BONJOUR,
Ce n'est pas si souvent que l'on a l'occasion de parler de la chance.
Notre chanceux est finistérien. Il est de Saint-Coulitz comme il le racontera aux gardiens de la paix qui l'ont arrêté ce jour de juin 1920 alors qu'il comptait ses billets, installé sur un banc, dans le 15ème arrondissement de la capitale, et qu'il était très entouré de curieux.... ou d'intéressés.
BILGOT dit-il s'appeler. Joseph Marie BILGOT.
Il a 53 ans. Il raconte qu'il est retraité de l'Armée, de l'Infanterie coloniale pour plus de précisions. Il loge dans un garni au 28 de la Rue Ginoux.
Il acceptera de suivre les gardiens de la paix au commissariat fort étonnés de voir un homme si paisible compter ainsi son pécule (110frcs95) disposant, de plus, sur lui, d'une belle quantité de bons de la Défense Nationale (pour plus de 4 000 francs).
Il racontera au Commissaire très sceptique qu'il vient de finir un travail qui lui a bien rapporté et que vivant chichement, dans son petit logement, il s'est retrouvé avec une belle somme d'argent qu'il a, en partie, jouée sur les champs de course.
Dès le premier jour, la chance était au rendez-vous. Il se remplit les poches de billets.
Il y a trois jours de cela, il retente le coup et BINGO ! BILGOT te voilà riche !
53 000 francs en un après-midi.
Le commissaire voulut vérifier ses dires et envoya ses hommes aux renseignements. À leur retour, il ne put que féliciter l'heureux chanceux et le laisser rentrer chez lui, tout en lui suggérant d'être plus discret ou plus prudent, néanmoins.
Selon sa fiche matricule, il se serait retiré à PLOMODIERN (29).
Bonne lecture et bonnes recherches,
isalucy23@orange.fr
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