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Sophie Charlotte en BAVIÈRE est une des soeurs benjamines de l'impératrice SISSI
Elle est née le 23 février 1847 à MUNICH soit 10 ans après sa célèbre soeur.
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Elles vivent unies auprès d'une mère aimante. La famille est nombreuse : leur mère, Ludovica, est issue d'une fratrie de 13 enfants (Maison de WITTELSBACH) et aura à son tour : 10 enfants. Sophie Charlotte est la 8ème.
Leur éducation est libre à POSSENHOFFEN (ou Possi) en Haute BAVIÈRE, dans un entourage provincial, bien loin de l'étiquette. Ce qui créera pour beaucoup d'entre elles un cruel manque d'entente avec leurs époux choisis parmi leurs cousins ou parents, comme il se doit.
Chacune d'elles est affublée d'un surnom. Sophie Charlotte ou "Sopherl"
Hélène, l'aînée des filles, dite : Néné, a subi un affront, une humiliation publique. Venue à la fête anniversaire de son cousin -alors qu'on l'a préparée à accepter une demande en mariage avec ce dernier- elle réalise très vite que ce dernier n'a d'yeux que pour sa jeune soeur : Élisabeth, dite "Sissi" présente également à la réception. Ce n'est que 5 ans plus tard, qu'une nouvelle "offre de mariage" lui sera faite.
Sissi, elle, se marie l'année suivante, à l'âge de 16 ans avec ce cousin très amoureux : François Joseph et devient ainsi Impératrice.....une Impératrice qui ne se soumet pas aux règles rigides de la Cour....revenant pleurnicher sur les épaules de sa mère. Élisabeth (Sissi) aura aussi la douleur de perdre sa première fille (2 ans) atteinte de la rougeole -maladie transmise par son autre fille : Gisèle-.
Son autre soeur : Marie Sophie, est mariée par procuration à François des Deux-Siciles, Duc de Calabre, qui ne parle pas un mot d'allemand, de 5 ans son aîné, plutôt terne et soumis à sa mère. Marie Sophie qui ne parle pas italien, vit avec lui en exil. Le mariage n'a pas été consommé et voilà qu'elle se laisse aller dans les bras d'un zouave ; elle donnera naissance à une fille : Daisy De LAVAYSSE, discrètement dans un couvent ; le tout avec l'aide de sa famille.
Mathilde dite "Spatz" (moineau) est dans un cas similaire. Son mariage en 1861, avec le Comte de Trani, Louis de BOURBON est un fiasco. L'entente n'y est pas. Son époux se réfugie dans l'alcool et la débauche. Mathilde prendra un amant, un diplomate espagnol.
Témoin de toutes ces déconvenues, Sophie Charlotte ne semble guère pressée de trouver un époux.
À 19 ans, elle a déjà refusé plusieurs demandes dont celle du propre frère de l'Empereur.
Pressée par sa mère, elle a cependant accepté l'officialisation de fiançailles avec Louis II de BAVIÈRE, en janvier 1867. Elle le connaît depuis l'enfance. Ils ont en commun l'amour de la musique de WAGNER.
Mais là encore, les choses se présentent mal. Louis II de BAVIÈRE même s'il dit aimer Sophie Charlotte, ne semble pas attiré par le sexe opposé.
Elle même s'est éprise du fils du photographe de la Cour.
L'année 1867 se présente très mal.
Sa belle soeur : Sophie de Saxe meurt d'une grippe en mars 1867. Son frère, Charles Théodore est inconsolable, seul auprès de sa petite fille : Amélie Maria née 15 mois plus tôt.
En mai de la même année, sa soeur aînée Hélène, met au monde son 4ème enfant mais en Juin, là voilà veuve. Son époux, âgé de 35 ans, décède subitement d'un problème rénal.
En mai également, sa cousine : Mathilde De TESCHEN, 18 ans, est brûlée vive dans sa robe enflammée par une cigarette. Elle mourra deux semaines plus tard après une longue agonie.
La noce avec Louis II de BAVIÈRE n'aura pas lieu. Les fiançailles sont rompues.
Et l'année suivante, pour effacer l'affront d'un mariage avorté, Sophie-Charlotte accepte d'épouser le Duc d'Alençon, descendant du Roi français Louis Philippe.
Le mariage a bien lieu le 22 septembre 1868. On remarquera que SATURNE est en SAGITTAIRE sur le 1° soit dans un carré tant à NEPTUNE Natal, qu'à SATURNE Natal et au SOLEIL Natal. L'aurait-elle épousé à contre-coeur ? MARS en CANCER sur le 24° est au carré de PLUTON Natal.
Seulement, il leur est impossible de s'installer en FRANCE. L'exil leur est imposé. Ils s'installeront en Angleterre.
Elle mettra au monde le 19 juillet 1869, avec difficulté, une fille : Louise Victoire Marie Amélie Sophie D'ORLÉANS.
Dépressive après cet accouchement difficile, en manque d'affection, elle reçoit le soutien d'un oncle de son époux : le Duc d'AUMALE et de sa femme qui vont leur proposer leur maison de SICILE. Pour peu de temps hélas. Les circonstances politiques veulent qu'ils doivent se réfugier à Rome près des soeurs de Sophie Charlotte puis dans le Sud du TYROL, où elle mettra au monde son deuxième enfant : Emmanuel en Janvier 1872.
L'année suivante, le Duc D'Alençon, rétabli dans ses droits, a retrouvé son rang d'officier dans l'armée française ; ils viennent s'installer à Vincennes d'abord avant d'aller vivre dans la capitale française.
Elle s'engage dans le tiers-ordre dominicain.
En 1886, elle apprend le décès par suicide de son ancien fiancé : Louis II de BAVIÈRE.
À cette époque, elle entretient une relation adultérine avec un médecin -également marié-. Ils songent tous deux à fuir en SUISSE. Mais l'épouse du médecin sèmera le désordre en révélant les faits. Un scandale éclate. Sur les conseils de son frère, Sophie-Charlotte sera envoyée en sanatorium en AUTRICHE, durant plusieurs mois. Elle y est soignée par un médecin spécialiste des troubles sexuels....!
En janvier 1889, alors qu'elle retrouve son époux à VIENNE, on annonce la mort de son neveu : Rodolphe D'AUTRICHE, fils de sa soeur SISSI. Elle restera près d'elle pour la consoler.
En 1891, c'est le mariage de sa fille : Louise avec le prince Alphonse De BAVIÈRE de 7 ans son aîné.
Son fils Emmanuel de son côté entretient une liaison avec Louise de MAILLÉ de la Tour Landry, jeune fille de la Noblesse française, avec qui il aura un fils né en 1893 : Philippe.
En 1896, il épousera cependant Henriette de BELGIQUE, princesse car nièce du Roi des Belges.
Durant toutes ces années, Sophie Charlotte a renoué des liens avec son époux et s'est dévouée dans des causes et oeuvres charitables, organisant des ventes de charité.
Comme en 1897, au Bazar de la Charité à PARIS -qui n'est autre qu'un grand hangar- où elle tient avec sa belle-fille, un stand de vente d'objets dont les bénéfices sont destinés aux pauvres. Les ventes doivent avoir lieu durant 4 jours, du 3 au 6 mai.
Un spectacle cinématographique y est proposé. L'entrepreneur NORMANDIN n'est pas réellement satisfait des lieux où il ne peut pas placer en sécurité le matériel et les bidons d'éther ainsi que les tubes d'oxygène.
À 16 h, le 4 mai, un agent diplomatique du Saint Siège est venu bénir le lieu en présence d'un millier de personnes. Il fait très chaud dans le hangar.
À 16 h 15, le projectionniste a besoin de refaire le plein de sa lampe ; son assistant plutôt que d'ouvrir un battant pour y mieux voir, craque une allumette. C'est l'erreur fatale. Les vapeurs d'éther s'enflamment. Le rideau prend feu. Alertés, les organisateurs font sortir la foule dans le calme. Mais les boiseries (décors de théâtre faits de bois blanc et de papier mâché)sont dévorées par les flammes et le feu se propage à la bâche goudronnée qui sert de plafond. Les coulures sur les robes, rubans et volants de dentelle de ces dames font le reste.
Déjà la panique a saisi les participants. Certains tombent et ne se relèvent pas piétinés par les suivants affolés par la chaleur et la fumée, bloquant bientôt une des deux entrées par lesquelles les malheureuses et malheureux tentaient de s'échapper en hurlant de douleur.
Les pompiers ne tardent pas à arriver. Les cuisiniers de l'Hôtel du Palais voisin des lieux parviennent à secourir près de 150 personnes en leur fournissant des chaises leur permettant de s'extirper du brasier.
Il n'aura fallu qu'un quart d'heure pour que tout brûle.
La liste des victimes est longue (123 femmes, 9 hommes dont 17 sont âgées de moins de 21 ans et 5 sont des enfants) Pour la plupart il s'agit de personnes de souche aristocratique, de la haute Bourgeoisie, mais encore de sauveteurs, de bienfaiteurs.
La Duchesse d'Alençon, restée sur les lieux, s'est préoccupée de faire sortir les plus jeunes, le public, les vendeuses par une sortie derrière leur comptoir.
Elle a tenté de rejoindre son époux qu'elle a aperçu en direction de la sortie mais elle meurt en compagnie de Valérie TURQUET de la BOISSERIE, Vicomtesse de Beauchamp (30 ans) qu'elle a pris dans ses bras. Son corps mortifié sera identifié par son dentiste. Elle avait fêté ses 50 ans.
Son oncle, le Duc D'AUMALE mourra d'une crise cardiaque, 3 jours plus tard, en apprenant son décès. Il venait de rédiger une vingtaine de lettres destinées aux familles des victimes.
Une chapelle d'expiation sera construite sur le lieu dévasté par l'incendie.
Ce 4 mai 1897, SATURNE est (r) en SCORPION à 28°26 soit au carré de NEPTUNE Natal, du SOLEIL Natal et de SATURNE Natal....MARS est en CANCER sur le 22° au carré de PLUTON Natal, comme le jour de son mariage.
URANUS est également en SCORPION sur le 27°34 ; il opère donc les mêmes carrés.
JUPITER est en VIERGE sur le 0°20 en opposition à la conjonction de naissance : NEPTUNE-SATURNE-SOLEIL
Alors que MERCURE en GÉMEAUX (3°25) était au carré de la conjonction de naissance SOLEIL-SATURNE (3°25 et 3°56)
PLUTON (12°33) était en GÉMEAUX au carré de MERCURE Natal (9°30 POISSONS)
NEPTUNE (18°41) conjoint à la LUNE en GÉMEAUX étaient au carré de VÉNUS Natale (20°29 POISSONS)
Pour ceux et celles qui observent les aspects au moment du décès vous aurez remarqué que certaines planètes opèrent des aspects particuliers :
MERCURE comme à la naissance est au carré de JUPITER
NEPTUNE comme à la naissance est conjoint à un des luminaires (SOLEIL à la naissance, LUNE au décès)
JUPITER et SATURNE sont une nouvelle fois en aspect de carré
NEPTUNE-PLUTON sont en sextile à la naissance alors qu'ils sont conjoints au décès.
URANUS-MARS sont en carré à la naissance alors qu'ils sont en aspect de trigone au décès.
Bonne Lecture,
isalucy23@orange.fr
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