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Gérard PHILIP(E) est originaire des Alpes Maritimes, il est né à CANNES le 4 Décembre 1922 (14 H) sous le signe du SAGITTAIRE.
Le SOLEIL est conjoint à MERCURE, ce dernier sis sur le 10°
La Pleine Lune brille dans un ciel limpide, éclairant à terre une traînée de monnaies d'Or, d'argent et de plomb.
Son père, Marcel, à sa naissance en 1922, est industriel et avocat ; sa mère, Marie, est originaire de CHARTRES, en Eure et Loir où vivent ses grands parents maternels. Marie pratique la voyance, le spiritisme. C'est par superstition que Gérard -sur les conseils de sa mère- ajoutera un E à son nom de famille. Famille qui est aisée d'ailleurs.
Gérard a un frère : Jean, son aîné d'un an. Ils sont internes dans une institution ; ils sont bons élèves et obtiennent leur baccalauréat. Le père a des ambitions pour eux. Le Droit. C'est dans cette optique que Gérard débute ses études à NICE bien qu'on dise qu'il ait voulu un temps, être médecin colonial.
Ils sont adolescents quand la Seconde Guerre éclate.
Marcel PHILIP appartient à la ligue nationaliste des croix de feu avant d'adhérer au Parti populaire français. Propriétaire de son établissement hôtelier, dans une zone dite libre, il loge de nombreux acteurs puis tour à tour l'État Major Mussolinien et trois ans plus tard, l'État Major Nazi.
À la fin de la guerre, il sera condamné à mort pour collaboration en Novembre 1945. Il s'enfuira en ESPAGNE ; on lui a saisi ses biens.
Avant cela, Gérard qui a fait la connaissance de plusieurs acteurs, souhaite s'engager dans cette voie au grand damne de son père. Sa mère plutôt favorable à ce projet, le présente à un cinéaste qui lui fait passer une audition et lui conseille de suivre les cours au Centre du cinéma à NICE. D'auditions en bouts d'essai, il finira par paraître sur scène pour son plus grand plaisir. L'activité rémunératrice lui permet de s'installer dans la capitale. Dans les mois qui suivront il ajoutera à ses cordes, une formation suivie au Conservatoire national supérieur d'Art Dramatique, ce qui lui vaut un second Prix de comédie.
À l'âge des obligations militaires, il sera réformé suite à une pleurésie contractée durant l'enfance. Il rejoindra la Résistance dans les derniers mois de la Guerre comme certains de ses amis déjà infiltrés. Seulement, l'attitude de son père lui vaut quelques réticences. En août 1944, il participera à la Libération.
Après la reprise des cours de théâtre, il entame une carrière cinématographique dès 1946 dans Pays sans étoile et l'Idiot.
Mais si on reconnaît sa valeur d'acteur, c'est néanmoins le cinéma qui lui offre ses meilleures critiques. Il est l'homme brave, plein de courage, d'ardeur, le héros parfois même.
JUPITER se trouve sur le 8ème degré du SCORPION :
"Un beau coq, battant doucement des ailes, au milieu d'un champ où picorent quelques poules. ......"
La beauté semble en effet être primordiale dans sa Destinée : une si Jolie petite plage (1948) la Beauté du Diable (1949) Les Belles de nuit (1952)
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la Beauté du Diable
Excellent cavalier sans avoir jamais pratiqué l'équitation, un maître de manège dit de lui : "il est si bon acteur qu'il laisse croire au cheval qu'il est un cavalier". L'acteur prendra en main le syndicat français des acteurs pour lequel il se dépense sans compter.
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| SAGITTAIRE : Gérard PHILIPPE |
Des défis, plus qu'une réussite dans un domaine, c'est ce qu'il recherche
Le SAGITTAIRE aime les changements..... Les travaux répétitifs l'ennuient..il sera écrivain, pilote d'avion, agent de voyages... Ne pas lui imposer un bureau étriqué, un fond de placard...il sera vétérinaire, jockey, éducateur sportif....Il a besoin d'espace, de grands espaces...Il sera ravi de travailler à l'étranger, il sera explorateur, reporter ....
Travailler seul, jamais. Il a besoin d'être au contact des autres...Ambassadeur, avocat...la Loi, le désir d'ordre...le besoin de guider ou encore de commander est présent, il est sensible aux honneurs....Chef d'État, politicien, professeur
Il fera sa place au soleil, on n'en doute pas.
Le thème de Gérard PHILIP(E) présente de nombreux beaux aspects (sextiles et trigones) mais également quelques carrés, notamment ceux d'URANUS qui signe généralement les accidents ou les opérations imprévisibles.
L'Année 1951 est une des années mémorables pour lui.
Le tournage du film Fanfan La Tulipe, avec la jeune bohémienne : Gina LOLLOBRIGIDA, par Christian JACQUE, est semé d'embûches. Tour à tour, les acteurs et actrices vont se blesser ; le metteur en scène devra interrompre le tournage durant deux semaines. Gina soulevée du sol par un filin va heurter une poutre de pleine face. Fort heureusement, la chirurgie esthétique fait des miracles. Le soldat Tranche-Montagne (Olivier HUSSENOT) se blessa à l'épaule. Le sergent La Franchise (Nerio BERNARDI) se cassa le poignet en tombant de cheval. Gil DELAMARE, en soldat, s'est ouvert le bras. Noël ROQUEVERT, rival de Gérard PHILIPE, quelques années plus tard a de bons souvenirs de la scène sur le toit.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/1962-la-scene-du-duel-de-fanfan-la-tulipe-noel-roquevert-raconte
Mais il omet de préciser qu'il a lui met été arrêté pour des problèmes de santé (blessure au genou). Quant à notre vedette, jeune paysan batailleur et trousseur de jupons, il se serait luxé les côtes en tombant du toit, blessé à la paume de la main gauche et balafré le front. (URANUS natal est carré au SOLEIL et carré à MERCURE)
Quant aux autres vedettes féminines : Geneviève PAGE (Marquise de POMPADOUR) et Sylvie PELAYO (Henriette de FRANCE) furent dévorées par les taons attirés par les chevaux de leur équipage royal. On dut se rendre à GRASSE pour chercher des médicaments pour tous les techniciens également.
Plus tard, l'anecdote est bien connue ; le soir du 17 au 18 juillet, une répétition a lieu. Vers deux heures du matin, il chute en sortant de scène depuis le praticable.(environ 2,5 m). Blessé au pied, au genou gauche et au dos, il assurera la Première le lendemain dans la Cour des Papes sans pouvoir s'agenouiller cependant, ce Don Rodrigue illumine de sa grâce le Cid alors que deux ans auparavant, estimant qu'il était impropre à la tragédie, il avait refusé la proposition de Jean VILAR. Il a tout de même fallu revoir toute la mise en place pour que le comédien un rien rigide, puisse déclamer son texte assis. Deux hallebardiers furent requis pour l'aider à sortir de scène.
En Juillet 1951, MARS (9°25) et URANUS (10°37), conjoints dans le signe du CANCER, se trouvent au contact de PLUTON natal (10°42) en Maison 3. MERCURE (16°24) et PLUTON (18°42) conjoints en LION (les yeux, le coeur, le dos) transitent NEPTUNE natal (18°08). VÉNUS (7°40) VIERGE en Maison 5 est dans l'orbe d'un carré à la LUNE natale (12°). SATURNE en Maison 6 est au sextile de VÉNUS natale. JUPITER en Maison 12 en BÉLIER (13°42') semble lui apporter sa protection dans un trigone au SOLEIL natal et sextile à la LUNE natale.
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En 1947, lors d'un festival du TNP à SURESNES, il a rencontré Anne, belge, ethnographe, de 5 ans son aînée, mère d'un petit garçon : Alain et qui va devoir divorcer d'un mari en poste en CHINE pour ensuite l'épouser (Fin Novembre 1951); René CLAIR est son témoin. Anne et Gérard s'inscrivent au P.C.F. et luttent contre l'armement nucléaire. Avec elle, il voyagera dans les pays soviétiques où il est bien reçu ; ils sont les compagnons de route des communistes. En toute bonne foi, ils pensent défendre le modèle unique, une cause juste. Ils ignoraient les horreurs commises par les gouvernements communistes.
Dans le même temps, il met en scène plusieurs pièces au sein du Théâtre National Populaire pour le Festival d'Avignon et 8 ans plus tard soit en 1958, il devient Président du Syndicat Français des Artistes Interprètes
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Anne et Gérard PHILIPE auront deux enfants ; "le choix du roi" diront certains soit un fils et une fille.
Le couple s'est installé à Ramatuelle (27 hectares de terre pour y planter des vignes) un lieu qu'il découvre au côté de sa femme. Il apprend que l'orme de la place a été planté sur ordre de SULLY. Il aime la période des vendanges de ce vin rose. Il aime discuter avec les paysans ses voisins au café. Il participe à la vie locale.
Les voyages nombreux (JAPON, POLOGNE, URSS, CUBA, MEXIQUE) l'ont épuisé. Les séjours à la Rouillère sont trop courts. Bientôt, il ressent une très grande fatigue. Sa santé donne des inquiétudes, il maigrit beaucoup. Alors, Il consulte des médecins.
Alors qu'il venait d'être opéré d'un abcès amibien à la clinique des bleuets, le 6 novembre, les médecins avaient décelé une tumeur inopérable au niveau du pancréas et préféré lui taire la gravité de son état. Il était sorti quelques jours plus tard, guéri croyait-il. Convalescent à Cergy, il écrivait à ses amis qu'il était prêt à tout reprendre. Il relisait tous les classiques. Il allait avoir 37 ans.
Le 25 Novembre 1959, tous les journaux annoncent son décès survenu dans la nuit.
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