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Au Musée FLAUBERT de ROUEN, 4 têtes de plâtre, moulées, y sont soigneusement conservées.
Nicolas Augustin FOURNIER, le 1er exécuté, le père (60 ans), veuf et remarié.
Il s'agit d'hommes guillotinés le 13 Juin 1838, à St Martin Le Gaillard en Seine Maritime, tous accusés d'être les auteurs d'un des meurtres de Saint Martin Le Gaillard ou de Douvrend.
Les victimes : Pour le premier crime : il s'agit de M. le curé Jacques LHERMINA, 76 ans, originaire de Touffreville sur Eu, de sa fille de confiance : Céleste DEPARIS, 44 ans, de sa nièce : Marie Madeleine Rose CAYEUX, qui allait fêter ses 18 ans, également originaire de Touffreville sur Eu, dont les meurtres ont eu lieu, le soir du 16 octobre 1836 à St Martin Le Gaillard.
Le second a eu lieu à Douvrend, le 21 Novembre 1837. Il s'agit de l'Abbé Jean Hyacinthe Sauveur MICHEL, 85 ans, natif d'Albi, de sa servante : Javotte LATEUX, 60 ans, de Buly en Bray, de son beau frère en visite chez lui : M. François Nicolas CARPENTIER, 65 ans, originaire de Gaillon dans l'Eure.
Il y aura eu une 4ème victime : la fille de l'instituteur : Élisa TESTU -rescapée du massacre- dont les souvenirs seront confus.
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Les agresseurs :
Le cadet : Jean François FOURNIER, décédé à 13 h 16, Acte N° 15, le 13 Juin 1838, avait 34 ans. Son père est décédé le même jour. Jean François FOURNIER, était né le 3 août 1804.
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Le mobile de ces crimes : la cupidité, l'argent, les biens matériels.
À cette époque de nombreux crimes odieux, barbares ont lieu nuitamment, les maisons sont fouillées, vidées de leurs richesses (bijoux, objets de valeur, objets sacrés, argenterie, monnaie) et les forces de l'ordre n'arrivent pas à mettre la main sur les coupables.
Les meurtres sont d'une extrême sauvagerie. Les victimes sont parfois méconnaissables. Leurs têtes fracassées, les corps roués de coups de barre de fer ou lardés de coups de couteau ou de hache, comme si les assassins avaient voulu tuer cent fois, mille fois. (écrit Eddy SIMON)
Sauf qu'un jour, la rumeur enfle et que les langues se délient. Les témoignages abondent et permettent de situer l'heure des crimes. On avance des noms. Les FOURNIER dont on dit qu'ils dorment peu et qu'ils gagnent plus de nuit que de jour.
Des perquisitions ont lieu. Rien n'est retrouvé. Même pas un couteau chez le père, "boucher" de profession. Le premier meurtre sera attribué à 4 d'entre eux mais les preuves manquent pour deux d'entre eux. Un premier couple sera ainsi interpelé. L'année suivante, des traces de pieds et de mains permettent d'arrêter 3 autres membres de cette belle famille.
Si à cette époque, Louis Philippe, assure qu'il prie pour que Dieu ne laisse plus sur terre ces exécrables scélérats et assure que l'échafaud les punira, seuls les hommes sont exécutés. La femme GODRY sera envoyée en prison. Elle décède à la prison centrale de Clermont (Oise) le 25 septembre 1845.
Bonnes Recherches,
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