Affichage des articles dont le libellé est BATIER Louis. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est BATIER Louis. Afficher tous les articles

mardi 12 mars 2024

Bandit à vie

BONJOUR,

Notre gredin est originaire de CHÂTEAUROUX, dans l'INDRE. Il est pourtant né dans une famille de travailleurs installée à DÉOLS. Il est l'aîné des garçons et il a deux soeurs. 
Mais lui se fait vite une réputation détestable de chapardeur, de voleur et de débauché.

Les premières sanctions "officielles" tombent alors qu'il n'a pas encore 17 ans.
Il fêtera donc son anniversaire à sa sortie de prison où il vient de purger une première peine pour vol.
On notera que PLUTON est au carré du M.C. , opposé à URANUS même s'il est trigone au SOLEIL.
L'opposition NEPTUNE JUPITER est certainement nuisible (en tant que 2ème maître de la Maison 3 et 1er de la Maison 4 pour NEPTUNE en Maison 7)  MERCURE en SCORPION n'est que très peu aidé, en Maison 12, par le sextile de SATURNE et la présence de la LUNE (Maître de la 8) à ses côtés. 

Mais notre petit homme (1,55m) -pas encore majeur- ne s'est pas assagi. Sans emploi, il poursuit sur la même voie et les condamnations s'accumulent. 

En janvier 1920, il commet l'irréparable en tuant un vieil homme de 70 ans pour lui dérober ses économies qu'il s'est empressé de dépenser dans les bars et maisons closes en compagnie de femmes de petite vertu et d'autres compagnons de beuverie. 
La "belle vie" de ce tueur va prendre fin rapidement. 
Reconnu, arrêté, il est incarcéré dans l'attente de son procès. 
Six mois plus tard, le 8 Juin, le Jury a tranché -du moins pas encore- Aucune circonstance atténuante pour le bandit que ce Jury décide de ne pas remettre en liberté.  On réclame : La peine de mort ! 
Mais le Jury n'a pas le dernier mot.
La peine est commuée en Travaux Forcés à perpétuité en Août.. 
En l'envoyant au bagne de CAYENNE, on "s'assure" -pense-t-on- que le forçat n'en reviendra pas. 
Quelle erreur !
La perpétuité n'a d'ailleurs plus aucun sens quand au bout de 20 ans, on envisage déjà une remise de peine et une "semi-liberté sur place".
Notre banni supportera la chaleur, la rudesse des lieux et des travaux, la promiscuité, les maladies...
Contrairement à certains bagnards, on ne lui proposera pas de mariage sur place (avec une autre détenue)
En 1946, la fermeture du bagne de CAYENNE -loi de suppression du bagne votée en 1938- est devenue effective.
En 1951, il reprend contact avec sa famille, du moins avec sa jeune soeur : Louise, de 2 ans sa cadette.
Celle-ci acceptera d'être là pour lui. Et deux ans plus tard en 1953, soit 33 ans après sa condamnation à la peine de Mort, notre bandit revient dans le département de son méfait. 
À DÉOLS, au 2 de la rue Bertrand, il vivra auprès de sa soeur qui mourra en 1957. Lui-même y décèdera en 1961, le 28 décembre.


Bonnes Recherches,

isalucy23@orange.fr