dimanche 17 mars 2024

Les frères ROCHETTE

BONJOUR,

Des financiers véreux dont parmi eux : Henri ROCHETTE, sont accusés d'avoir soutiré 40 millions à l'épargne française en plaçant des titres sans valeur. L'affaire a débuté dès 1907. 

Particulièrement bien soutenu par un large réseau de connaissances, il ne sera arrêté qu'en 1908. Natif du TAUREAU, Henri Raoul ROCHETTE est né à MELUN, le 21 Avril 1878 à  8 H du matin. 

on note la conjonction SOLEIL-NEPTUNE en TAUREAU et le carré JUPITER-SOLEIL

Il est l'aîné des enfants du couple : Noël et Marie FALEMPIN. Henri Raoul,  né en 1878, a trouvé un emploi de groom jusqu'au jour où bénéficiant d'un petit pécule, il prend des cours de comptabilité et plus tard, occupe un emploi dans une banque. Il s'est marié en 1904, a fondé une famille. Bien noté, il réussira à occuper le poste de Directeur quelques années plus tard. C'est à partir de ce moment-là que l'homme se transforme en "magouilleur", escroc, voleur. Il a entraîné avec lui d'autres hommes bien installés socialement, des responsables de journaux, des industriels comme son propre frère : 


Le Cadet, René Gaston ROCHETTE, né le 28 février 1882 (10 H) 
On note la présence de plusieurs planètes en Maison 12 : SATURNE, NEPTUNE, JUPITER, PLUTON

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En mars 1908, Henri ROCHETTE est arrêté. On a découvert des faux bilans, des intérêts importants versés aux souscripteurs avec l'argent des tous nouveaux inscrits. (selon la chaîne Fonzy). Il a fondé une dizaine de sociétés avec un système de vases communicants. 
Le 27 juillet 1910, il est condamné à deux ans de prison. Son appel de la décision va retarder une éventuelle incarcération. Le renvoi devant les tribunaux est prévu pour décembre 1911. En Juillet 1912, la Cour de ROUEN chargée de l'Affaire devenue très médiatique, augmente la sanction : 3 ans de prison.
C'est là que notre homme prend la fuite. Anonyme à NEW YORK, à MEXICO, ATHÈNES...C'est en GRÈCE qu'il apprend le déclenchement de la guerre. Notre homme âgé de 32 ans est valide et reçoit ainsi un avis de mobilisation pour rejoindre un Régiment d'Infanterie. 
Arrêté à VIENNE, il est envoyé dans un camp de concentration. 

Dans le même temps, l'Affaire CALMETTE occupe toutes les Unes des journaux. Elle est à lier à l'affaire ROCHETTE puisque Gaston CALMETTE compromettait la réputation de Mme CAILLAUX, épouse de Joseph, homme politique, Ministre des Finances, à qui CALMETTE reproche une collusion avec Henri ROCHETTE. Ce n'est que le début d'une mauvais passe pour CAILLAUX qui sera accusé de trahison, d'intelligence avec l'ennemi.

Du camp de concentration où il a été dirigé, Henri ROCHETTE sort avec de nouveaux papiers : il est désormais "Bien Aimé", soldat motocycliste en permission. 
Mais ce travestissement sera de peu de durée. Arrêté à RENNES, en 1917, il est écroué. 
Il sortira en décembre 1918 de sa cellule....pour mieux reparaître en 1919 au Tribunal ; une peine de deux ans lui est infligée pour ce nouveaux faits reprochés mais comme la peine se confond avec la première, il sort libre. 
À peine libéré, il renouvelle ses opérations financières. 
Et pourquoi changer quand les affaires marchent si bien. 

Mars 1927, nouvelle arrestation pour escroquerie aux publications financières. 

On lui reproche d'avoir détourné 40 millions. Il restera en dehors des murs d'une prison, moyennant le paiement d'une caution. Les affaires traînent tant et si bien qu'en mars 1934, il est présenté devant les tribunaux et écope d'une peine de 3 ans de prison. 
Sur ce, il s'était écrié : "puisque je suis condamné, il y aura du sang". 
Cette fois, l'affaire le touche de plus près. Son jeune frère, René, industriel, se trouve concerné. 

Le 13 avril 1934, René a écrit une lettre à sa famille puis s'est suicidé. 

Ce 14 avril 1934, avant 17 h, Henri ROCHETTE pénètre dans la salle de la 9ème Chambre de la Cour, celle même où un mois plus tôt, la sentence est tombée. 

C'est sans un mot, un rasoir en main, qu'il se coupe la gorge de gauche à droite. Le sang a jailli abondamment inondant ses vêtements et le parquet ; il y eut un brouhaha étonnant dans la salle où s'étaient réunis les assistants. 
On reconnut l'homme et on appela un médecin puis on fit évacuer la salle. Intransportable, l'endroit devint une salle de soins intensifs digne d'un hôpital. 
Dirigé vers l'Hôtel Dieu, il y décéda vers 17 h 25.

Bonnes Recherches,

isalucy23@orange.fr

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