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Celui-ci est né un mois plus tôt que notre dernier condamné...
Soit le 14 Juin 1856 (8h) à Breuillet (Essonne -initialement en Seine et Oise)...
Compte tenu de son passé, il a tenté de se faire appeler : Louis Léon BLANCHARD mais il s'agit bien de Louis Léon BOUCHER, fils d'un gendarme à cheval d'Arpajon.
Celui-ci est né un mois plus tôt que notre dernier condamné...
Soit le 14 Juin 1856 (8h) à Breuillet (Essonne -initialement en Seine et Oise)...
Compte tenu de son passé, il a tenté de se faire appeler : Louis Léon BLANCHARD mais il s'agit bien de Louis Léon BOUCHER, fils d'un gendarme à cheval d'Arpajon.
Son premier méfait connu de la Justice est un attentat à la pudeur, à 18 ans, qui lui vaut une admonestation.
Ce grand échalas est plus particulièrement attiré par les nymphettes de moins de 15 ans, dit-on.
En octobre 1877, il réitère quand il raccompagne sa cousine : la jeune Eugénie Amandine AURÉ (née le 9 mars 1866 - 2 h) qu'il a attendue à la sortie de l'école communale à Breuillet ; après l'avoir attirée dans le bois de Brétigny, il se jette sur elle et s'adonne à des gestes obscènes ; il paiera la jeune fille pour qu'elle se taise......ce qu'elle ne fera pas !
Moins de 3 semaines plus tard, en Novembre 1877, c'est sur une octogénaire qu'il exerce sa virilité...Les cris de la vieille demoiselle le mettront finalement en fuite. Marguerite GIRAULT très marquée physiquement par cet épisode réussira à prévenir la gendarmerie. Dès lors, on le recherche activement.
Mais le fuyard est désormais en Mayenne où il réussit, le 25 janvier 1878, malgré le piteux état dans lequel il se présente à obtenir une place près d'un meunier de la commune de St ISLE. (le Genest St Isle) ; Il a en outre modifié son patronyme. Il se fait désormais appeler BLANCHARD.
Une semaine plus tard, le 2 février 1878, le meunier et son épouse doivent se rendre au marché de LAVAL.
Ils abandonnent leur ferme à leur fille, une gamine de 11 ans et demi : Henriette Marie HOUSSIN.
(Henriette Marie est née à St ISLE le 21 juillet 1866 à 20 h)
C'est sur l'heure de Midi que le sieur BRÉHIN, un autre domestique du moulin, s'inquiète de trouver porte close et de ne pas voir la fille de ses maîtres. Intrigué par le désordre de la maison, il se rend auprès d'un voisin et ensemble visitent l'intérieur des pièces. C'est à l'étage, qu'ils découvriront sur le lit du meunier, l'enfant baignant dans son sang.
Le pervers n'a pas réussi à la violer mais il lui a planté une lame de couteau dans la gorge ; l'hémorragie qui s'en est suivie n'ayant pas suffi pour provoquer le décès de l'enfant, BOUCHER a tenté de l'étrangler en lui comprimant la gorge. L'agonie de la fillette a été longue.
L'homme en a profité pour ouvrir l'armoire de laquelle il a retiré une blouse, un gilet, deux pantalons, une montre et 8 francs ; son paquet sous le bras, il a pris la route en direction de la voie ferrée. Quittant la Mayenne, il a fait escale à Vitré en Ille et Vilaine puis a poursuivi son périple vers Pontivy dans le Morbihan. Il erre durant deux semaines et se fait arrêter, le 17 février, divaguant à St Caradec dans les Côtes du Nord.
Il est transféré à Laval où se tient son procès le 10 avril 1878.
La pauvre Melle GIRAULT ne sera pas présente ; les séquelles de son agression sont trop lourdes. D'ailleurs, elle décédera le 5 janvier de l'année suivante.
Le jeune satyre récidiviste dont les victimes sont essentiellement des enfants, a fait des aveux complets. Il reste impassible quand le Tribunal lui annonce qu'il est condamné à la peine de Mort.
Le couperet tombe à 4 H du matin.... 3 jours avant son 22ème anniversaire.
L'homme en a profité pour ouvrir l'armoire de laquelle il a retiré une blouse, un gilet, deux pantalons, une montre et 8 francs ; son paquet sous le bras, il a pris la route en direction de la voie ferrée. Quittant la Mayenne, il a fait escale à Vitré en Ille et Vilaine puis a poursuivi son périple vers Pontivy dans le Morbihan. Il erre durant deux semaines et se fait arrêter, le 17 février, divaguant à St Caradec dans les Côtes du Nord.
Il est transféré à Laval où se tient son procès le 10 avril 1878.
La pauvre Melle GIRAULT ne sera pas présente ; les séquelles de son agression sont trop lourdes. D'ailleurs, elle décédera le 5 janvier de l'année suivante.
Le jeune satyre récidiviste dont les victimes sont essentiellement des enfants, a fait des aveux complets. Il reste impassible quand le Tribunal lui annonce qu'il est condamné à la peine de Mort.
Le couperet tombe à 4 H du matin.... 3 jours avant son 22ème anniversaire.
Bonne Lecture et Bon travail
isalucy23@orange.fr
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