BONJOUR,
Notre natif s'appelle Pierre VITEL.
Né le 12 Août 1910 (4 H) au HAVRE, sous le signe du LION, il est ASC LION.
À sa naissance, ses parents lui donnent le prénom du grand-père paternel. Hélas cependant, sa mère, Catherine LEROUX, va décéder 7 ans plus tard.
Son père se remariera moins d'un an et demi après ce deuil, avec une demoiselle de 5 ans sa cadette : Anne Marie MORVAN.
De cette deuxième union, un autre fils va naître : André.
André VITEL est né le 22 Mai 1921 (14 H) au HAVRE
On notera que le signe des GÉMEAUX est occupé par PLUTON qui a tendance à nuire dans les relations entre "frères et soeurs". La Maison 3 est cependant occupée par JUPITER ; ce dernier est cependant très esseulé, sans liens avec les autres planètes.
Pierre aura donc un demi-frère comme compagnon de vie. Cependant 11 ans les séparent et ils ne seront pas des compagnons de jeux.
Pierre va choisir comme son père : la mer en guise de terrain d'action. Ce dernier était marin ; il sera navigateur.
JUPITER en BALANCE peut se monter généreux dans les alliances, les contrats.
Pierre se marie alors qu'il aura bientôt 24 ans, au début de l'été 1934. Un contrat entre eux semble indiquer que la mariée dispose d'une belle dote et qu'il y a du bien.
La jeune épouse, Alice, née sous le signe du CANCER, va mettre au monde un fils : Michel Paul, le 23 avril 1938.
le thème d'Alice, née le 24 Juin 1909 (17 H) au HAVRE.
Le couple semble doué pour le bonheur.
Si ce n'était que depuis longtemps déjà Pierre pâtit du comportement égoïste de son jeune frère, quelque peu fainéant, débauché, qui mène une vie dissolue et qui vient régulièrement lui réclamer de l'argent.
Ce demi-frère, André, est toujours en mauvaise passe. Même si il a trouvé un poste de marin sur le "Cuba". Né sous le signe des GÉMEAUX, il se montre impatient, colérique et refuse de se plier à l'autorité. Il a eu 17 ans, il y a peu.
Le 8 juin 1938, Il se rend chez son frère avec l'intention de lui réclamer une petite somme d'argent. Mais celui-ci est absent, il travaille ! LUI !
Sa belle-soeur est présente, affairée à la préparation de son repas alors que son jeune bébé dort dans son berceau, au fond de la pièce.
Elle lui ouvre tout naturellement et lui offre même de lui servir une assiette pour déjeuner en sa compagnie. Ils sont installés l'un en face de l'autre. Brusquement, André se lève avec l'intention de se regarder dans le miroir situé au-dessus de l'évier. Mais alors qu'elle lui tourne le dos, André se saisit du fer à repasser laissé à proximité et il lui assène un coup sur la nuque. Le fer lui échappe des mains et la jeune femme n'est qu'étourdie, il se saisit d'un deuxième fer et frappe à nouveau plusieurs coups. Alice tombe au sol, la face contre terre.
André, insatisfait du résultat, alors qu'il est souillé du sang de la jeune mère, va alors fermer à clé la porte de la maison. Se saisissant d'un couteau, il lui taillade la gorge. La lame a heurté le sol et le couteau a plié. Il en faut un second avec lequel il va sectionner le cou de sa victime.
Une scène horrible dira le médecin à qui on a confié l'autopsie.
André prendra le temps de se nettoyer, de se changer, empruntant les vêtements et chaussures de son frère. Puis, il fouille les meubles dans lesquels, il va trouver la somme rondelette de 1 500 francs, les économies du jeune couple.
Après avoir enveloppé ses frusques souillées du sang de sa victime, il se sert un verre de vin qu'il avale d'un coup. Il s'apprête à partir quand les babillements du petit Michel lui rappelle qu'il y a eu un témoin....Un témoin bien jeune, inoffensif...Et pourtant, André saisit le petit, le retourne, le plaçant sur le ventre, la tête sur l'oreiller. Il empile ensuite des coussins sur la tête du chérubin et cale cet amoncellement avec les chaises de façon à ce que l'enfant s'étouffe.
Après cela, il sort, ferme la porte à clef et prend le trousseau avec lui. Il le jettera plus loin, en mer.
Ce ne sera qu'en soirée que Pierre, rentrant de son travail, découvrira la scène de crime.
L'enquête ne tardera pas à déterminer que le visiteur qui s'est attablé en face de son épouse ne peut être qu'un familier.
Quant au mobile de l'agression ? Le Tribunal, quelques mois plus tard, en février 1939, déterminera après examen du demi frère, que la jalousie est à l'origine de la mort de sa belle soeur et de son neveu. L'envie...
On ne lui trouvera aucune circonstance atténuante ; André VITEL est condamné à mort . Il est exécuté le 2 mai 1939 à ROUEN.
Pierre VITEL refera sa vie quelques années plus tard. Il se mariera en 1942 mais divorcera 4 ans plus tard. Un troisième mariage sera signé en septembre de la même année (1946). (JUPITER en BALANCE)
Il finira sa vie dans les Yvelines, en 1973.
isalucy23@orange.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire