BONJOUR,
Tout commence dans le hameau du Haut-Champeaux (désormais quartier de RENNES) lors de la découverte du corps d'un homme affreusement mutilé. C'est une belle journée de Mai, il est 10 h, l'affolement est à son comble pour M. JEUSSET qui découvre dans un fossé le corps d'un homme dont la tête est "défoncée", en charpie. Il alerte rapidement son patron, M. LAMARRE qui donne l'alerte.
Qui est cet homme à qui on a réservé un tel sort ?
Visiblement détroussé de ses biens, son visage est méconnaissable tant il est abîmé.
Les agents de police qui se sont rapidement rendus sur les lieux, interrogent les curieux et badauds qui n'ont pas manqué de venir ; parmi eux, M. LEBRETON, fermier du Haut-Champeaux semble reconnaître celui qui est étendu dans le fossé. Il s'agit d'un garçon de ferme, travailleur, finissant une sanson à PLÉCHATEL, qui lui avait été envoyé par un débitant de RENNES et qu'il avait engagé comme domestique. On l'écoute, on l'entend et bientôt un autre témoin raconte qu'il l'a vu la veille au soir dans un débit de boissons en compagnie d'un autre homme.
L'enquête se poursuit donc au Champ-Jacquet (quartier Ste Anne vers la rue d'Antrain) auprès du débitant : M. LORANDEL.
Celui-ci confirme qu'il s'agit bien de Jean Pierre GÉRARD dit "Girard", âgé de 52 ans et originaire de Chantepie. Il est né en 1854. On n'a plus de nouvelles de lui depuis la veille après l'avoir vu quitter l'établissement en compagnie d'un individu de taille moyenne, portant la moustache, aux cheveux châtains, vêtu d'une blouse.
Tout commence dans le hameau du Haut-Champeaux (désormais quartier de RENNES) lors de la découverte du corps d'un homme affreusement mutilé. C'est une belle journée de Mai, il est 10 h, l'affolement est à son comble pour M. JEUSSET qui découvre dans un fossé le corps d'un homme dont la tête est "défoncée", en charpie. Il alerte rapidement son patron, M. LAMARRE qui donne l'alerte.
Qui est cet homme à qui on a réservé un tel sort ?
Visiblement détroussé de ses biens, son visage est méconnaissable tant il est abîmé.
Les agents de police qui se sont rapidement rendus sur les lieux, interrogent les curieux et badauds qui n'ont pas manqué de venir ; parmi eux, M. LEBRETON, fermier du Haut-Champeaux semble reconnaître celui qui est étendu dans le fossé. Il s'agit d'un garçon de ferme, travailleur, finissant une sanson à PLÉCHATEL, qui lui avait été envoyé par un débitant de RENNES et qu'il avait engagé comme domestique. On l'écoute, on l'entend et bientôt un autre témoin raconte qu'il l'a vu la veille au soir dans un débit de boissons en compagnie d'un autre homme.
L'enquête se poursuit donc au Champ-Jacquet (quartier Ste Anne vers la rue d'Antrain) auprès du débitant : M. LORANDEL.
Celui-ci confirme qu'il s'agit bien de Jean Pierre GÉRARD dit "Girard", âgé de 52 ans et originaire de Chantepie. Il est né en 1854. On n'a plus de nouvelles de lui depuis la veille après l'avoir vu quitter l'établissement en compagnie d'un individu de taille moyenne, portant la moustache, aux cheveux châtains, vêtu d'une blouse.
thème en Cerf Volant.
En cours de journée, la Police a une idée bien précise du personnage déjà connu de la Justice pour d'autres délits (pédophilie, vol...)
Il s'agit d'Alexis Joseph RENAUD, né le 22 Septembre 1877 (22h) à LASSY (proche de REDON-35)
Alexis Joseph RENAUD est marié et père d'une petite fille de deux ans.
Depuis sa sortie de prison, deux mois plus tôt, il loge au 29 rue d'Antrain.
Il occupe une place de manoeuvre à la fonderie THUAU. C'est là que les policiers iront l'interpeller.
Ce que remarqueront en premier lieu les agents, ce sont ses souliers : des brodequins dont l'embout est renforcé de mailles de fer...brodequins dont ils se saisiront pour leur enquête.
En cours de journée, la Police a une idée bien précise du personnage déjà connu de la Justice pour d'autres délits (pédophilie, vol...)
Il s'agit d'Alexis Joseph RENAUD, né le 22 Septembre 1877 (22h) à LASSY (proche de REDON-35)
Alexis Joseph RENAUD est marié et père d'une petite fille de deux ans.
Depuis sa sortie de prison, deux mois plus tôt, il loge au 29 rue d'Antrain.
Il occupe une place de manoeuvre à la fonderie THUAU. C'est là que les policiers iront l'interpeller.
Ce que remarqueront en premier lieu les agents, ce sont ses souliers : des brodequins dont l'embout est renforcé de mailles de fer...brodequins dont ils se saisiront pour leur enquête.
Alexis Joseph RENAUD avait lui même tenu dans RENNES, aux côtés de son épouse, un débit au 36 Rue de NANTES. Depuis, son épouse : Jeanne Marie FOUREL (28 ans) est retournée à PACÉ avec sa fille, dans sa famille.
C'est bien Rue de NANTES qu'il rencontre le dénommé "Girard" ; celui-ci a les poches pleines des billets (150 frcs) de son dernier contrat. Ils consommeront ensemble une grande quantité d'alcool dans la pension de la Rue VASSELOT avant de prendre la route ; en effet, Girard doit se rendre chez son nouveau patron mais il craint de s'égarer. RENAUD lui propose de le guider ; ils quittent l'établissement vers 20 h en direction du Haut-Champeaux.
Entraînant son compagnon de beuverie, il l'écarte du chemin et par un croc-en-jambe, le fait chuter et lui assène quelques violents coups de ses solides talons sur le crâne.....et même si la tête est broyée, si la mâchoire brisée a transpercé le bas du visage au niveau du menton, si son oreille droite est arrachée et si cinq de ses côtes sont brisées, c'est un homme encore vivant que RENAUD abandonne en pleine nuit dans un fossé, après l'avoir délesté de son porte-monnaie et de sa montre....
L'agonie de Girard sera longue précise le médecin légiste.
Lors du procès, le Président de la Cour, fera une juxtaposition avec le comportement du Tigre....
Lorsque le Tigre a déchiré sa proie, il dort. Après avoir déchiré votre proie, vous dînez et vous dormez profondément.
16° TAUREAU une jungle au bord de laquelle se sont aventurées deux vaches blanches, sans se douter qu'un Tigre est prêt de bondir sur elles ....(thème de GÉRARD J.P.)
Alexis Joseph RENAUD a inspiré le dégoût aux jurés qui auront bien noté la préméditation et l'exécution sauvage dont il s'est rendu coupable.
25 minutes plus tard, les jurés rendent une décision unanime -malgré la plaidoirie de la Défense- Le condamné aura la tête tranchée !....Mais il n'en sera rien....Son avocat lui obtiendra une grâce.
27° LION degré de redoutable inconnu - .....à terre, un poignard à 2 tranchants, et une faux, debout, plantée dans le sol.
Son épouse, Jeanne Marie FOUREL, se remariera en 1910.
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Bonne Lecture,
isalucy23@orange.fr
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