BONJOUR,
PLUTON en Maison 12
Selon Didier COLIN, la présence de cette planète dans ce secteur révèle que la personne aspire au Sublime, qu'elle désire que sa vie sorte de l'ordinaire afin de connaître des moments inoubliables.
Se détachant de la réalité, il serait un "Anti-Tout", se plaçant à contre courant de son milieu.Les PARKER, Julia et Derek, prétendent que la personne à tendance à se renfermer sur elle-même et à s'isoler totalement du monde et de ses proches. Entourée d'une aura mystérieuse, elle peut en user avec grand profit.
HADÈS annonce que des inimitiés secrètes, assez vagues sont le résultat de cette position.
Les relations amoureuses et sexuelles étant source d'épreuves.
**********
Dans notre cas présent, Marie Rose BOCQUEL, originaire de Séverac (44), le 20 mai 1889 (à 5 H) dispose dans son thème natal, en Maison 12 ce que l'on appelle un stellium : soit plus de 3 planètes en Maison 12.
Marie Rose BOCQUEL a 7 ans quand son père décède et 14 ans quand sa mère meurt.
Elle est domestique quand elle rencontre celui qu'elle épousera à 18 ans. Elle ne sait ni lire, ni écrire mais dit savoir compter. Compter, il va falloir le faire car celui qu'elle a épousé n'est guère courageux, il boit beaucoup et selon certains voisins, "un litre d'eau de vie de rang ça ne lui faisait pas peur !". On ajoute également qu'il est paresseux, jaloux et malhonnête. Marie Rose BOCQUEL en souffrira et finira par rendre les coups. Elle que l'on catalogue d'honnête femme, travailleuse reste néanmoins extrêmement violente.
Cela lui vaudra un mois de prison en 1927 quand elle s'en prendra à sa soeur ; elle lui aurait "caressé les côtes" à coups de bâton.
Le couple aura 4 enfants : deux filles suivies de deux garçons qu'elle ne semble pas savoir câliner.
Ils décident de ne pas scolariser leurs enfants. Ceux-là donc ne sauront ni lire, ni écrire sauf sans doute le cadet : Donatien qui à cause de petits méfaits se retrouvera en colonie pénitentiaire...où on remédiera à son manque d'éducation.
La relation du couple s'altère très vite. Tout est bon à la dispute.
Leur situation financière ne s'améliore guère et pourtant les emprunts ont été possibles;
Grâce à ces prêts, ils se sont installés dans une ferme de Cassonet en Fégréac.
Mais comble de malheur, ils ont eu affaire à un escroc. La personne s'étant faite passer pour le propriétaire, ils se sont retrouvés dans une situation extrêmement délicate. Un procès a eu lieu.
La terre exploitée ne produit pas suffisamment pour engranger des réserves pour l'hiver. Elle doit donc se rendre dans les fermes voisines offrir ses services et quand elle rentre, les scènes se poursuivent...quand il la laisse rentrer à la maison....elle et ses enfants...Car souvent, il lui ferme la porte et la laisse dehors.
Les voisins peuvent témoigner des "engueulades" à répétition auxquelles ils finissaient par ne plus prêter attention.
Le soir du 28 juillet 1938, au retour d'une journée de moisson où ils ont ramassé plus d'herbe que d'épis, les reproches pleuvent et comme cette journée chaude a été copieusement arrosée de cidre et d'eau de vie, ils se querellent encore et en viennent aux mains. Il s'est saisi de la fourche....Elle a attrapé la pelle derrière la porte. Marie Rose lui assène un coup sur la tête. Il tombe au sol inerte.
Mais Marie Rose n'en a pas fini. Ce midi-là, prise d'un esprit de vengeance, elle frappe encore l'homme étendu au sol....mais plus du plat de la pelle, du tranchant de la pelle cette fois-ci.
14 coups auront été dénombrés par le médecin légiste quand on lui déposera la dépouille sur sa table de dissection.
- et après ?
- après je l'ai ramassé.
- oh pas si vite ...Vous avez déclaré vous même que ses plaintes vous ont décidée à vous occuper de lui.
- Je lui ai offert du lait. J'ai fait de mon mieux.
Si elle n'a pas demandé de l'aide aux voisins, c'était rapport à ses enfants !
D'ailleurs, le soir du drame, aucun d'eux ne montre d'empressement pour aller (à la demande de son épouse) constater l'état de son mari.
-je me suis défendue. Si ç'aurait pas été lui qu'aurait passé, ç'aurait été moi. "
Son procès se tient six mois plus tard.
L'avocat de la Partie Civile fait un réquisitoire extrêmement modéré.
L'avocat de la Défense fait intervenir le médecin qui déclare : "dans ce drame, l'alcool n'a joué qu'un rôle d'appoint. L'exaspération aggravée par la débilité mentale, elle-même compliquée de sénilité précoce fait que sa responsabilité se trouve atténuée."
Si bien que la réponse du Tribunal l'a laissée interdite. "Vous êtes libre"
PLUTON permet aussi de "se refaire" !
Bonne Lecture,
isalucy23@orange.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire