BONJOUR,
Dans la Famille ANASTAY, on pourrait commencer par le Père.....
Louis André ANASTAY, né dans le Vaucluse, le 29 Octobre 1834 (20 h) à Lourmarin (84),
Il est le fils de Jean Daniel Bernard ANASTAY , directeur de Postes, (dcd en 1843, alors qu'il a 9 ans)
et de Louise Bernardine BASSAGET (qui, remariée est devenue Mme Jacques JACQUIER -veuve avant 1872-)
Pharmacien depuis 1875, il est accusé de pratiquer la Médecine illégalement sous deux pseudos.
L'affaire est traduite devant la 10è Chambre Correctionnelle de Paris, le 14 Novembre 1891 ; il est condamné à un mois de prison et 200 frcs d'amende. Il fera appel de la décision mais sa comparution sera retardée par l'arrestation de son fils aîné..........Une condamnation pour Médecine Illégale sera donc rendue le 13 janvier 1892 : il écopera de deux mois de prison et de 100 frcs d'amende.
Cela n'empêchera ce pharmacien de continuer à se faire passer pour le Docteur Armand, le Docteur Morisse ou encore le Docteur Vincent....spécialiste des maladies vénériennes comme l'indiquent ses différents encarts publicitaires diffusés dans les toilettes masculines.
Le fils aîné : Louis François, né le 12 juin 1866 à 8 H du matin, à Lyon (4è arr), qui a entamé des études et intégré St CYR , s'est fourvoyé auprès de mauvaises fréquentations et a abusé des machines à sous du Casino de Charbonnières Les Bains...
Alors qu'il est engagé par l'Armée, le Sous-Lieutenant Louis François ANASTAY va déraper,
son père qui a déjà comblé certaines de ses dépenses, se trouve également dans une mauvaise passe et ne peut l'aider davantage,
une solution : le Vol
auprès d'une Baronne DELLART, de sa cuisinière : Delphine HOUBRE, des voisins et amis,
mais un vol qui se transforme le 4 Décembre 1891 à 16 H 30 en meurtre
ça donnera trois semaines plus tard, le 26 décembre 1891....une arrestation, un procès et la guillotine.
En Images, cela donne ça :
Une planète se trouve en opposition de 4 autres ici ; ces 4 autres planètes, à peine séparées les unes des autres, se trouvent en opposition d'URANUS.
Dans la Famille ANASTAY, on pourrait commencer par le Père.....
Louis André ANASTAY, né dans le Vaucluse, le 29 Octobre 1834 (20 h) à Lourmarin (84),
éparpillement des planètes : avons-nous là un touche-à-tout ? |
Il est le fils de Jean Daniel Bernard ANASTAY , directeur de Postes, (dcd en 1843, alors qu'il a 9 ans)
et de Louise Bernardine BASSAGET (qui, remariée est devenue Mme Jacques JACQUIER -veuve avant 1872-)
Pharmacien depuis 1875, il est accusé de pratiquer la Médecine illégalement sous deux pseudos.
L'affaire est traduite devant la 10è Chambre Correctionnelle de Paris, le 14 Novembre 1891 ; il est condamné à un mois de prison et 200 frcs d'amende. Il fera appel de la décision mais sa comparution sera retardée par l'arrestation de son fils aîné..........Une condamnation pour Médecine Illégale sera donc rendue le 13 janvier 1892 : il écopera de deux mois de prison et de 100 frcs d'amende.
Cela n'empêchera ce pharmacien de continuer à se faire passer pour le Docteur Armand, le Docteur Morisse ou encore le Docteur Vincent....spécialiste des maladies vénériennes comme l'indiquent ses différents encarts publicitaires diffusés dans les toilettes masculines.
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Le fils aîné : Louis François, né le 12 juin 1866 à 8 H du matin, à Lyon (4è arr), qui a entamé des études et intégré St CYR , s'est fourvoyé auprès de mauvaises fréquentations et a abusé des machines à sous du Casino de Charbonnières Les Bains...
Alors qu'il est engagé par l'Armée, le Sous-Lieutenant Louis François ANASTAY va déraper,
son père qui a déjà comblé certaines de ses dépenses, se trouve également dans une mauvaise passe et ne peut l'aider davantage,
une solution : le Vol
auprès d'une Baronne DELLART, de sa cuisinière : Delphine HOUBRE, des voisins et amis,
mais un vol qui se transforme le 4 Décembre 1891 à 16 H 30 en meurtre
ça donnera trois semaines plus tard, le 26 décembre 1891....une arrestation, un procès et la guillotine.
En Images, cela donne ça :
Louis François ANASTAY né le 12 juin 1866 à Lyon (4è arr) |
exécution le 9 avril 1892 Place de la Roquette PARIS (11è arr)
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L'histoire ne se termine pas là puisque nous avons un second fils.....
Léon Louis ANASTAY qui, à la suite des "frasques" de son frère aîné, obtiendra de porter le patronyme de sa grand-mère paternelle : BASSAGET (Louise)
Il a rencontré Marie BORDAS (née BERNARD) de 5 ans sa cadette, qui travaille dans la capitale déjà depuis déjà 5 ans, dans divers lieux de mode (fabrique de plumes). Il lui a avoué qu'il était le frère d'un meurtrier et ses difficultés financières ainsi que son désir de devenir médecin.
Confiante, la famille BORDAS va entretenir durant 3 ans, le temps qu'il obtienne le fameux "sésame" qui lui ouvrira les portes d'un Hôpital ou d'un cabinet médical....il soutiendra une thèse "Hidrocystome : contribution à la pathologie des glandes sudoripares"
Marie attendra ainsi jusqu'en octobre 1896 pour que Léon lui passe la bague au doigt.
Ils s'installeront ensuite en Haute Marne (Aubepierre et Langres) d'abord, en Côte d'Or (à Voulaines) en 1900 puis 3 ans plus tard, à Neuvy-Pailloux dans l'Indre, à l'angle de Rue de la Gare
Marie BERNARD est née sous le signe indépendant, sensible du VERSEAU, -tout comme son époux-, le 2 février 1874 à 22 h. Elle est la fille naturelle de Madeleine BERNARD, brunisseuse,
qui épousera 3 ans plus tard celui qui reconnaîtra sa fille : BORDAS Joseph, peintre.
qui épousera 3 ans plus tard celui qui reconnaîtra sa fille : BORDAS Joseph, peintre.
Elle a débuté très jeune son activité professionnelle dans un magasin de mode, puis une maison de deuil et enfin dans une fabrique de plumes, aidant ainsi sa famille tout en gagnant son autonomie.
Fidèle et farouchement jalouse, elle l'est et voit d'un très mauvais oeil, toutes les femmes qui viennent au cabinet, consulter son époux...surtout quand la rumeur enfle et que l'on prétend que celui pour qui sa famille a tant fait, celui qu'elle a attendu patiemment, le Docteur BASSAGET, son époux, a une relation avec une mineure : Germaine DUCHÉ, 18 ans.
Acte de naissance de Marie BORDAS, épouse du médecin : BASSAGET Léon (ANASTAY) |
Une figure particulière dans le thème de Marie BORDAS : L'Aiguille
Une planète se trouve en opposition de 4 autres ici ; ces 4 autres planètes, à peine séparées les unes des autres, se trouvent en opposition d'URANUS.
La planète en "pointe" : URANUS, génère une forte tension en Maison 10 (statut social ou professionnel) là où elle se trouve et fait ressortir tous les côtés négatifs présents dans la personnalité.
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Ils ont des SOLEIL VERSEAU conjoints.....sauf que le Docteur BASSAGET présente la même particularité que son père : un éparpillement des planètes,
et que comme son frère, il dispose d'un PLUTON sur le même degré du TAUREAU, également d'un carré VÉNUS-NEPTUNE . Quant à MERCURE-MARS chez l'un, il est en opposition et chez l'autre en demi-carré.
dès que nous connaîtrons l'heure de naissance, nous pourrons l'orienter. |
Léon Louis ANASTAY devenu BASSAGET est né le 3 février 1869, à Bellegarde dans le Gard.
Ce 23 juillet 1907, le médecin est malade et s'est soigné en se faisant des injections de morphine, aussi garde-t-il le lit. Le couple ensemble dans la même pièce discute mais la conversation va s'envenimer et devenue très orageuse -le sujet étant : une possible maîtresse-, Léon décide de rompre avec sa femme, menace de la tuer si elle ne part pas et sort de son bureau une arme à feu et des billets de banque afin que celle-ci puisse vivre décemment, une fois partie.
Marie ne l'entend pas ainsi. Elle descend à la pharmacie de son mari, se saisit d'une casserole émaillée dans laquelle elle verse du vitriol, remonte dans la chambre où elle trouve son époux appuyé sur son bureau comptant son argent. Elle lui jette à la figure le produit tout en s'en projetant sur le menton et les mains. Hurlant de douleur, il déchire sa chemise, cherche de l'eau en parcourant les pièces ; Marie s'est saisie de l'arme et tire en direction du fuyard, le rate et avant qu'il ait atteint la porte du corridor, elle le rejoint et tire une seconde fois, en pleine poitrine ; il s'affale ; elle l'a tué.
Marie passera en jugement en Septembre de la même année. Son défenseur, un avocat de Paris : Me GAUTIER ROUGEVILLE aura vu en elle la femme blessée, mortifiée.
Il lui obtient son acquittement.
Marie regagnera la capitale où vivent toujours ses parents ; quelques années plus tard, en 1913, elle se marie (dans le 10è arr.) avec Julien RENARD, un veuf, employé des Chemins de Fer.
Elle décédera bien plus tard, en 1954 à VERSAILLES.
Bonne Lecture,
isalucy23@orange.fr
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