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Notre natif est né le 18 mars 1906 (5 h 30) à Paris (17ème arr.). fils de Pierre Daniel COUSTEAU et d'Élisabeth Marie Jeanne DURANTHON.
Il est le frère aîné de celui que tout le monde connaît comme "le Commandant COUSTEAU"
la LUNE conjointe à URANUS (Me de la M 12) en Maison 11 est opposée à NEPTUNE.
Le SOLEIL est conjoint à VÉNUS et carré à PLUTON ; on le dit polémiste, mordant, d'une ironie caustique.
JUPITER est en GÉMEAUX en Maison 3 - la communication, l'écriture, sont ici mis en valeur bien que JUPITER y soit en exil. (source d'instabilité intellectuelle, de changements fréquents d'opinions)
PLUTON en GÉMEAUX est sans doute responsable de l'esprit critique, du mordant du mot ou du dessin.
Selon ses propres écrits, il se dit pacifiste convaincu et politiquement à l'extrême gauche de l'extrême gauche ;
En 1924, bachelier, il est employé à la GUITE une société d'import-export.
Les deux frères COUSTEAUÀ 26 ans, Pierre GAXOTTE -de 10 ans son aîné- le fait entrer au journal Je suis partout, un hebdomadaire littéraire et politique parisien. Je suis partout est un journal dit antisémite et collaborationniste ; le noyau dur des journalistes qui y travaillent, est considéré comme nationaliste, convaincu de la décadence de la France plutôt favorable à la collaboration quand les allemands envahiront le pays.
Le 30 juillet 1932, il épouse Fernande SEMAILLE avec qui il aura deux enfants : Françoise et Jean Pierre
En 1937, il effectue un voyage avec Robert BRASILLACH et assiste au Congrès du parti National Socialiste à Nuremberg.
Il est mobilisé en 1939. Fait prisonnier en 1940, Pierre Antoine COUSTEAU est envoyé en captivité.
À son retour, en septembre 1941, il est l'auteur de nombreux articles sur les juifs. Il est rédacteur en chef adjoint pour Paris Soir et chef de la politique étrangère.
En 1943, il devient Directeur du journal après le départ de Robert BRASILLACH. On dit que par défi, il adhère à la Milice nouvellement créée par le Régime de VICHY (janvier 1943). Les miliciens sont reconnaissables à leur propreté, leur démarche raide, buste droit et regard sévère, habillés de pantalon et veste noirs, (efficacité, force et violence),un béret placé à droite sur la tête, ils sont tous armés.
Réfugié en ALLEMAGNE à la fin de l'été 44, il sera arrêté en AUTRICHE après l'effondrement du Reich. Transféré en FRANCE, à la prison de Fresnes, le procès se tient en 1946. il est, malgré l'intervention de nombreuses personnalités de la littérature, condamné à Mort par la Cour de Justice pour actes de collaboration. Il assume ses actes mais soutient que "malgré tous ses crimes, l'Allemagne nazie était la dernière chance de l'homme blanc"
Enfermé à la Maison centrale de Clairvaux, il y retrouve son collègue Julien REBATTET ; tous deux attendent le jour de l'exécution.
Ils seront graciés par le Président Vincent AURIOL nouvellement élu, à la période de Pâques 1947. La peine de mort est ainsi commuée en "travaux forcés à perpétuité". C'est ainsi que durant 7 ans (1947-1954), ils travaillent à la bibliothèque, discutent de littérature, d'histoire et de leur engagement ; ils y écriront : Dialogue de "vaincus" et il aura tout loisir d'étudier l'intégralité de l'oeuvre de Victor HUGO. En témoigne un petit manuel édité : "Hugothérapie".
Il ne reverra pas sa mère qui meurt en 1949
En 1953, à la suite d'une nouvelle grâce par le Président AURIOL, en fin de mandat, Pierre Antoine COUSTEAU est libéré.
Le 26 Octobre 1954, il épouse Françoise GANZMANN sa cadette de 13 ans, traductrice. Ensemble ils auront une fille : Perinne.
Mais Pierre Antoine COUSTEAU meurt avant Noël 1958, le 17 décembre, peu après les 20 ans de son aîné.
Bonne Lecture,
Évelyne LUCAS
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