lundi 9 octobre 2023

Bernard ARNAULT l'homme le plus riche du Monde

BONJOUR,

Celui dont on dit qu'il est le plus riche du monde  serait natif du signe d'EAU des POISSONS

Bernard ARNAULT est né le 5 mars 1949 (17 h) à ROUBAIX.


Les éléments : 

la TERRE (M.C. + 3) soit 4 devance l'AIR (3) et l'EAU (3) ainsi que le FEU (ASC + 1) soit 2

Le SOLEIL conjoint à VÉNUS (dans un signe double) et à MARS est en Maison 7. VÉNUS en Maison 7 est en adéquation avec le secteur. (séduction, charme, art, union...). La conjonction MARS-SOLEIL est au sextile de la LUNE et du M.C. en TAUREAU. VÉNUS, elle, est en opposition de SATURNE. 

 Les associés : on trouve Pierre GODÉ, son cadet de 5 ans, son bras droit, son mentor, son parrain peut-on lire dans la Presse. On a dit de lui qu'il était l'homme de l'ombre et des coups tordus. muté en ITALIE, en 2013, il est décédé en 2018.

Ainsi la LUNE (le Monde, la popularité, la famille) est (l'étranger) en Maison 9, conjointe au MC Elle occupe une place privilégiée. 

Bernard ARNAULT commencera sa carrière au sein de l'entreprise familiale. Puis 12 ans plus tard, il s'installe aux USA où il crée un projet immobilier en Floride (qui ne résistera pas aux problèmes...)

JUPITER en Maison 5 est trigone à la LUNE et au MC. On a le goût de la fête, des plaisirs.


En Maison 6, MERCURE VERSEAU est en opposition de PLUTON en Maison 12 ; MERCURE est au carré de la LUNE et du M.C. MERCURE est trigone à NEPTUNE (à cheval sur les Maisons 2 et 3). en BALANCE. NEPTUNE est sextile à PLUTON et demi-carré à SATURNE. 
SATURNE à l'ASC arrive en 3ème place (sévérité, sérieux, gravité, concentration, gestion) (en VIERGE, il accentue sans doute la pudeur et le sens critique)(conjoint à l'ASC il peut entraîner un handicap, un retard de croissance, on est longiligne ou au contraire on a une stature imposante).

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Les signes FIXES sont dominants ici ; il y a 

  • le TAUREAU où se trouvent la LUNE et le M.C. -on a une nature épicurienne-
  • le LION où se trouvent l'ASC et PLUTON
  • le SCORPION,
  • le VERSEAU où se trouve MERCURE.
Ils condensent le pouvoir ; ils permettent la concentration, ils stabilisent...parfois à l'excès. 
On dit que le caractère est entier. On note une certaine fermeté, de la persévérance. 
Trop de fixité apportera une attitude obstinée, de l'entêtement.

Les signes FIXES devancent les signes MUTABLES qui sont :

  • GÉMEAUX où se trouve URANUS, 
  • VIERGE où se trouve SATURNE,
  • SAGITTAIRE où se trouve JUPITER,
  • POISSONS signe natal où se trouve donc le SOLEIL, VÉNUS et MARS.

Une croix mutable ou une prédominance de planètes en signes mutables va indiquer une bonne capacité à vous adapter, à muter, à être mobile...pouvant évoluer.

voire à être indécis, oscillant,  très changeant, trop variant, instable....Arlequin ou Caméléon.

En dernier, on trouve les signes CARDINAUX dont on dit qu'ils entrent dans la saison. 
Ils représentent l'ACTION. Il y en a 4 formant la croix d'une énergie motrice.

On a donc :

  • le BÉLIER,
  • le CANCER
  • la BALANCE où se trouve NEPTUNE et 
  • le CAPRICORNE où se trouve JUPITER.

Ils ont une valeur d'autorité, d'initiative, d'allant, d'impulsion, de dynamisme, de détermination.....avec le risque de la précipitation. Mais avant tout une affirmation et une réalisation extérieure.

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Les maisons angulaires (M.C. ASC et 7) ou d'impulsion sont les plus valorisées.  La Maison 7 surtout le lie aux autres par l'intermédiaire de contrats, d'associations, de procès même.

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PLUTON est actuellement en CAPRICORNE ; il va quitter la Maison 5 prochainement. 

SATURNE est passé en POISSONS, cette année. Il se trouve en opposition de l'ASC et de SATURNE natal mais Il est au trigone d'URANUS natal tout comme MARS actuellement. 

NEPTUNE est en POISSONS sur le 3ème décan en Maison 8. Il est rétrograde mais reste dans l'orbe d'un carré à URANUS natal. Un trouble généralement malsain. 

URANUS en TAUREAU a transité la LUNE natale, le MC, il est actuellement en Maison 10. Fera-t-il varier sa position ? son statut social ? 

JUPITER qui le suit est proche de la LUNE natale en Maison 9, favorisant les voyages, les longs déplacements, et même les études. Il est dans l'orbe (pour la seconde fois cette année) d'un carré à PLUTON natal et à MERCURE natal mais il va s'éloigner revenant dans le premier décan du signe d'où il fera un sextile à VÉNUS natale en décembre. 

Bonnes recherches,

Évelyne LUCAS


samedi 7 octobre 2023

JENIFER Et si on sortait ce soir ?

 BONJOUR,

Et si on sortait ce soir ? 

https://www.youtube.com/watch?v=9Cz9l1EmjU0&ab_channel=Jenifer

Récompensée en Avril 2022 par un prix des plus prestigieux pour 20 ans de carrière qui ont contribué au rayonnement de la Chanson Française : elle a reçu les insignes de Chevalier (ou Chevalière) de l'Ordre des Arts et des Lettres.


Cette même année 2022, elle fait partie du lancement de Star Academy 2022.

Absente malgré elle, depuis deux ans (pour cause de grossesse avancée et de Covid 19) au spectacle des Enfoirés, elle donne de sa personne depuis 18 ans aux causes humanitaires. 

Elle a été là et elle a chanté pour le lancement d'Octobre Rose

Est-ce dû à la présence de JUPITER en Maison 5 ? Au passage en effervescence des petites planètes en Maison 10 ? 

Bien qu'opposé à son SOLEIL natal, URANUS est également en Maison 5.

SATURNE est en Maison 2 ; il est dans l'orbe d'un trigone à la conjonction natale SATURNE-PLUTON mais également dans l'orbe d'un carré (qui se dessine) à URANUS natal en Maison 12 en SAGITTAIRE.

PLUTON sur la toute fin du CAPRICORNE est également en mauvaise position puisqu'il augure un carré à la conjonction natale SATURNE-PLUTON, suggérant généralement des phases de blocages, de retards.

Le public lui est toujours au rendez-vous et apprécie déjà sa nouvelle chanson...

isalucy23@orange.fr

vendredi 6 octobre 2023

MARS-PLUTON carré

BONJOUR,

si l'on parlait agression aujourd'hui,

MARS planète de force, de vitalité, de combativité, de virilité, de fer, de feu, coupante, brûlante, active, décisive, pleine de vigueur.... l'objet qui coupe, tranche, brûle, vrille aussi,
d'où des professions de militaires, de chirurgiens, de sportifs,

il est l'amant dans un signe féminin, il symbolise le désir
il représente la tête, les muscles et aussi selon certains : la rate.

MARS signe aussi la "trentaine"

MARS trône dans les signes du BÉLIER et du SCORPION
est en exil dans le signe de la BALANCE et du TAUREAU
se trouve en exaltation dans le CAPRICORNE
il est en chute en CANCER.






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PLUTON planète de pulsions, de forces de renouvellement,
le Noir lui va bien autant que la cécité ; le sali, le souillé, le vulgaire, la brute, sont autant de termes qui conviennent à PLUTON autant que nauséabond, puanteur, salissure, souillure, saleté,
PLUTON  les souterrains, le magma, le noir, la nuit, la sexualité, le crime, la Mort, l'occultisme

PLUTON est en domicile dans le signe du SCORPION,
il est en exil dans le signe du TAUREAU,
il est en exaltation dans le signe du SAGITTAIRE,
il est en chute dans le signe des GÉMEAUX.

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 Le Carré entre MARS et PLUTON :


C'est un aspect de violence brutale, primaire...Un aspect anti social ou asocial, de la jouissance dans la destruction, de la cruauté envers autrui, de la force mal utilisée d'où agressivité ou agression, viol (PLUTON représentant le Sexe) ; on touche de très près la chair et le sang.
C'est cru, vulgaire, ça pue, ça sent le sang, la terre, la noirceur, c'est délétère.
Il y a un caractère fatal dans l'action, du drame, des obstacles invisibles,
On a trouvé cet aspect dans les thèmes de victimes d'agression.

Cet aspect, nous l'avons déjà trouvé dans les thèmes de  Patrick SWAYZE (acteur du film GHOST) ,  Jacques MESRINE, Francis HEAULME, BEN LADEN,  SISSI,   Isadora DUNCAN, Redoine FAÏD, 

Pour positiver un tel aspect de violence.....Il faut que d'autres tendances contrebalancent ce danger, ainsi la présence de SATURNE fort, de planètes en dignité, des luminaires bien aspectés de JUPITER notamment afin d'obtenir une influence morale salutaire.

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Vous pourrez lire dans le livre de HADÈS sur PLUTON ou les Grands Mystères aux Éditions BUSSIÈRE des choses très intéressantes sur les aspects maléfiques de cette planète, dont :

On trouve PLUTON important et maléficié chez tous les criminels sexuels, les invertis et les dévoyés n'ayant pu puiser en eux la force nécessaire pour résister à leurs instincts de violence ou de meurtre.
PLUTON maléfique amène d'ailleurs une auto-destruction.

Dans ses rapports dissonants.....il signe le crime.

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Sébastien AMIEZ est un skieur alpin spécialiste du slalom qui a remporté de nombreuses victoires ; en mars 2006, il est victime d'une agression ; il est atteint à l'oeil droit avec une perte quasi totale de la vue. PLUTON est généralement du noir : de la cécité.

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Albert Van De VORST mécontent des conditions de la procédure de divorce entamée par son épouse après seulement quelques années de mariage, la tua. Son beau père, Charles LISSOIRE, détesta son gendre. Il enleva ses deux petits enfants mais un malheur n'arrivant jamais seul, un des enfants mourut d'une congestion pulmonaire. Le grand-père fut reconnu coupable de malveillance et condamné à une peine de 20 ans de prison (qu'il ne purgea pas jusqu'au bout). Sa rancune fut tenace et ne cacha pas qu'il se vengerait. Albert Van De VORST condamné aux Travaux Forcés ne purgea que 7 années de prison. Son beau père qui avait retrouvé sa trace dans la capitale parisienne le guettait. Ce qui l'obligeait à changer de domicile régulièrement. Ce 10 avril 1934, Charles LISSOIRE équipé d'une arme à feu et d'un couteau, tira 4 balles sur son gendre. 
sans l'heure de naissance, le thème est orienté pour 12 H le 13 juin 1901 à ANVERS

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Antoine GUÉRINI aîné d'une fratrie corse, s'est installé dans les années 20 et a développé durant 40 ans un réseau de prostitution, de maisons closes, de trafic en tous genres.
Truand parmi les truands au point de devenir le plus craint. Il a mis en place ses frères et soeurs ce qui lui a permis de développer ses affaires. Jusqu'à ce que l'envie lui prenne de s'attaquer à la capitale et d'avoir les yeux trop grands....Quelques balles ont réglé sont sort en 1967.


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Jacques René BARRAUD, petit voyou bien connu de la justice, a -pour pouvoir répondre à ses créanciers- volé et tué celle qui devait devenir sa femme en 1906, à ROSNAY. (Histoire Singulière)

Reconnu coupable du meurtre de Modeste, il écope de 5 ans d'emprisonnement et de 10 ans d'interdiction de séjour.


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Marie TARDIF épouse FOUILLÉE est née le 20 décembre 1818 à Gennes sur Seiche (35) ; elle a été agressée le 4 Novembre 1885, par son petit fils : François GÉRARD,  alors âgé de 15 ans et demi ; cette agression subite à l'aide d'une barre de fer (MARS-URANUS) et d'une bûche de bois sur la tête (MARS-SATURNE), a occasionné une perte partielle de mémoire (LUNE NEPTUNE) des événements du fait des blessures à la tête et à l'oeil notamment. Le but de cette agression perpétrée par le jeune garçon, en arrivant par derrière son aïeule, était de voler la famille. (NEPTUNE)

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Reeva STEENKAMP la "fiancée" d'Oscar PISTORIUS détenait ce carré dans son thème.
Elle meurt après avoir reçu plusieurs coups de feu de la part de ce dit fiancé.
On peut noter que dans la relation d'Oscar PISTORIUS et sa "fiancée" Reeva STEENKAMP, celle-ci avait un carré MARS-PLUTON alors que lui détient un aspect dysharmonique, en conjonction VÉNUS PLUTON, dans le sien.
(http://www.closermag.fr/article/proces-pistorius-des-photos-ensanglantees-de-reeva-diffusees-par-erreur-289957)

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Phil HARTMAN disposait de cet aspect entre les maisons 9 et 7 . Humoriste, acteur et scénariste, il a été assassiné dans son sommeil par son épouse -passablement ivre- après une dispute.

Anastasia Nikolaïevna ROMANOV (4è fille de Nicolas II de Russie) l'avait également dans son thème.
tout comme
Olga Nikolaïevna de RUSSIE (ROMANOV) ne disposait pas de cet aspect mais son ASC conjoint très exactement à JUPITER se trouvait sur ce degré au carré de SATURNE et MARS.

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Pierre DAVORY (Histoire singulière) Ici MARS est en Maison 7.


Voleur notoire, plusieurs fois arrêté, il se rend coupable de coups avec arme sur un agent de police et son épouse lors d'un contrôle inopiné. Il sera arrêté et envoyé au bagne où il finit sa vie.

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Peter BLAKE navigateur néo-zélandais de renom et grand défenseur de l'environnement  a eu une fin tragique, en décembre 2001 ; agressé par des pirates "les Rats d'eau" dans l'estuaire de l'Amazone, il meurt à la suite d'un coup de feu donné par l'un des agresseurs.

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Une marâtre Bretonne (Histoire Singulière) responsable de la mort de son beau-fils de 9 ans qu'elle a jeté dans un puits devant sa propre fille de 8 ans. Elle fut condamnée à mort (peine commuée en prison à perpétuité).  MARS est en Maison 3.

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Clémentine Marie Henriette BONNAMY née le 29 novembre 1875 (8h) à St Georges de Pointindoux (en Vendée -85-) a été sauvagement agressée par un jeune délinquant de 16 ans déjà arrêté pour d'autres méfaits (détérioration, vol, agression (sur ses parents) ; Clémentine BONNAMY, âgée de 76 ans, avait déjà reçu la visite nocturne de son agresseur un mois auparavant ; ses cris avaient épouvanté son assaillant ; elle avait réussi à le mettre en fuite. Le 8 septembre 1948, en plein après-midi, c'est armé d'un talon de charrue qu'il l'attend caché près de la ferme. Il la frappe au visage puis lui porte une nouvelle série de coups encore plus violents au point que l'arme se brise en deux. Elle crie "pitié" mais de pitié, il n'en aura pas. Il lui plante un sécateur trouvé sur un établi dans la gorge et dans la poitrine à plusieurs reprises. Il sera retrouvé peu après grâce à des témoignages. Il aura dérobé des pièces d'argent et une somme rondelette de 8 000 francs qu'il dépense dans un bistrot.  Marc L., considéré comme amoral, pervers agressif, foncièrement cruel inéducable, inamendable, est reconnu responsable de ses actes. C'est grâce à son jeune âge, qu'il n'a pas été guillotiné. Le tribunal avait réclamé la peine de Mort. Il fu condamné à la détention à "perpétuité".

MARS est en Maison 2
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HADÈS écrit encore dans son livre sur PLUTON ou les Grands Mystères : "Dans ses aspects violents et maléfiques, cette résistance, cette rébellion, s'exercent contre l'ordre naturel au lieu de représenter le pas en avant nécessaire à tout progrès. Ce sera le crime. PLUTON, dans ses rapports dissonants avec MARS et VÉNUS, les deux significateurs passionnels dans un thème, signe le crime."



Bonnes recherches,
Évelyne LUCAS


V'la Dimir

BONJOUR,

Il fêtera son anniversaire Demain,  ce sera sans nous....

Vladimir POUTINE va avoir 71 ans. Il est né le 7 Octobre 1952 à LÉNINGRAD (9 H 30) sous le signe de la BALANCE ; l'ASC est SCORPION.

Le SOLEIL repassera donc sur le SOLEIL natal en maison 11 (selon l'orientation d'Astrothème). 

MERCURE (2ème maître de 8, de 10 et 1er Maître de la Maison 11) est aussi en BALANCE depuis peu, sur un semi-sextile à l'ASC.

MARS y est également dans ce signe d'équilibre. Il a transité MERCURE natal, il y a quelques jours, de quoi l'énerver un peu. MARS est toujours en Maison 12, toujours dans l'orbe d'une conjonction à MERCURE natal. 

Dimanche soir, MARS sera au carré de PLUTON (planète mortifère) qui stationne (r) en CAPRICORNE (27°..) en Maison 3 (mouvement, entourage proche, ...).Jamais très bon comme aspect. Ils sont tous les deux maîtres du SCORPION.

VÉNUS (maître du signe natal, de la Maison 7 et 1er maître de la Maison 8) est en LION, en Maison 10, dans l'orbe d'un carré à la LUNE natale en Maison 8.

En TAUREAU, on trouve JUPITER et URANUS. Rétrogrades tous les deux, ils sont proches l'un et l'autre de JUPITER natal dans la Maison 7 (maison des collaborateurs, des associés, du conjoint et des procès). 

Font-ils des aspects ? OUI

JUPITER rétrograde en TAUREAU est dans l'orbe d'une opposition (pour la seconde fois) à VÉNUS natale (Maîtresse du signe natal) en SCORPION.

URANUS (maître de la Maison 4) rétrograde en TAUREAU est au carré de PLUTON natal (1er maître de l'ASC) au M.C. en LION (les yeux, le coeur) 

SATURNE en POISSONS est aussi en rétrogradation, dans cette Maison 4. S'il est dans l'orbe d'un trigone à l'ASC il est également dans l'orbe serré d'un carré à la LUNE natale en Maison 8. Jamais très bon pour la popularité....

NEPTUNE en Maison 5, sur le troisième décan des POISSONS, est au carré de MARS natal (deuxième maitre de l'ASC et de la Maison 5, 1er Maître de la Maison 6).  Tout est trouble dans cette affaire là.

Quant à la LUNE, en CANCER elle sera en Maison 9. De là les carrés ne manqueront pas avec les planètes en BALANCE.


isalucy23@orange.fr

Petit rappel du positionnement de sa LUNE : 

Vladimir POUTINE né le 7 Octobre 1952 à 9 h 30 à St Pétersbourg ; LUNE 2°55  GÉMEAUX;

La Nouvelle LUNE ayant eu lieu le 19 Septembre 1952, en VIERGE sur le 28°17 début de la Lunaison.

28° POISSONS on est en opposition soit plus de la moitié de la lunaison. soit la phase 15 (180°193°)

13° plus loin débute la phase 16 soit 11°BÉLIER, 

24° du même signe : phase 17. 

7° TAUREAU phase 18. 

20° TAUREAU phase 19. 

3° GÉMEAUX phase 20 ; Vous suivez toujours ?

donc la LUNE de Vladimir POUTINE serait sur la toute fin de la phase 19  dont on dit : 

"Forte personnalité. Domination. Puissantes convictions." 

avec pour côté négatif : Autoritarisme, angoisse, cruauté.

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jeudi 5 octobre 2023

PICARD Gaston Charles ou la Tuerie du Moulin de la Grange aux Rois

BONJOUR,

Dans l'Yonne, ce soir du 25 Décembre 1912, à GRANDCHAMP, un meunier va connaître une bien triste fin et son petit aide, Paul MOUGEOT, un enfant assisté du département de la Seine, âgé de 15 ans, va vivre des moments terribles.


Ce soir de Noël 1912, le meunier, Eugène POMMEAU, est couché, sa femme Juliette et sa fille Clémence, 19 ans, sont revenues du bal où la jeune fille a retrouvé son "galant", Paul LOFFROY. Le jeune Paul MOUGEOT a été autorisé à les accompagner. Il rentre se coucher tout heureux.

Il est déjà très tard, 2 h 30 du matin,  quand on toque à la porte. La mère de famille a demandé qui venait à cette heure tardive. 

On lui répond : "C'est moi, le commis à PELLERIN. Je viens chercher de la farine car mon patron n'en a plus pour son levain."

Pendant qu'elle monte réveiller son époux, sa fille tient la conversation au commis : Gaston Charles PICARD, 20 ans, s'inquiète de savoir si quelqu'un va pouvoir les aider à porter les sacs de farine. Sans se méfier, Clémence, indique à son interlocuteur que le garde-moulin est à l'hôpital, que le charretier n'arrivera qu'à 7 H 00 et que les conscrits de GRANDCHAMP sont déjà passés. Ils ne seront donc que 2 et le jeune Paul.

Les 3 hommes vont préparer et charger les sacs. Quelques temps après, vers 3 H, Clémence montée se coucher, a son attention attirée par des coups secs et un bruit de lutte. Elle se lève et rejoint sa mère affolée, à la cuisine. Là, elle découvre son père au sol, PICARD à terre lui sert le cou. Il a en main une arme à feu avec laquelle il tire plusieurs coups. Le meunier qui est sérieusement blessé mais toujours accroché au commis, leur crie de fuir, que le commis va les tuer tous.

Prise de panique, Clémence, habillée de sa seule chemise de nuit, sort en courant de la maison en hurlant. Elle court jusqu'à la maison voisine où vit son frère, Alcide. Celui-ci, armé d'un outil de taille, un croissant, se rend chez ses parents, d'un pas empressé. Dans la cour de la maison, il trouve sa mère qui se traîne au sol. Elle est gravement blessée à la tête. Il la prend en charge et la dépose contre une meule de paille. 

PICARD qui a vu ce voisin arriver prend la fuite en direction de VILLIERS. Alcide le poursuit un temps mais préfère bientôt revenir au moulin. C'est là qu'il découvre le jeune Paul MOUGEOT baignant dans son sang, on lui a tiré une balle dans la tête. Quant à son père, il est décédé, à l'intérieur de la maison, de plusieurs coups de feu. 

Le lendemain, les habitants de GRANDCHAMP et de VILLIERS, armés de fusils, de pioches, de pelles ou de simples bâtons, sont accourus pour prêter main-forte aux gendarmes. Une grande battue est mise en place. Durant deux jours et deux nuits, ils se relaient et leurs rangs se grossissent. 

Le 28 décembre, en début de matinée, on retrouve un gilet trempé dans une étable. Le vêtement ne semble appartenir à personne de la maison. Les gendarmes s'en saisissent et l'apportent au grand-père THÔME qui reconnaît le gilet marron comme appartenant à son petit-fils : Gaston Charles PICARD.

Les rangs des gendarmes se sont grossis eux aussi. Des policiers de DIJON ont été envoyés. Une fouille minutieuse de la ferme où fut trouvé le vêtement est entreprise. Tous les bâtiments sont visités. C'est bien là, qu'enfoui parmi des balles d'avoine se cache l'assassin du père POMMEAU. Et c'est sans objection qu'il suit les forces de l'ordre. Il était temps. La population surexcitée réclamait le meurtrier pour le lyncher. 


Le procès a lieu début juillet 1913. Il dure deux jours. Deux jours durant lesquels les témoins viennent donner des indications sur le caractère et le comportement du meurtrier de 20 ans qui pour la circonstance a revêtu une mise soignée (costume gris, cravate, cheveux bien peignés).

Décrit comme bon ouvrier, serviable, sérieux et courageux par ses anciens employeurs, sa mère dit de lui qu'il a un caractère vif et qu'il ne supporte pas bien les observations de ses patrons. On objecte toutefois qu'il était solitaire, un peu taciturne, renfermé, qu'il répondait grossièrement au personnel de ferme et qu'il malmenait les bestiaux. On lui avait fait rendre à son grand-père, un pistolet avec lequel il aimait sortir...mais on apprend qu'il s'en était racheté un autre dès ses 14 ans. Au sujet des armes à feu, ils seront nombreux les compagnons, "camarades" forcés de le côtoyer à relater des épisodes de menaces, d'intimidation, et ceux-là le décrivent comme peu communicatif, sournois, violent, méchant, mauvais, dangereux.

On relate une période de fugue, durant une semaine où il disparait en mai 1911. Personne ne sut rien de cet épisode. Il raconta qu'il était parti en SUISSE, à bicyclette, passant par DIJON et LYON.

En décembre 1912, il s'était absenté de son emploi durant cinq jours pour raison de santé. C'est son grand-père qui confiera au Tribunal que son petit-fils souffrait alors d'une maladie vénérienne contractée dans une maison de tolérance. Le vieil homme confie qu'il ne l'a trouvé ni affligé, ni préoccupé, mais qu'au contraire, il passait son temps à chanter. Le soir du 25 décembre, il était parti comme d'habitude après les avoir embrassés gentiment.

Lors des interrogatoires, l'accusé ne se montra pas très bavard. Il nia la préméditation. Il semblait bien que le vol fut le seul mobile du crime. Dépensier, le jeune homme avait fait l'acquisition d'un phonographe, de quelque disques, d'une bicyclette également (pas encore totalement payée) et il envisageait l'achat d'une motocyclette.

Gaston Charles PICARD est né le 24 avril 1896 à VILLIERS-Saint-BENOÎT dans l'YONNE.

Les éléments TERRE (3+MC soit 4), EAU (3), FEU (ASC +2 soit 3), AIR (2) sont encore assez bien répartis. La TERRE est dominante cependant. 

Les carrés : MARS-PLUTON dont on connaît désormais la dangerosité. SOLEIL-JUPITER carré un rien excessif, trop optimiste. MARS-NEPTUNE et LUNE NEPTUNE.
L'opposition MERCURE-SATURNE.  
Les conjonctions : SATURNE-URANUS, SOLEIL-MC, SOLEIL-MERCURE, MERCURE-MC, PLUTON-NEPTUNE.
Les trigones MARS-SATURNE, URANUS-JUPITER. et les différents sextiles : VÉNUS-PLUTON, VÉNUS-NEPTUNE, LUNE-URANUS, LUNE-SATURNE, MARS-SOLEIL, MARS-MC, MARS-MERCURE.

Dans la nuit du 25 décembre au 26 décembre 1912, les planètes MARS, JUPITER, SOLEIL, sont en Maison 5, sur les signes SAGITTAIRE et CAPRICORNE. MARS est en opposition de PLUTON natal et JUPITER est en opposition de NEPTUNE natal.
URANUS et VÉNUS sont en VERSEAU en Maison 6 : URANUS est en opposition de JUPITER natal. VÉNUS, maîtresse du signe natal (15°44 VERSEAU) est au DESC soit en opposition exacte de l'ASC.
SATURNE (r) est sur la fin du signe du TAUREAU au MC (28°11) en opposition d'URANUS natal.
NEPTUNE est en Maison 12 en CANCER. 
La LUNE passe sur JUPITER natal au moment du crime.

À la fin de ce procès, Gaston Charles PICARD est condamné à la peine capitale. Il est incarcéré à AUXERRE. C'est là qu'il recevra un courrier de sa mère qui lui apprendra que son grand-père est mort, le 27 septembre 1913. Sans doute la situation à laquelle il a été confronté est-elle pour quelque chose dans ce décès. Les gardiens relèveront que c'est la seule fois où des larmes ont mouillé les yeux du condamné.
En novembre 1913, il est transféré à la prison de FRESNES. Le Président Raymond POINCARÉ nouvellement élu va intervenir sur la décision du Tribunal. La peine est commuée en Travaux Forcés à perpétuité. 
Gaston Charles PICARD part en direction de la GUYANE. Il prendra ainsi, boulet au pied, la direction de St Martin de Ré, où il embarquera sur le Loire.
Gaston Charles PICARD meurt en GUYANE le 23 septembre 1936. 

Bonne Lecture,

Évelyne LUCAS

mercredi 4 octobre 2023

Jean Pierre ELKABBACH

BONJOUR, 

Plus VIERGE que BALANCE, son signe natal, Jean Pierre ELKABBACH originaire d'ORAN, où il est né le 29 septembre 1937, venait de fêter ses 86 ans. Il vient de mourir ce 3 Octobre 2023 des suites d'une longue maladie.

Le journaliste politique avait perdu son père à l'âge de 12 ans, un 3 Octobre.

Des études de lettres et des cours de théâtre l'ont mené à la radio et au journalisme.


SATURNE opposé au SOLEIL ne lui facilite pas les choses (arrestation en 1961 à ALGER, 1968 mise au placard pour grève, puis journaliste sur la Une, sur France 2, France Inter, Il anime quelques émissions politiques mais subit encore des oppositions (1981 élection de MITTERRAND) on le retrouve sur Europe 1. Devenu président de France 2 et France 3, il subit des revers ("voleur de patates") quand se fait jour le scandale des animateurs-producteurs, en 1993. 


En 1996, il est jugé suite à la plainte de Martine AUBRY pour des propos manquant de mesure et d'objectivité.....(dû au côté VIERGE un rien critique, mordant...) 

Ségolène ROYAL n'accepte pas qu'il l'interviewe.

Dans son thème astral, on remarque les nombreux trigones à URANUS (média) et JUPITER en Maison 5.

Le sextile PLUTON au SOLEIL permet le changement, la transformation, le "retour" après les épreuves

Il est le père de l'actrice Emmanuelle BACH qu'il a eu en 1968 avec Holda TRENKLE

Marié en 1974 à l'écrivaine Nicole AVRIL rencontrée deux ans plus tôt avec qui il a réalisé plusieurs essais et documentaires.


isalucy23@orange.fr


mardi 3 octobre 2023

Suzanne Léonie AUDON de SAUJON

BONJOUR,

Dans cette belle ville de ROYAN, ce 18 mars 1894, vient de mourir la jeune Suzanne Léonie AUDON. 


Suzanne n'a que 20 ans et 7 mois. Elle est fraîchement mariée du 15 Novembre 1893, en Grande Bretagne, à Bernard William WHITTINGHAM d'où son cher époux est originaire. 
 
Bernard William WHITTINGHAM, âgé de 21 ans, est le fils d'un militaire de carrière, Général, installé depuis environ 8 ans dans la station balnéaire charentaise. Il est décrit comme un jeune homme hardi, indiscret et imprudent. Il n'a aucune formation spécifique en navigation et occupera cependant le poste de 4ème officier sur un navire marchand (à l'occasion)...


En effet, il reçoit de son père, une somme substantielle pour vivre et jouir de la vie le plus largement possible. C'est ce que l'on pourrait appeler un rentier....si il n'avait pas fait la stupide erreur d'aller s'enticher d'une française sans noblesse -sinon celle du coeur- et de l'épouser en ce mois de novembre 1893, sans l'accord de ce père si intransigeant qu'à la suite de cette union, M. WHITTINGHAM père a fait savoir, par voie de presse qu'il ne financerait plus les dépenses de son fils et de sa prétendue épouse. 

La famille AUDON n'était guère plus heureuse de cette alliance. Les parents avaient eu un mauvais pressentiment quant à cette union avec cet audacieux jeune homme blond aux yeux clairs qui avait fait la cour à leur fille, dès le mois de Juin 1893. 
Le père, Charles AUDON, était syndic des pilotes de l'embouchure de la Gironde. Suzanne, la cadette de la famille, se prépare à devenir institutrice. Quand en septembre 1893, une demande en mariage officielle leur fut faite, ils avaient été flattés de voir leur fille faire partie d'une si honorable famille.

Ce qu'ils ignoraient, c'est que la famille WHITTINGHAM ne l'entendait pas de la sorte ; elle voyait  cette union comme une mésalliance. Le général avait même menacé son fils mineur. S'il persistait dans cette voie, il serait déshérité et ne devrait plus compter sur son soutien financier. 
En FRANCE, impossible pour un mineur de se marier sans le consentement de ses parents. En ANGLETERRE, si !
C'est ainsi que Bernard, le fiancé, décide de s'unir en ANGLETERRE, le 15 Novembre 1893. La fiancée, chagrinée de voir son futur époux s'opposer ainsi à sa famille, est prête à revenir sur sa promesse, à lui rendre sa liberté et à entrer dans les ordres. Pour Bernard, il n'en est pas question. Il l'aime et la veut....Comme elle refuse d'être sa maîtresse, elle sera son épouse légitime. 

Le 15 Novembre 1893, le mariage est célébré, sans qu'aucun faire-part ne soit envoyé aux amis, sans qu'aucune photo des mariés ensemble ne soit prise, au grand dam des parents de la mariée. 

Quatre jours plus tard, le jeune couple est de retour sur SAINTES où ils ont trouvé un logement. La famille WHITTINGHAM a eu vent de ce mariage. Le général fulmine. Convoqué par son père, Bernard se rend chez ses parents à ROYAN. L'explication n'en est pas une. Le général met sa menace en place : il n'accepte pas la venue de cette épouse chez lui. Il refuse de couvrir les frais du couple ; il fait paraître dans la presse et sur les murs de la ville, sa décision.

Deux semaines plus tard, le jeune marié désormais conscient de sa situation fait une proposition très offensante à Suzanne : Se faire passer pour sa maîtresse plutôt que pour son épouse afin d'obtenir de son père des fonds pour poursuivre son existence.... d'enfant gâté. Suzanne n'accepte pas.
Furieux, il lui dit que son mariage est nul !
Choquée, Suzanne, désespérée menace de mettre fin à ses jours.
Cette solution finale semble bien plaire au jeune marié.  "Tu veux te tuer, tiens voilà un pistolet, Tire !"

Suzanne découvre chaque jour un peu plus le vrai caractère de celui qu'elle a épousé. Les disputes s'enchaînent. Elle avertit ses parents, demande de l'aide à sa mère.
Quelques jours plus tard, le couple revient à ROYAN. Suzanne, en larmes, ira chez ses parents. Lui, chez les siens. Bernard est désormais bien décidé à se débarrasser de cette conjointe pour recouvrer l'existence oisive qu'il a si vite abandonnée. 
Un mois s'écoule, la santé de Suzanne s'altère. C'est le Docteur ROUX qui informera Bernard que son épouse est malade. Il ne manquera pas de lui faire part de son avis personnel : 
"si j'étais le Père AUDON, je vous ferais sauter la cervelle. Des êtres comme vous, on s'en débarrasse."

En quelques jours, la rumeur enfle : "ils n'étaient pas mariés, il vient voir "sa femme" en douce la nuit, en rasant les murs."

Fin Décembre 1893, Suzanne et Bernard prennent le chemin de BORDEAUX. Elle y donnera des cours, lui enseignera l'anglais. Pour ce voyage, il a vendu son cheval. 
Le Général n'est pas dupe de ce manège. Dans un courrier à son fils, il le somme de quitter cette fille.
Mais Suzanne est enceinte. Ils vont avoir un enfant.
C'est une catastrophe pour Bernard. Il ne reste plus qu'à mettre fin à cette vie.
Le 6 janvier 1894, il réussit à convaincre sa jeune épouse de le suivre dans la mort. Il a fait l'acquisition d'un poële, il a allumé le feu, calfeutré les issues et se sont couchés. Suzanne n'a pas pu, elle s'est levée et a ouvert les fenêtres. Dommage, il espérait tant qu'elle s'asphyxierait avant lui.

Suzanne accepterait bien un divorce  mais lui serait contraint de répondre à ses obligations familiales à la naissance de l'enfant qu'elle porte.

Une fois encore, contraint de trouver de l'argent, il accepte un emploi sur un bateau. Il file à l'anglaise.
Il embarque à la fin du mois de janvier 1894. 
Trois semaines plus tard, le 18 février, Suzanne est de retour à ROYAN pour assister aux obsèques de son père, décédé des suites d'une bronchite....Elle, reste persuadée que c'est la situation maritale de sa fille qui l'a emporté. Quelques jours plus tôt, il avait déclaré à son épouse : "cet anglais va tuer ma fille"

Bernard WHITTINGHAM rentre de son escapade maritime un mois plus tard. Mais de retour au domicile conjugal, que Nenni !  Il reste à LONDRES pour y faire la fête et dépenser sa paye. Il en profite pour s'offrir une arme, une carabine et des cartouches.
Qu'a-t-il en tête ?
Le bruit a couru qu'il était de retour. Suzanne l'a appris. Elle n'est pas rassurée. Désormais, elle a peur de lui. Mais sa mère veille. Quand durant la nuit, il toque à la porte, c'est sa belle-mère qui lui répond. Elle sait tout de ses manigances pour déshonorer sa fille. Dehors !
Le jeune homme est un entêté. On ne lui dit pas NON. Il retentera sa chance la nuit suivante. Rien à faire.
Il reviendra en plein jour cette fois-ci. Mais si elle accepte de lui parler après avoir ouvert la porte, elle refuse de le suivre et sa belle-mère interviendra une nouvelle fois pour le sermonner. Il tentera même de lui faire croire qu'il a obtenu de son père de quoi faire vivre sa famille. La mère de Suzanne s'est renseignée et il n'en est rien. Le Général n'a pas changé d'opinion. Puisqu'on lui a confirmé que le mariage était bien légal, celui-ci va jusqu'à faire courir le bruit que si cette fille s'est mariée en ANGLETERRE c'est qu'elle y était forcée, insinuant que l'enfant qu'elle porte n'est pas celui de son fils. Il est même prêt à faire paraître un avis dans la Presse, en ce sens.

Le 18 mars 1894, Bernard, se fait conduire chez "son épouse" qui s'est rendue à la messe des Rameaux avec sa mère et sa soeur. C'est donc en leur absence, qu'il s'installe avec arme et bagages. Il a même pensé à lui faire cadeau d'un chiot. 
Surprise, émue, c'est avec joie qu'elle accepte les excuses de cet époux inconstant, variant, qui l'a abandonnée, sans ressources.
Ce n'est pas le cas de sa belle-mère.  Madame AUDON réclame des précisions sur leur futur commun. Elle est vertement envoyée au diable et priée de quitter leur chambre.
En proie à une vive émotion, elle quitte la maison pour se rendre chez son notaire qui lui suggère une attitude plus calme. Elle retourne chez elle et sous un prétexte futile, elle entre dans la chambre de sa fille qu'elle trouve sur les genoux de son époux. Elle s'en retourne vaquer à ses occupations jusqu'au moment où...
Un bruit sourd retentit. Bernard WHITTINGHAM, pâle, de la sueur sur le front, sort de la chambre qu'il occupe avec son épouse en criant : "je viens de blesser Suzanne""il lui faut un médecin"

Madame AUDON monte en courant l'escalier qui la mène à la chambre où sa fille, assise dans son fauteuil, face à la fenêtre, la tête légèrement inclinée les mains sur les genoux, est là, ne répondant plus à ses appels, ses cris. Un filet de sang coule le long de sa joue. Elle est morte....Elle et son enfant sont morts.

Les gendarmes arrivent au 40 Rue Forsillon. Les médecins sont là, ils examinent la scène et le corps.
Bernard WHITTINGHAM, le veuf, est entendu de manière très officielle. Il soutient la version d'un accident. Suzanne aurait demandé à connaître le mécanisme des armes que son mari a rapportées avec lui. Le coup serait parti alors qu'il cherchait à retirer une cartouche.  Le fusil part donc à l'examen au service d'artillerie.
Une reconstitution a lieu. Il est mis en évidence que les propos du mari sont faux. La jeune femme -qui avait horreur des armes à feu- ne pouvait suivre la démonstration de son époux de là où elle se trouvait. On apprend très vite que l'arme ne présente aucune anomalie et que pour déclencher le tir d'une balle, il faut une "très très grosse maladresse" ; le tir d'ailleurs n'aurait pas atteint la jeune femme de haut en bas, mais de bas en haut.

Bernard WHITTINGHAM est en panique. Il se reprend, revient sur ses propos, tente une autre version.

Il est mis en accusation, poursuivi pour meurtre avec intention de donner la mort.

Le procès se tient en Août. Des témoignages viennent donner des informations sur le comportement du fils WHITTINGHAM : enfant cruel il a pendu un chat et tiré sur un second.  Particulièrement maladroit, il a tiré sur une dizaine de personnes lors d'un tir au pigeon en 1892. D'autres viennent dire qu'il est "toc-toc", déséquilibré, Un matelot vient raconter que cet "excentrique" était plus téméraire que brave, ne prenant aucune précaution ni pour l'équipage, ni pour le matériel qu'il manipulait sans précaution mettant en péril tout le monde.

La famille WHITTINGHAM est absente durant ces deux jours de procès. Le procureur aura malgré cela des propos très durs envers le Général : "Vous avez pu être un brave soldat, un gentleman correct, irréprochable, vous n'avez jamais eu cette qualité si française qui s'appelle la bonté !...."

Les différents professionnels exposent leurs conclusions. Ce n'était pas un accident.

Les avocats de la Défense soutiendront la thèse inverse insistant également que la responsabilité est à partager avec le Général particulièrement autoritaire en ce qui concerne "ce malheureux accident".

Les Jurés votent pour une condamnation à 20 ans de Travaux Forcés. 


Suzanne AUDON était née à SAUJON, le 10 Août 1873 à SAUJON (Charente Maritime)






Bonne Lecture,

Évelyne LUCAS