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La Première Guerre n'a pas encore eu lieu...C'est le 30 septembre 1913 que se passe le drame.
En Loire Atlantique, de l'autre côté de la Loire, au Bas Briacé dans la commune du Landreau,
une famille est décimée.
Le 2 octobre 1913, dans l'église du LANDREAU, on enterre :
- MABIT Jean Marie Louis né le 31 décembre 1874, âgé de 38 ans passés.
- PASQUEREAU Marie Augustine Victoire, son épouse, née le 7 avril 1883, âgée de 30 ans, enceinte de 8 mois.
- CHARPENTIER Marie Henriette veuve MABIT, âgée de 79 ans, née au Loroux Bottereau, le 14 septembre 1834 ; elle est la mère du premier et grand-mère des enfants :
- MABIT Marie Joséphine Henriette (8 ans) née le 14 mai 1905.
- MABIT Henriette (7 ans) née le 8 juillet 1906.
- MABIT Joseph Jean Marie (2 ans) né le 17 août 1911.
- DUGAST Marie (16 ans) la jeune domestique née le 28 mai 1897 à la Chapelle HEULIN.
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Le jeune homme responsable de l'horrible tuerie est le domestique ; Marcel René Joseph a 15 ans.
Il est né le 24 juin 1898 à 4 h du matin, au sein d'une famille nombreuse du LANDREAU.
Il est le 5ème des 11 enfants qu'auront Jean Baptiste REDUREAU et Amélie Louise BOUYER.
lors de son arrestation, Marcel REDUREAU, 15 ans.**********
PLUTON opposé à SATURNE est en Maison 12, conjoint à NEPTUNE lui-même conjoint à MERCURE ;
le SOLEIL conjoint à l'ASC et à MERCURE, NEPTUNE est carré à JUPITER.
La LUNE est en opposition du M.C.
URANUS est au carré du M.C. et MARS est dans un large carré à VÉNUS.
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la LUNE est sur un degré de redoutable inconnu ; JUPITER sur un degré de massacre collectif ; URANUS sur un degré d'inconscience.
Durant le procès en 1914, il a été décrit comme sournois, coléreux et rancunier. Mais son père, son oncle et son instituteur le voient comme peureux, bon élève, docile, bien sage, ni paresseux ni boudeur. Les médecins n'ont noté aucune tare héréditaire, il ne boit pas, n'est pas pervers, avait toute sa tête lors des meurtres prémédités. Seul son jeune âge lui évitera la peine capitale.
La Presse de l'époque qui s'est entretenu avec le coupable durant les investigations des gendarmes, a fait allusion à un nouveau TROPPMAN, immoral qui affirme que "s'il avait pensé au dernier enfant, il l'aurait tué comme les autres."
Car en effet, l'assassin a laissé derrière lui, le petit Pierre, 4 ans, qui le lendemain, alertera les voisins par ses cris et ses pleurs.
(https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643766h/f1.item)
l'affaire a donné lieu à la parution de plusieurs cartes postales
(le lieu du drame, la foule lors des obsèques)
Généalogie de la famille MABIT
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