VACHER Joseph

BONJOUR,

Joseph VACHER surnommé "le Tueur de Bergers"  
est né le 16 Novembre 1869 à 1 h du matin à BEAUFORT (Isère-38-)  
son jumeau naît 30 minutes plus tard et meurt 8 mois après.
I

Joseph VACHER est SCORPION Ascendant VIERGE

Ses parents se sont mariés 18 ans plus tôt. 
Le père -cultivateur- étant veuf a épousé une jeune femme dévote et superstitieuse, 
de 10 ans sa cadette (26 ans) tisseuse.  
La famille est nombreuse (16 enfants).
À 6 ans, Joseph VACHER est mordu par un chien enragé.
À 9 ans, il met en pièces une voiture qu'on lui a confiée ; il taillade les pattes des animaux.
Il ne supporte pas les remontrances de ses parents, reproche à ses parents de ne pouvoir faire des études. Il s'emporte, accuse ses parents de lui vouloir du mal. Partout ce ne sont que querelles.
Marie-Rose, la mère, décédera en Mai 1882 ; Joseph n'a pas encore 13 ans. 
C'est un enfant sournois, cruel, violent avec ses frères et ses camarades de classe.
De plus, il aime faire souffrir les animaux. Dans des crises de démence, il casse tout ce qui est à sa portée.  
Un médecin relèvera plus tard de possibles antécédents familiaux chez une soeur et un oncle mais aucun fou, idiot ou épileptique.

Il aidera donc aux travaux des champs. 

Le 18 juin 1884, il n'a pas encore 15 ans ; 
il  viole et tue un enfant de 10 ans : Joseph AMIEUX dans une grange d'Éclose.

Joseph AMIEUX était né à Vénissieux (Rhône -69-) le 11 Octobre 1874 à 19 h.

Joseph VACHER ne sera soupçonné de son meurtre que quelques années plus tard.

Durant deux ans, il sera postulant chez les frères maristes de St Genis Laval en échange de menus services, il souhaite devenir enseignant. Faute de moyens financiers la famille ne peut couvrir les frais financiers que cela engage.
Mais c'est pour d'autres motifs qu' il en sera exclu : immoralité, indiscipline et attouchements 
alors qu'on lui confiait une classe de jeunes enfants.

De retour à Beaufort, il reprend les travaux des champs 

Il tente d'abuser d'un jeune valet de ferme de 12 ans.

Il quittera le coin... pour Grenoble où l'une de ses soeurs : Olimpe, née le 4 Septembre 1960 à 8 h, fait le tapin dans une maison close. 
Elle est surnommée "kilomètre" à cause de la marche d'endurance qu'elle pratique sur le trottoir.

Son thème montre une importante occupation du Secteur au-dessus de l'Horizon (extraversion)

La LUNE en Maison 7 laisse supposer qu'elle était disposée à avoir un large public.

Les buts des partenaires, sur le plan des sens, sont différents. (carré à VÉNUS)

De sérieuses difficultés sont à craindre tant au niveau familial qu'au niveau des rapports avec les partenaires. Trop d'ardeur, d'agressivité, peuvent entraîner des conflits dans un groupe.

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Joseph VACHER se trouve un emploi dans une brasserie et fréquente les prostituées ; c'est ainsi qu'il attrape une MST ; une opération chirurgicale sera pratiquée à l'Hôpital de LYON,  le 11 février 1889 ; on pratique l'ablation d'une partie d'un testicule.

Le 15 Novembre 1890, il entre au 60è R.I. de BESANCON pour y effectuer son service militaire.

Bizutage et brimades n'arrangent pas son état dépressif, ses idées noires, son délire de persécution.

Il tentera même de mettre fin à sa vie après qu'on l'ait considéré "inapte au service". 

Avant de quitter l'infirmerie, on lui fera subir des tests et après un entretien avec un supérieur, on lui attribuera le grade de Caporal. 
Comme il se montre particulièrement autoritaire, il obtient le grade de sergent.

Durant cette période militaire, il fait la rencontre d'une cantinière : Louise BARRAND 

Tombé sous le charme de la Demoiselle, le 25 juin 1893, il profite d'une permission pour lui faire une demande en mariage ; mais la cantinière est éprise d'un autre soldat et lui refuse sa main. Elle ne consent pas non plus à lui restituer les cadeaux faits.

Furieux, dépité, il tire sur elle et tente de mettre fin à ses jours en se tirant deux balles en direction de la tête.(une dans le cou, une dans le rocher). 

Les blessures n'étant pas mortelles, tous les deux survivront.

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Lilith en Maison 7
Là où elle s'installe, c'est le lieu de manque, un manque profond existentiel, lieu de perdition aussi et d'hyper dépendance inconsciente.
Si la lumière de la conscience éclaire cette zone de manque et qu'il y a acceptation cela devient un lieu de grâce dit-on.
En Maison 7 ce serait une difficulté de communication, une absence de dialogue -subie ou voulue- dit Élizabeth TEISSIER
en Bélier on a le goût des défis, on est doté d'une force aveugle ou on peut avoir un Handicap à surmonter...

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Joseph VACHER atteint du côté droit gardera après l'opération réalisée pour tenter de retirer les balles, une oreille qui  suppure (otite) et  l'oeil  injecté de sang grandement ouvert du fait de la paralysie faciale que cela a entraîné. Désormais, on parlera de la fixité de son regard, de la difformité de sa bouche, autant de particularités qui le rendront reconnaissable.

Considéré comme irresponsable et psychiquement atteint, il sera interné, durant 6 mois, en asile à Dole. Il est d'un caractère sombre, inquiet, porté à la tristesse. Il s'oppose à ce qu'on tente de lui enlever les balles car il est persuadé que les médecins veulent le tuer prétextant dans une lettre écrite à sa soeur que "s'ils avaient voulu le sauver, ils l'auraient déjà opéré".
Aux surveillants et aux autres malades, il raconte que les médecins rient de lui, se moquent, refusent de le soigner. La nuit, il se lève pour écrire et s'en prend alors aux malades qu'il accuse de chercher à le perdre dans l'estime des surveillants, il les menace. 
Son comportement laisse supposer qu'il entend des voix.

Il sera définitivement réformé le 2 Août 1893. (pour aliénation mentale et délire des persécutions)

Il s'évadera de l'asile, sera arrêté à Besançon avant d'être renvoyé à l'asile de St Robert -proche de sa région natale- dont il sortira moins d'un an plus tard, considéré guéri.

Il prend la route en direction de Grenoble ; à Beaurepaire, en Isère, il commet le (premier) meurtre (avoué) d'une ouvrière de 22 ans qu'il viole et étrangle : Eugénie DEL(H)OMME, le 19 Mai 1894 en soirée.

Il traverse la France d'un sens à un autre, en parcourant environ 60 kilomètres par jour, quêtant du 

travail dans les fermes. 

le 20 Novembre 1894, à Vidauban dans le Var, il tue Louise MARCEL, fille de fermier, âgée de 13 ans.

Le 12 mai 1895, à Hauteville Lès Dijon, en Côte d'Or, c'est une jeune fille de 16 ans et demi  qu'il assassine et viole : Augustine MORTUREUX

Le 24 Août 1895, à St OURS en Savoie, la Veuve MORAND (55 ans) née Péronne BAUD sera étranglée et violée

En 1895, le 31 août, vers 15 h, dans le Grand Pré de Bénonces, le corps d'un berger de seize ans, placé en ferme par la Sté de Sauvetage de l'enfance : Victor PORTALIER, est retrouvé atrocement mutilé, sodomisé, égorgé, éventré. L'assassinat vient juste d'être perpétré.
Les témoignages requis désignent un vagabond, portant besace en toile et bâton, avec un oeil droit rougi et une cicatrice.

Le 22 Septembre 1895, à Truinas dans la Drôme, Aline ALAISE, 16 ans est assassinée.

Le 9 mars 1896, il est arrêté dans le Maine et Loire pour vagabondage et coups et blessures. Il sortira de prison au bout d'un mois. Il venait d'échapper de peu à une arrestation le 1er mars, à Noyen sur Sarthe pour une tentative d'agression sur une enfant de 11 ans.

À COURCELLES, en Août 1896, Marie CLÉMENT, 17 ans, est retrouvée battue, violée, les membres brisés, les côtes éclatées,....

Le 10 Septembre 1896, à Busset dans l'Allier, une jeune femme de 19 ans : Marie MOUSSIER épouse LORUT est tuée et retrouvée dans un champ.

En Haute Loire, à Varennes St Honorat, le 2 Octobre, il assassine une domestique : Rosine Marie RODIER, 13 ans et demi.

Il est soupçonné d'une trentaine de meurtres extrêmement sadiques sur de jeunes personnes (garçons et filles) notamment à Tassin la Demi Lune dans le Rhône où l'on retrouvera dans un puits une partie du corps d'un  adolescent d'à peine 14 ans, qui pourrait être Claudius BEAUPIED né en 1883 à Lyon et retrouvé le 18/06/1897.

ossements retrouvés dans le puits

Le 18 juin 1897, à Courzieu dans le Rhône, Jean Pierre Marie LAURENT, domestique de ferme d'à peine 14 ans, est assassiné puis violé.

En Ardèche, le 4 Août 1897, il est pris en flagrant délit d'outrages publics à la pudeur, après avoir tenté de violer une fermière : Marie PLANTIER dont le mari : Séraphin, tailleur de pierres, alerté par les cris de son épouse et de ses 2 jeunes enfants, réussit avec deux autres personnes à le faire interpeller.   Pour cette agression, il prend 3 mois de prison. Le Juge GARCIN relèvera la ressemblance du portrait fait par l'un de ses collègues auprès de 250 parquets.
En effet, un nouveau juge : Émile FOURQUET, 35 ans,  fin limier tenace et particulièrement sérieux dans ses recherches que l'on pourrait qualifier de "profileur" intervient après avoir remarqué les nombreuses ressemblances dans plusieurs crimes.

 C'est lui qui obtient de l'homme qu'il a réussi à faire parler, qu'il reconnaisse 11 meurtres....contre sa photo à la Une des journaux ainsi que la publication de sa confession. 

"Oui c'est moi qui ai commis tous les crimes que vous m'avez reprochés....et cela dans un moment de rage...... quoique vous puissiez en croire, j'affirme que jamais aucun de mes crimes n'a été de ma part un acte réfléchi"

Son procès pose un problème sociétal ; reconnu précédemment irresponsable peut-il être reconnu  responsable pénalement ?

Devant l'atrocité de ses crimes, les jurés sont unanimes. 12 voix réclament la Peine de Mort.

Il est guillotiné le 31 décembre 1897 à 7 h 03 par le spécialiste DEIBLER.


Sa part de Fortune est en Maison 8  (calculée par astrothème et qui diffère des calculs appris)
La Chance le favorise par l'intermédiaire d'une autre personne et généralement à la mort de celle-ci. Ce qui peut être considéré comme un héritage. Élizabeth TEISSIER écrit par rapport à cette position : "succès possible dans toute activité liée à la mort, au sexe, à l'occultisme....."



Bonne Lecture,


isalucy23@orange.fr