchauffe et rehausse le teint clair du POISSONS -signe d'EAU-.
Éléments EAU : 5 devancent le FEU : ASC, M.C., MARS et LUNE soit 4, la TERRE (1) et l'AIR (1)
Avec une majorité de planètes en signes d'EAU la personne est généralement sensible, émotive car elle ressent et fait preuve de tolérance ; la mémoire a de l'importance (souvenirs, impressions reçues...) ; imaginative, elle peut s'abandonner à la vie intérieure, le rêve, la contemplation. 
L'élément EAU convient bien aux actrices, poètes, ...

Sa mère, Anne Marie Charlotte Hélène TUAILLON, 26 ans, est de FRESNES. Son père, John, 33 ans, est professeur. Mariés en FRANCE, à FRESNES, durant les vacances de 1904, ils vivront en GRANDE BRETAGNE où leurs enfants naîtront.

Madeleine suit des études de langues dont elle est diplômée.(LUNE en Maison 9 -langues mortes-, longs voyages, peut ne pas tenir en place, ...). 

Elle enseigne bientôt dans une école d'HOVE dans le Sussex.

C'est sa mère qui l'accompagne à son premier concours de beauté et en 1927 contre l'avis de son père et le soutien de sa mère, elle obtient un emploi dans la compagnie de Seymour HICKS abandonnant ainsi ses fonctions d'enseignante.

MARS en Maison 9 incite à faire des études  et des voyages d'autant que son SOLEIL est bien aspecté. Maître de la Maison 10 en Maison 9 : Les longs voyages contribueront à la réussite professionnelle qui peut d'ailleurs avoir lieu à l'Étranger. 

Elle apparaît dans plusieurs films muets : The guns of Loos et en 1928 What money can buy,  The first born (écrit par l'épouse d'HITCHCOCK) Not to stupid tourné en FRANCE ; encore deux films muets et en alternance entre la FRANCE et la GRANDE BRETAGNE, elle tourne ou joue sur scène et signe bientôt un contrat avec GAUMONT (britannique).

Les photos de Mode à l'époque sont d'usage et c'est magnifiquement coiffée et habillée qu'elle prête son charmant visage aux photographes. Ainsi, elle fera la couverture ne nombreux magazines.
L'ASC LION et la conjonction SOLEIL, MERCURE, VÉNUS au sextile d'URANUS et au trigone de NEPTUNE y sont pour beaucoup multipliant les possibilités. 

 

En Août 1931, elle épouse, à 25 ans, le colonel Philip ASTLEY alors qu'elle est Madame GUILLOTINE et Lady ROCHESTER dans The written Law

Elle poursuit une carrière déjà bien lancée : I was a spy (1933), the world moves on (1934) au côté de Franchot TONE, connu pour ses rôles de gentleman 

En 1934, elle s'offre une propriété à CALONGE sur le littoral de la Costa Brava. 

On la verra dans un film dramatique britannique : Loves of the dictator (1935) ; l'année suivante, elle tourne le pacte (1936)

le pacte - 1936

En 1936, elle est aussi Mme AMES, une mondaine accusée du meurtre de son mari, dans le film The case Against Mrs AMES qui enregistre une perte conséquente

La guerre civile en ESPAGNE a éclaté (1936-1939) et elle ne peut se rendre dans sa propriété de CALONGE.

Alfred HITCHCOCK la met en vedette dans  deux films d'espionnage
1935
 
1936

puis c'est auprès de Dick POWELL qu'on la voit dans le film : sur l'avenue et avec Gary COOPER, dans un film de guerre et d'aventures : Le général est mort à l'aube, suivi d'une romance musicale avec pour partenaire Francis LEDERER : it's all yours et aux côtés de Ronald COLMAN, Le prisonnier de Zenda  un film de roi, princesse, film qui reçoit de très bonnes critiques à sa sortie.

Ronald COLMAN et Madeleine CARROLL

Elle enchaîne avec pour partenaire, un acteur de bel prestance (1,90 m) qui a déjà tourné deux films musicaux  avec Claudette COLBERT : Fred Mac MURRAY ; l'acteur, réformé, n'a pas été enrôlé dans l'armée, le voilà libre pour tourner. C'est donc avec lui, qu'elle tourne 4 comédies  Femme du MondeHoneymoon in BALI (en 1939) VirginiaUne nuit à Lisbonne (en 1941) Sous le ciel de Polynésie ; en 1940, on l'aura aussi vu auprès de Gary COOPER dans un film d'aventures en partie tourné au CANADA : les Tuniques écarlates.


En 1939, elle participe à des émissions radiophoniques sur NBC.

En 1941, c'est avec un humoriste de grand talent : Bob HOPE qu'elle tourne aussi la blonde de mes rêves. 

Le 14 février 1942, (à cette date 4 planètes sont en VERSEAU en Maison 7 mais JUPITER est carré à VÉNUS natale, SATURNE transitant Lilith natale est en demi-sextile au M.C.) elle épouse Sterling Relyea WALTER HAYDEN de 10 ans son cadet (son nom de naissance serait John HAMILTON). Ils sont tombés amoureux, deux ans plus tôt, sur le tournage du film Virginia ; ils enchaînent avec Bahama Passage. 

Mais, l'acteur rejoint les Marines volontairement et cet éloignement va mettre à mal leur union. L'acteur a la passion des voiliers, ses connaissances des bateaux lui seront utiles dans les tâches qui lui seront confiées en mer Adriatique afin d'éviter les patrouilleurs allemands. (La carrière de l'acteur qui se trouve interrompue ne reprendra réellement qu'en 1950.)

En 1942, Madeleine CARROLL vient en EUROPE, auprès de sa mère. Sa jeune soeur, Marguerite, vient de mourir sous les bombardements de LONDRES.
PLUTON en GÉMEAUX, MERCURE en Maison 8, 1er et 2ème maîtres de la Maison 3 en Maison 8, 

Elle ne serait pas une vraie "POISSONS" si elle n'avait pas ressentie le besoin de s'investir dans une tâche de secours, une fonction humanitaire. Elle se tourne tout naturellement vers les blessés et les enfants déportés, déplacés ou mutilés.

En 1944, c'est encore dans une émission régulière radiophonique qu'on l'entend. Elle est animatrice de this is the story où des romans sont mis en scène.

En mars 1945, la presse annonce le retour de la star en FRANCE ; l'actrice participe à l'effort de guerre.


Sa participation à cette action avec la Croix Rouge, lui vaudra d'être décorée de la Légion d'Honneur (1946) et de recevoir plus tard la Médaille de la Liberté américaine (pour avoir abandonné sa carrière et avec beaucoup de dévouement participé sur les lignes de feu dans les trains de la Croix Rouge en ITALIE). Elle a d'ailleurs abandonné une de ses propriétés en FRANCE pour y héberger une centaine d'orphelins. 

En FRANCE, elle signe un nouveau mariage ; la belle actrice blonde épouse le 13 juillet 1946, à PARIS (4ème) -avec contrat- le cinéaste français Henri Albert Sylvestre LAVOREL originaire d'ANNECY, âgé de 32 ans, soit son cadet de 8 ans. Elle reste domiciliée dans le CONNECTICUT et vit à PARIS, 18 Quai d'Orléans.

Ensemble, ils tourneront un documentaire qui financera largement les prothèses dont avaient besoin les jeunes enfants blessés durant la guerre.

Elle poursuit sa carrière cinématographique ; elle sera Magda dans  l'orphelin (1947) et tourne en SUISSE un film britannique : White Cradle Inn

Aux États Unis, elle tourne aux côtés de Fred Mac MURRAY un nouveau film : An innocent affair.

En 1948, elle est sur scène à Broadway

En 1949, abandonnant l'idée de vivre sur la Costa Brava, elle déménage pour MARBELLA. Son couple bat de l'aile et ils se sépareront bientôt.

En 1950, elle tourne avec Georges SANDERS, L'éventail de Lady WINDERMERE (the Fan) son dernier film

En juillet 1950, c'est un nouveau divorce pour, épouser à New York,  André HEISKELL, éditeur de Life.

En 1951, elle met au monde une fille : Anne Madeleine. 

Durant deux ans, entre 1957 et 1959, elle renouvelle son expérience radiophonique.

Elle retourne à PARIS dans les années 1960 ; ils divorceront en 1965. Elle s'installera définitivement en ESPAGNE avec sa mère et sa fille. 

Sa mère décèdera en 1975. 

Sa fille meurt en 1983, à 32 ans, à New York. 

Madeleine CARROLL décède le 2 octobre 1987 à MARBELLA et est inhumée en CATALOGNE (à CALONGE)

Bonne Lecture,

isalucy23@orange.fr

jeudi 27 juillet 2023

Louis AIMAR, coureur cycliste

BONJOUR,

Courir, pédaler, c'était également se montrer endurant.

Le signe le plus endurant est sans doute le CAPRICORNE dont le Maître est SATURNE (le roc).

Louis AIMAR est italien. Il est né le 3 janvier 1911 à PAGNO
Ne connaissant pas l'heure de naissance, son thème n'est pas orienté. 

On remarquera cependant un amoncellement (stellium) de 4  planètes en CAPRICORNE, signe de TERRE -élément dominant devant le FEU (2), l'EAU (2), l'AIR(2).
Le SOLEIL dans une large conjonction à VÉNUS est sextile à JUPITER.
VÉNUS, URANUS, MERCURE conjoints sont cependant au carré de SATURNE et en opposition de NEPTUNE.

Il a débuté dans le cyclisme quand ses parents se sont installés sur MARSEILLE en 1930 sous la casaque rouge et blanche du lion du Cyclo Club. C'est un solide gaillard qui gagne des points progressivement, en bon rouleur devant des coureurs (LOUCHE, DELISLE, YVAN) plus rapides pourtant.
Dès sa deuxième année de course, il est respecté, gagnant le Grand Prix de St Henri, le Grand Prix de Bandol, le Grand Prix de Mondragon (1931), ....
Il monte toujours plus haut, s'affirme l'année d'après avec 8 succès.
Circuit du Mont Blanc en 1934 parmi ses 7 autres victoires
1935, il tentera d'éviter ses obligations militaires par divers recours....Sans succès.
Il revient en 1936 plus difficilement.
En 1937, incontestablement, il est en bien meilleure position pour emporter le Critérium de Printemps, le Grand Prix de Grans ou encore le MARSEILLE-ALÈS.
Mieux encore l'année suivante.
On le dit spécialiste des courses par étapes, il est également considéré comme un "rouleur"



 Journal du 24Juillet 1941

quelques jours de vacances pour "le phénomène de la poursuite" qui est l'heureux papa d'un petit Louis

Louis AIMAR est décédé à l'âge de 94 ans.

Bonnes Recherches,

isalucy23@orange.fr

mercredi 26 juillet 2023

Le bagne pour QUATRESOUS

BONJOUR,

Jean Marie Joseph QUATRESOUS est né le 20 mai 1877 (13 H) à Medeyrolles dans le Puy de Dôme au Bordel. 



Thème de Jean Marie Joseph QUATRESOUS


Marié le 28 avril 1906 à Medeyrolles à Marie CHELLES née le 16 décembre 1883 (11 H) au même lieu. La dot de la mariée n'est pas très conséquente semble-t-il. Moins que ce que notre auvergnat aurait souhaité. Il faut dire que les parents de la mariée on donné la main de leur fille à regret.


thème de Marie CHELLES

Elle est la fille de Jean Marie Joseph CHELLE né le 20 Octobre 1848 (22 H) et de Jeanne Marie Philomène BRET née le 20 avril 1854 (2 H) qui sont retrouvés morts dans leur maison le 21 Juin 1906 avec leur plus jeune fille : Marie Marguerite CHELLE née le 3 avril 1892 (22 H).

Tous les trois ont été massacrés dans leur chambre. 


Jean Marie Joseph QUATRESOUS et Marie CHELLES sont mariés depuis moins de deux mois. L'enquête sera menée rapidement par les forces de l'ordre puisque le 29 juin 1906, soit une semaine après la disparition de ces 3 personnes, on arrête le présumé coupable.


En apprenant le nom du meurtrier Marie CHELLES est effondrée. Un an plus tard, elle sera divorcée.




À cette période-là, son époux Jean Marie Joseph QUATRESOUS, qui a été jugé coupable du triple meurtre et a évité la guillotine, embarquera sur La Loire en direction de la GUYANE où il séjournera pour effectuer sa condamnation : Travaux Forcés à perpétuité.

Le 19 octobre 1916, alors que la FRANCE est en pleine guerre et subit également le fléau de "la grippe espagnole" Jean Marie Joseph QUATRESOUS s'évade.....On ne le retrouvera jamais.

thème du père : Jean Marie Joseph CHELLE né le 20-Octobre-1848 (22 H) à Medeyrolles


Thème de la mère : BRET Jeanne Marie Philomène née le 20 avril 1854 (2 H) à Medeyrolles



Thème de la benjamine : Marie Marguerite CHELLES née le 03 avril 1892 (22 H) à Medeyrolles.


Bonnes Recherches,

isalucy23@orange.fr

mardi 25 juillet 2023

Les "Thénardier" de COURBIÈRE

BONJOUR,

En 1849, François MORANGE, 66 ans, veuf depuis plusieurs années, est couvert de dettes. Afin de régler sa situation, il va passer un accord avec son fils (et héritier). 

Contre tous ses biens, son fils : Maurice, 41 ans, lui versera la somme de 600 francs servant à apurer son "ardoise" ; en contrepartie, le père lui donnera le prix de son travail mais restera vivre auprès de lui à COURBIÈRE au hameau de Lanaud où il aura le gîte et le couvert.

Si le fils, Maurice MORANGE a accepté cet accord, il n'en est pas de même de sa bru : Jeanne AGIER, 43 ans, qui n'apprécie pas ce marché de dupes. Et c'est bien vertement que durant les 3 ans qui vont suivre qu'elle va faire comprendre à son beau-père qu'il la dérange.

François MORANGE est né le 4 janvier 1783 (21 H) à COURPIÈRE (Puy de Dôme)

La Maison 5 (plaisirs, jeux, enfants...) est très largement occupée puisqu'on y trouve pas moins de 6 planètes. En CAPRICORNE, on devrait avoir un individu style bon chic, bon genre, surveillant l'éducation de sa progéniture, attaché aux principes et traditions.
Mais dans ce signe, la maison 5 est en contradiction entre la notion de plaisir et la notion de sérieux que sous entend le signe du CAPRICORNE.
Les luminaires sont présents associés à VÉNUS et JUPITER dans cette maison : les distractions en tous genres sont très appréciées.
L'enthousiasme et l'optimisme ont pu être excessifs. 
MERCURE est conjoint à SATURNE en opposition d'URANUS.
le SOLEIL est au carré de NEPTUNE : on se leurre, on fait des erreurs.
On peut avoir le goût de la dépense (Me de 2 en Maison 5)
MARS est sur le 28° SCORPION
Dans une cour de ferme, la volaille épouvantée s'égaille devant un loup qui s'enfuit emportant une oie à sa gueule, tandis que, plus loin, un autre loup debout hurle sur le cadavre d'un cheval.
le Me de la Maison 12 est en Maison 5 ainsi que PLUTON ce qui laisse supposer que les épreuves viennent par les enfants - qu'un enfant parfois représente son propre ennemi. 

**********

Dès lors qu'il a passé cet accord avec son fils, sa vie devient un calvaire. Plus aucun égard, plus de marque de déférence à son encontre. De jour en jour, la rancoeur fait place à la violence. Sa bru fait naître des querelles entre les deux hommes. Plus d'une fois, il est mis hors du logis et doit se réfugier chez un voisin. Quand il tente de revenir, Jeanne AGIER s'y oppose et l'injurie. Elle va jusqu'à proférer des menaces. Les voisins sont témoins des mauvais traitements qui lui sont réservés. Manque de nourriture, traces de coups reçus, rejet quasi permanent de la maison.


Maurice MORANGE est né le 6 mars 1808 (2 H) à COURPIÈRE.






En 1831, il a épousé Jeanne AGIER de deux ans son aînée. Elle est née le 26 mars 1806 à SERMENTIZON (18 H).
le SOLEIL sur le 5° BÉLIER degré de persévérance, de ténacité. Caractère ambitieux. Besoin de grimper, de progresser. On sait affronter les épreuves. Incertitude et Péril.



Le 17 février 1852, un cultivateur fait une macabre découverte. Le long des berges de la DORE, il aperçoit le corps d'un homme. Son visage est défiguré, il manque une partie du crâne. Cependant, il n'y a pas de doute.  Il s'agit bien du père MORANGE. L'homme a été étranglé, on lui a fracassé la tête. 

Maurice MORANGE et son épouse sont immédiatement soupçonnés et arrêtés. Le fils ne tarde pas à avouer avoir étranglé son père pour faire cesser ses récriminations. Puis après l'avoir chargé sur ses épaule, il l'a porté dans la DORE afin que l'on pense à un accident. Il jure ne pas être responsable des blessures de la face et des jambes.

Le 17 mai, soit 3 mois après leur arrestation, ils sont tous les deux présents à leur procès. Durant les interrogatoires, le fils assurera que son épouse ignorait les faits. 
Plus plus tard, il lâchera : 
-"Malheureuse, c'est Toi qui m'as conduit où je suis !"

La Cour en effet reconnaît que le bras du fils a été dirigé par la mégère qui l'accompagne. Vêtue de noir pour l'occasion, Jeanne AGIER doit faire face à ses accusateurs ; et ils sont nombreux. Reprenant le déroulement de la dernière soirée de la victime, l'avocat général, qu'elle est bien présente dans la pièce entourée d'autres voisines. Le repas eut lieu à 20 H. C'est vers 23 H que le vieil homme fut achevé alors que son mari fait appel à elle pour le seconder.
Pour cela, il va réclamer l'enfermement à vie dans une maison pénitentiaire.

Maurice MORANGE accusé de parricide avec préméditation est condamné à avoir la tête tranchée.


L'exécution a lieu à RIOM, en Juin 1852. Maurice MORANGE avait 44 ans.

 Bonne Lecture,

Évelyne LUCAS

lundi 24 juillet 2023

Le Paradis, la Charité, Mr Le Curé.

BONJOUR,

C'est entre la Charité sur Loire et le Paradis que Monsieur le Curé se fait agresser ce 19 octobre 1903 par Charles BEAULIEU. Il n'aura pas eu le temps de prendre la poudre d'escampette, de se faire la malle...C'est un bien mauvais jeu de mot quand on sait que René LAMALLE, abbé depuis 20 ans. Il est le fils d'un facteur et approche de la quarantaine ; il occupe un poste de professeur à PIGNELIN.

Depuis quelques mois, il était menacé. Si au début, il a pris les choses plutôt à la légère puisqu'il n'avait rien à se reprocher, comme il l'a assuré à sa hiérarchie avisée de l'esclandre qu'avait fait BEAULIEU au presbytère, Il s'est tout de même insurgé contre de tels ragots, a protesté vivement puis s'est inquiété des menaces de mort proférées à son encontre par le mari et a préféré faire l'achat d'une arme à feu. 

Charles BEAULIEU est un ancien officier d'Administration ayant effectué son service en Algérie. Il en est revenu avec son épouse, Virginie BERTHELOT, depuis environ deux ans. Ils se sont installés au Paradis, dans une grande demeure. Virginie a hérité de son parrain une somme très conséquente : 200 000 francs qui leur permet de vivre sur un bon train de vie. 

Au début de l'année 1903, ils ont pris à leur service, une petite cousine : Mélanie BEAULIEU 


mais cette jeune femme a une très mauvaise influence sur lui. Elle va jusqu'à prétendre que son épouse entretient des relations extra-conjugales avec un homme d'église quand il est absent.....!

Charles BEAULIEU est né le 22 mars 1861 (4 H) à ALLIGNY-COSNE.


Charles BEAULIEU souffre de troubles neurasthéniques, il est maladivement jaloux et convaincu désormais de son infidélité, il a mis sa femme sous surveillance : il paie un détective professionnel, un certain Antonin chargé de la suivre, de surveiller ses relations, de l'informer de ses activités. 

Ce 19 octobre 1903, il est parti avec sa bicyclette sur la route en direction de NEVERS. Bientôt, il aperçoit un homme devant lui et même si cette route est très fréquentée, il sait déjà à qui il a à faire.  

Il s'arrête et l'interpelle : 

- C'est bien vous l'Abbé LAMALLE ?"

Sans attendre sa réponse, il dit :

-Eh bien moi, je suis Monsieur BEAULIEU."

Charles BEAULIEU se jette sur lui et lui assène plusieurs coups au visage.

L'abbé LAMALLE, choqué, abasourdi, apeuré, sort de sa poche son revolver et tire. Son agresseur touché en plein coeur s'effondre brutalement.

Peu après, un médecin venant à passer, interpellé par le père LAMALLE, ne peut que constater le décès de l'ancien officier. Il écoute le récit que lui fait l'homme d'église et reste auprès de la victime dans l'attente d'un véhicule. 

Le prêtre rejoint son petit séminaire où il attend les hommes de Loi. 


René LAMALLE est né le 11 novembre 1863 à LIMANTON (9 H) 


Le procès débute le 8 février 1904. ANTONIN est présent également dans la salle. Le déballage fait autour de la vie intime du couple n'a pas manqué de faire rougir la veuve habillée tout de noir. Elle a été entendue par la Cour et a assuré que ces médisances qui ont bouleversé ses relations conjugales ont été inventées ; elle ignore dans quel but.

René LAMALLE est stoïque. On s'étonne de son sang froid. On s'étonne de sa réaction rapide à sortir son arme. Mieux qu'un brigand. N'est-il pas un homme de Foi ?

Quand on l'interroge sur ses relations avec la veuve de la victime, ce ne sont que des calomnies, il n'a rencontré Mme BEAULIEU que 3 fois brièvement et dans des circonstances tout à fait normales ; l'une de ces rencontres ayant eu lieu dans un transport public. 

On auditionnera les témoins de la scène : deux jardiniers : Jean GUILLERAND et Louis OLLIVIER, un cultivateur : Paul ARIAT, le Dr HOUZÉ, médecin présent ce jour-là, le Dr MARCHAIS, le médecin légiste, l'abbé BONDE supérieur du séminaire de PIGNELIN. 

Vient le tour de Mélanie BEAULIEU, 22 ans, domestique au service du couple. C'est d'elle dit-on que la rumeur est partie. Aux questions du Président qui s'impatiente, elle est prise d'amnésie. 

- C'est bien vous qui avez parlé d'adultère à Charles BEAULIEU ? Pourquoi, votre cousin s'était montré généreux avec vous. Combien ?

- Mon cousin m'a légué 10 000 francs.

- C'est Vous également qui avez parlé des visites nocturnes de René LAMALLE....?

- Oui, si on veut. C'est vrai, j'ai entendu quelqu'un s'introduire  la nuit....

- Avez-vous vu de qui il s'agissait ?

- je ne me suis pas levée pour aller voir de qui il s'agissait.

- Vous voulez dire que vous l'ignorez ?!

- Dans les lettres écrites à votre fiancé, vous parliez de choses qui se passent au "PARADIS" quelles sont ces choses ?

- Je n'ai plus rien à dire" bredouille-t-elle alors que son visage s'empourpre.

L'assistance manifeste son indignation bruyamment. 

Dans le box, René LAMALLE écoute. Il est éberlué ; il y a eu un mort tout de même et sans les affabulations de cette femme, rien ne serait arrivé.

Le procès durera deux jours. Une ribambelle de personnes "informées" viendront raconter des insanités sur le père LAMALLE ...pas très catholique. Beaucoup de "Ouï-dire" hallucinants qui vont sidérer les jurés. 

M. De CULLAN, conseiller à la Cour des comptes, qui lui a confié l'éducation de ses enfants, viendra à son secours en louant ses services de dévouement et sa compétence. Il lui renouvellera son estime et sa reconnaissance.

Mêmes éloges de la part du directeur de banque : M. BOURGOIN, du Marquis de ROUALLE du château de BOUX, de M. MAHIRE  et de M. CORBIER, adjoint au maire de VARENNES, de M. MARCEAU, cultivateur, du boulanger, du sellier et du marchand de bois.

Après les plaidoiries des différents avocats, le dernier mot revient aux Jurés.

L'ecclésiastique sortira libre du Tribunal. 

Au lendemain du Jugement, il n'évitera pas la haine anticléricale de certains journaux. 

Bonne Lecture,

Évelyne LUCAS