lundi 18 mars 2019

La Vérité

BONJOUR,




Il ne s'agit pas là de Brigitte BARDOT....même si, c'est elle que l'ancien chroniqueur judiciaire dans les années 50, Henri Georges CLOUZOT, avait choisi pour incarner dans son film : "la Vérité", la jeune femme libérée mais néanmoins meurtrière de l'un de ses ex-amants, à Paris en mars 1951.


La meurtrière, Pauline DUBUISSON, originaire de Malo-les-Bains, est née le 11 Mars 1927...sans que l'on sache l'heure de naissance, on sait cependant qu'elle est ASC SCORPION -une de ses amies lui avait préalablement monté son thème astral, "fadaises" en quoi elle ne croyait pas.-

On peut remarquer un stellium -amas planétaire -4- dans le signe double des POISSONS avec tout son côté prometteur de sensibilité, d'idéalisme, de compréhension des choses, de dévouement, de magnétisme ou de charisme,

Au niveau des éléments, l'EAU est l'élément primordial loin devant l'AIR (1) et la TERRE qui brille par son absence. La TERRE ici aurait été nécessaire pour poser le cadre de cet excès de don de soi, de charité, de quête que l'on trouve dans le stellium POISSONS.

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VÉNUS en BÉLIER

Dans le 1er signe de FEU du Zodiaque, VÉNUS prend les devants, s'enflamme, de manière ardente, fougueuse, bientôt aveuglée par ses émotions, elle se lance à la tête de celui qu'elle convoite, persuadée de pouvoir s'en faire aimer, elle le met sur un piédestal prête à l'encenser, le porter aux nues sinon au 7ème Ciel. 
Mais dans ce signe de FEU.....cet amour là ressemble plus à une amourette, à un Feu de Paille, un bel emballement mais de courte durée qui risque bien de laisser des marques au Fer Rouge dans ce petit coeur déçu qui ne saurait sans aucun doute vivre seul.


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Carré VÉNUS-PLUTON

Entre la chair et les vaccins, entre la chair et les greffes, il y a problème, conflit d'où un risque de corruption, de destruction, de brûlure de la chair ;
une greffe ou un implant peut être cause d'infection...

VÉNUS c'est la glande thyroïde, les glandes surrénales (système endocrinien), les reins, la gorge, la voix....
PLUTON nuit à l'équilibre (VÉNUS), nuit aux liens, aux unions, aux contrats.
Il ne permet pas la durée de ces contrats, de ces liens, ..
Il y a désaccord avec désir (VÉNUS) et sexe (PLUTON) ;
Les moeurs sont différentes ;
les pratiques sont inappropriées ou dangereuses, (MST)
il y a des rapports de force (viol ou sado-maso)

Calomnies, ennemis, scandales, c'est tout le côté ANTI de PLUTON.
enjeux : des capitaux, on corrompt.....C'est le côté malsain de PLUTON

il y a un certain goût du drame (art dramatique), de la tragédie qui existe dans l'aspect.
Est-ce le potentiel à utiliser ?

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Elle va débuter sa vie sexuelle à 13 ans, (SOLEIL-MERCURE conjoints : précocité) dans les bras d'un soldat allemand, un marin, et comme la chose s'est sue elle sera renvoyée de son lycée....ses études, elle les poursuivra grâce au soutien de son père à l'hôpital près d'un médecin allemand qui a l'âge de son père....elle apprendra la médecine et l'allemand à son contact et à celui d'autres officiers allemands durant les 4 années de guerre....À la fin de celle-ci,  un commando d'épurateurs viendra la chercher, la tondra, déchirera ses vêtements et ils la violeront avant que son père, Colonel, n'intervienne lui évitant une exécution sommaire...
Elle quittera Malo-les-Bains pour Lyon, sous sa protection, et reprendra sa vie là où l'on ignore qu'elle a été : "une femme à boches"...
L'étudiante en médecine retrouvera dans les bras du grand Félix BAILLY de nouveaux frissons ;  il ne sera pas le seul à la faire frissonner......et au bout de 3 ans, Félix, humilié, est parti sans laisser d'adresse, poursuivre ses études dans la capitale.......

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Voilà comment l'histoire mélodramatique de la petite dernière des DUBUISSON commence ;  On l'idolâtre car elle arrive après 3 garçons. On lui cède tout, pardonne tout alors qu'elle n'a que mépris pour sa mère qu'elle trouve humble, effacée, soumise à son mari. (LUNE-PLUTON conjointe)

Le mari et père : André : son entreprise de Bâtiment et Travaux Publics a bien du travail durant la guerre avec tous ses blockhaus à construire....en Septembre quand  la guerre éclate  il est mobilisé ; de ses fils, l'aîné : Jean Pierre, vient de se marier quand la guerre éclate, le troisième : Vincent, né au début de la 1ère Guerre, était pilote d'avion ; il s'est tué en 1936. Reste le second : François ; il part
 se battre dans l'Atlantique, à bord d'un sous marin ; mais François décédera en 1942.
(SOLEIL-JUPITER et MERCURE-URANUS tous conjoints)

Pauline, elle, soigne les blessés ; "La vie est un combat où seuls les forts s'en tirent" lui avait répété son père.   Et les plus forts sont arrivés : ils ont les cheveux couleur des blés, ...oui, ils sont grands, forts, généralement beaux et ils chantent en faisant claquer leurs bottes. De quoi satisfaire son côté nymphomane.

André lui fera des remontrances mais elle n'en a cure......

Et quand 6 ans après cette triste expérience, elle apprend que Félix BAILLY, son EX -qu'elle n'a pas revu depuis 18 mois-, pense à se fiancer à une certaine Monique LOMBARD ...voilà que son sang ne fait qu'un tour.

Orgueilleuse, égoïste, calculatrice et égocentrique, celle qui aime les jeux de garçons, peut se montrer violente aussi..
Le 6 mars 1951, parvenue à obtenir  l'adresse de Félix, elle arrive à PARIS mais la réponse de Félix est claire : "entre nous c'est fini, je ne t'aime plus. Adieu."


Avec PLUTON il y a un certain goût du drame  et avec VÉNUS (art dramatique), cela devient celui de la tragédie 

Ce que vous ne saviez pas c'est que la belle brunette a une autorisation de tir...et de retour sur Lille, elle s'offre un de ces petits pistolets si cher aux femmes vénéneuses.

Est-ce bien le bon moyen pour le faire revenir ? ...de le menacer !

Félix aurait-il été averti ? ...toujours est-il qu'elle passera une nuit à faire le pied de grue devant sa porte sans qu'il ne rentre.  Le lendemain, elle parvient à le voir mais il n'est pas seul. Un rendez-vous en terrasse est pris...rendez-vous auquel elle ne se rend pas   pour mieux l'attendre dans l'entrée de l'immeuble..... 

"Je me suis assise dans un fauteuil. Il est resté derrière la table. Je lui ai dit que je ne pouvais pas vivre sans lui. Il a fait un mouvement vers moi. Ensuite, je ne sais plus ce qu'il s'est passé..."

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Ce qui s'est passé !  c'est qu'elle a sorti son arme alors qu'il lui tournait le dos et qu'elle a tiré deux balles qui l'ont atteint, une dans le dos et l'autre derrière l'oreille. 
Félix meurt ce 17 mars 1951 à l'âge de 27 ans.  Elle vient d'en avoir 24.

Ensuite l'arme se serait enrayée alors qu'elle tentait de la retourner contre elle. 
Elle a alors saisi le tuyau de gaz puis l'a enfoncé dans sa bouche. 
Les voisins avertis par les détonations ont appelé les secours....Elle en réchappera.

À l'annonce de la nouvelle, son père se suicidera, le 19 mars 1951. Il aurait eu 70 ans en juin.


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Deux années plus tard, son procès a lieu. 
Dans sa cellule, elle a tenté de s'ouvrir les veines après avoir écrit un courrier au Juge.

"je ne veux pas me soumettre à une Justice manquant à ce point de dignité."

C'est vrai qu'elle est bien au-dessus de tout ça, la petite Demoiselle DUBUISSON. 
L'avocat général lui dira d'ailleurs : "C'est la 3ème ou 4ème fois que vous ratez vos suicides ; décidément, vous ne réussissez que vos assassinats."

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Elle sera condamnée à perpétuité.....mais perpétuité ce n'est pas si long que ça.....
Elle sortira de la prison de la Petite Roquette en 1960. 
On l'a oublié à St Germain des Prés où elle s'installe rue du Dragon 
mais le passé va resurgir pourtant....
sous les traits de B.B. dans ce film au nom si évocateur : la Vérité.

C'en est trop pour elle. Elle quitte la France et s'exile au Maroc en 1962. 
Elle devient Andrée....à l'hôpital de Mogador.

Là, elle fait la rencontre d'un jeune ingénieur de l'industrie pétrolière : Jean, de six ans son cadet. (MERCURE-SOLEIL conjoint) Il est très épris d'elle.

Mais tout se sait un jour....c'est sans doute ce qu'elle a pensé quand dans une salle d'attente, un magazine : le Nouveau Détective a fait resurgir son histoire. 

Il faut tout lui raconter....pensait-elle ; elle l'a fait !
Horrifié, il est parti ne désirant plus ni la revoir, ni l'épouser.

Le 22 septembre 1963, on la retrouve chez elle où, sur une musique de Mozart qui tourne en boucle,  elle a avalé une dose suffisante de barbituriques pour trépasser. 



Bonne Lecture,

isalucy23@orange.fr


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