BONJOUR,
6 h 46 le 4 février 1939 à RENNES selon l'Ouest Éclair 6 h 47 selon le Figaro
Bonnes recherches,
isalucy23@orange.fr
Thème astral, aspects, transits, Non Anniversaire, Maisons, Maîtrises, Monomères, carence, carré, opposition, Feu, Air, Terre, Eau, Nouvelle Lune,
BONJOUR,
6 h 46 le 4 février 1939 à RENNES selon l'Ouest Éclair 6 h 47 selon le Figaro
Bonnes recherches,
isalucy23@orange.fr
BONJOUR,
LEMONNIER François Alexandre vit au Bout de la ville de MUIDS (27 - EURE). Il est marié depuis déjà 20 ans passés avec Valentine BOTTIER de 5 ans sa cadette. Ils sont les parents de 3 enfants vivants. L'aîné : François Séraphin n'est plus à la maison, Marguerite, la seule fille du couple n'a que 14 ans et Léonce, le petit dernier n'a que six ans.
De lui, on dit que c'est un bon travailleur, un bon gars mais dommage qu'il boive autant. C'était un bon père de famille mais il s'emboissonnait ben d'trop.
**********
Et c'est bien là le problème, car Valentine en a assez de vivre auprès de cet alcoolique. Et son fils François Séraphin aussi. Il a quitté le foyer de ses parents, las de devoir supporter leurs engueulades. Pourtant, il rêve de revenir vivre près de sa mère et de ses frère et soeur.
En ce soir du 30 mars 1899, François Alexandre tient à donner une leçon à son père. Il est accompagné d'un copain : DAVRAY Émile.
Quand le père de famille pénètre chez lui après avoir fait le tour du village afin de retrouver son épouse, il trouve son fils dans la maison.
Les reproches pleuvent.
"tu ne la rends pas heureuse, tu picoles, t'es un bon à rien"
Le père de famille, ivre encore ce soir, reproche à son aîné d'avoir quitté le foyer, d'avoir rendu sa mère malheureuse de ce fait. Puis, il traite son épouse de "coureuse" "à la recherche d'un galant".
C'en est trop pour le fils très attaché à sa mère. Arrivés équipés de barres de fer qu'ils ont cachés dans leur dos, les deux garçons frappent François Alexandre LEMONNIER au visage et au ventre.
Puis, François Séraphin décide de jeter son père dans le puits et demande à son comparse de l'y aider. Le père, ensanglanté crie, appelle au secours, réclame la clémence. Mais rien n'y fait. Les deux garçons le balancent sans hésitation au fond du puits. Ils quittent rapidement les lieux et s'en vont jeter leurs barres de fer dans la SEINE.
Les cris du père de famille ont été entendus par le voisinage qui se rend sur place. Ils ont d'abord cru qu'il s'agissait d'une simple dispute entre le père et le fils. Mais après le départ du jeune homme, ils ont entendu des gémissements. Malgré la nuit noire, ils ont constaté une mare de sang sur la margelle du puits. Et sans hésiter, M. DREUX, malgré ses 66 ans, descend dans le puits avec une corde. Il a trouvé LEMONNIER inconscient et l'a chargé sur son dos puis s'est fait hisser tout en craignant que la corde ne cède.
Un second voisin a couru prévenir le maire et chercher le médecin. Ce dernier n'a rien pu faire pour le noyé. Il a pratiqué l'autopsie relevant les plaies importantes à la tête mais indiquant que c'est en tombant dans l'eau que LEMONNIER est mort.
LEMONNIER Séraphin né le 28 août 1879 (20 H) Muids (27)
Compte tenu des témoignages des voisins, les autorités vont retrouver très vite le fils et son ami. Les deux jeunes gens ne tarderont pas à avouer leur expédition punitive.
Le procès a lieu le 28 octobre 1899.
Le verdict sera sévère et juste à la fois pour ce parricide : la Peine de Mort fera vaciller le gamin. Il fera appel de la décision mais le pourvoi est rejeté.
La peine par décret sera commuée en Travaux Forcés à perpétuité. François Séraphin LEMONNIER sera embarqué le 16 mai 1900 en direction de la GUYANE, sur le bateau "la Calédonie".
Sa mère n'était pas présente au procès. Il semble qu'elle ait disparu du lieu et qu'elle n'est jamais reparue.
François Séraphin LEMONNIER mourra le 28 mars 1901 soit moins de deux ans après le crime.
Bonnes recherches,
isalucy23@orange.fr
BONJOUR,
Cette histoire singulière se passe dans le département de l'EURE, à CHAMBLAC.
En exil en TAUREAU, PLUTON (r) 26°24 passe au MC le 5 février 1881 pour la seconde fois. NEPTUNE (11°35) et la LUNE transitent ensemble PLUTON natal, en maison 9.
Trois planètes sont en Maison 8, dans le signe du BÉLIER : VÉNUS (2°47), JUPITER (15°47) et SATURNE (23°46)
le SOLEIL (17°) et MERCURE (24°..) sont en Maison 6, en VERSEAU. Alors que MARS est en CAPRICORNE, Maison 5, (16°29) et vient de transiter MERCURE natal.
URANUS est en VIERGE (r) (12°46) est passé à l'ASC depuis quelques mois.
Cette année-là, sa mère meurt la première sans doute de maladie. Car 5 jours plus tard, sa soeur Artémise décède suivie de peu de son frère Victor.
En Novembre 1885, il fait son Armée, il est mis en disponibilité moins d'un an plus tard aussi ne lui attribue-t-on pas de certificat (de bonne conduite). Il passe dans la réserve active après un bref séjour au HAVRE. Deux autres périodes d'exercices auront lieu, dans le 39è R.I. mais il s'est entretemps marié.
Le 22 septembre 1892, il épouse Blanche DUBOIS qui l'année suivante mettra au monde une petite Jeanne Yvonne.
BONJOUR,
L'histoire se passe en mars 1898 à ÉVREUX dans l'EURE (27)
Ce matin-là, la femme de ménage chargée de nettoyer l'appartement du père BARRÉ vient de frapper à la porte du 44 rue des murs St Louis, mais elle n'obtient aucune réponse. Étonnant se dit-elle car le locataire est plutôt matinal. Intriguée, elle pose la main sur la poignée de la porte et constate qu'elle n'est pas fermée. Après l'avoir poussée, elle entre d'un pas assuré mais reste saisie de terreur devant le spectacle effrayant.
Le retraité des Contributions Indirectes, Pierre BARRÉ, le visage violacé, la langue pendante, gît au sol ; il a une corde nouée autour du cou. La pièce est en désordre, le mobilier a été renversé, les tiroirs ouverts ont été fouillés. Des reste de papier brûlés se trouvent dans l'âtre de la cheminée. La femme de ménage sort rapidement de la maison et court prévenir la police. C'est le commissaire François CLÉRO qui est chargé d'enquêter car très vite on exclut le suicide. Il se chargera de la déclaration auprès des autorités (Acte N° 107).
Les voisins ont bien eu la visite d'un homme insistant, à la recherche d'une location ; le comportement de l'individu les a interpellés mais il est possible que cela n'ait rien à voir avec le décès du vieil homme. D'ailleurs à quelle heure la mort a-t-elle eu lieu ?
Le médecin légiste situe la mort aux alentours de 20 h, la veille, 8 mars 1898. L'homme allait avoir 72 ans. Il était natif de Port-le-Grand dans la SOMME (80). Il fut un temps matelot puis douanier, rattaché aux Contributions Indirectes dont il était retraité. Il avait perdu son père alors qu'il était enfant et avait été élevé par sa mère décédée peu avant son mariage. Il avait épousé(à ABBEVILLE) une cousine au deuxième degré : Julie BARRÉ. L'année suivante, leur était née une fille : Claire. Leur unique fille avec qui il n'avait plus de contact. Celle-ci, ayant pris parti pour sa mère, avait rompu tout contact. Mariée à un cousin proche, elle était installée à AMIENS (80) et s'occupait de ses 4 enfants.
Pierre BARRÉ était né le 11 mars 1824 à 17 h à Port-le-Grand (80).
Le voisinage parle d'un homme au comportement curieux. La femme de ménage était là depuis peu. C'est la précédente bonne, Mme DAMAND, couturière, veuve de 27 ans qui lui donnera des informations sur son attitude déplorable. Elle avait rendu son tablier, lasse de ce vieux vicieux qui la coinçait, trop souvent à son gré, dans tous les coins de la maison pour pouvoir la tripoter. Il n'avait de cesse de vouloir lui montrer ....ses titres au porteur. Selon elle, c'était sans doute pour obtenir davantage que du tripotage.
Les adjoints du commissaire se chargent de prospecter auprès des maisons de tolérance d'ÉVREUX.
Le résultat de leurs investigations dans les registres des établissements concernés rapporte que Pierre BARRÉ avait des besoins sexuels importants. Mais le retraité disposait d'une pension confortable qui lui permettait de s'offrir le luxe de faire venir ces dames chez lui, le soir.
Les policiers ont également découvert qu'une des prostituées, une certaine Anita, est absente "au travail" depuis quelques jours. Anita se nomme en fait Angèle DORÉ. Son proxénète est également absent du quartier depuis la même période. Il s'agit d'un certain BERTHELOT Louis Alexandre, la trentaine, originaire de GRAVIGNY (27) un ancien cheminot, un intérimaire.
Une semaine s'est écoulée avant que la Police ne réussisse à mettre la main sur le souteneur . Les premiers échanges avec lui ne sont pas concluants. La tenancière de l'hôtel de passe sera convoquée, les "dames de compagnie" également. Dès lors les policiers ont une idée du scénario. D'ailleurs, tout tourne autour d'Angèle DORÉ qui semble avoir été l'instigatrice du crime et dont on dit qu'elle avait très mauvaise réputation. Certains diront que la victime l'avait bien cherché en faisant miroiter ses titres au porteur à toutes ces filles. D'autres rapporteront que Louis BERTHELOT et Angèle DORÉ n'avaient pas fait preuve de beaucoup de discrétion dans leurs conversations, parlant à tort et à travers de leur butin.(15 000 francs)
Interrogés séparément, ils se renvoient tour à tour la responsabilité du crime. Les jurés, lors du procès, seront aussi sévères pour l'un que pour l'autre, compte tenu de leur passé respectif.
Louis BERTHELOT né le 14 juillet 1866 à GRAVIGNY (27) écopera d'une condamnation à Mort commuée en Travaux Forcés à perpétuité. Il partira pour la GUYANE, le 15 mars 1899, un an après le meurtre. Il décédera aux îles du Salut, le 11 juillet 1901, soit deux ans plus tard.
Sa comparse, Angèle DORÉ, sera condamnée à 20 ans de Travaux Forcés. La prison lui ouvre les bras.
Bonne Lecture,
isalucy23@orange.fr
BONJOUR,
Ils sont deux à être présentés au Tribunal de ROUEN, en Juillet 1902 pour vols qualifiés et assassinat sur la personne de Clotilde LABBÉ, peu avant Noël 1901, dans l'EURE ; ils seront également deux à être condamnés à Mort et deux à voir leur peine commuée en Travaux Forcés à perpétuité du fait de leur jeune âge, ce qui ne les a pas empêché de se montrer particulièrement cruels avec leur victime.
C'est donc ensemble qu'ils seront embarqués sur la Loire en juin 1903 en direction du bagne de GUYANE.
Ensemble, là-bas, ils purgeront leur peine mais aucun des deux ne reviendra.
Charles VALLOT, fils de cantonnier, est décrit comme étant paresseux, violent, sa conduite est très médiocre ; il est sans domicile fixe, travaillant comme vacher à la belle saison et vivant de rapines durant l'hiver. Son dossier pénal stipule qu'il est considéré comme très dangereux. Il a, par plusieurs fois, menacé de mort ses gardiens. Durant le procès, des témoins racontent que durant son apprentissage de pâtissier, il disait qu'il tuerait un homme pour 20 sous. Il fait preuve de forfanterie et à plusieurs reprises, mime avec sa main un geste appelé plus tard : le sourire Kabyle, même quand la salle siffle ou ricane.
Son comparse n'est autre que :
Gustave LE CORRE, né le 21 octobre 1882 (1 H) à Muzy (EURE)
On dit de Gustave LE CORRE qu'il a de mauvais instincts, qu'il est grossier et brutal.
Gustave LE CORRE a fait la connaissance de VALLOT en Octobre 1901, à DREUX. Ils deviennent vite inséparables. Ensemble, ils commettent une série de vols de bijoux, d'argent et objets de valeur, avec plus ou moins d'adresse et de chance puisqu'ils se feront arrêtés en tentant de cambrioler les époux VÉNARD ! ça c'est sûr, pas de veine !
Lors de leur interrogatoire, le 3 janvier 1902, LE CORRE, pas très malin, histoire de causer, va raconter que son comparse a travaillé à BOUAFLES. Les gendarmes font alors le rapprochement avec le crime de la Veuve ANDRIEU. Quelques questions plus tard, Gustave LE CORRE avoue y avoir participé.
Le 6 décembre, ils s'étaient rendus à BOUAFLES, chez la Veuve ANDRIEU, là où a travaillé VALLOT. De nuit, ils avaient toqué à la porte et pénétré dans la maison de la vieille femme très intriguée par cette visite si tardive. Ils l'avaient empoignée, ligotée sur son lit, torturée et avaient fouillé la maison de fonds en combles afin de trouver son pécule. Après avoir fait main basse sur près de 1 100 francs, VALLOT avait étranglé la vieille femme et tous deux l'avaient jetée dans le puits de la ferme.
Ils avaient dépensé très vite l'argent en s'offrant des bicyclettes et en faisant la belle vie dans la capitale. Désormais les poches vides, ils pensaient renouveler leur fric-frac à HAUVILLE. C'est là qu'ils s'étaient fait prendre.
Les psychiatres diront que Gustave LE CORRE est desservi par une "hérédité alcoolique" et qu'une part de son irresponsabilité provient de ses antécédents familiaux, qu'un internement dans un hôpital psychiatrique serait souhaitable.
Mais ce n'est pas ce que le Procureur de la République réclamera en Juillet 1902 quand l'affaire sera présentée et jugée. Aucune circonstance atténuante ne sera reconnue du fait de la préméditation et de la cruauté. La salle applaudira à la lecture de l'arrêt : le Jury a décidé de la Peine de Mort.
On l'a bien compris, dès 1900, celle-ci est généralement commuée en Travaux Forcés à perpétuité. C'est ce qui leur sera accordé. Ils seront donc envoyés en GUYANE, par le bateau la Loire sur lequel ils embarquent le 12 juin 1903, pour un voyage de 3 semaines.
Gustave Le CORRE sera très mal noté sur place et se verra rétrogradé de la 1ère classe obtenue 5 ans après son arrivée, à la 3ème, en 1911, 3 ans plus tard. Il fera une tentative d'évasion en août 1914 alors que la FRANCE entre en guerre. Mais, il sera repris 2 jours plus tard.Bonnes Recherches,
isalucy23@orange.fr
BONJOUR,
Des financiers véreux dont parmi eux : Henri ROCHETTE, sont accusés d'avoir soutiré 40 millions à l'épargne française en plaçant des titres sans valeur. L'affaire a débuté dès 1907.
Particulièrement bien soutenu par un large réseau de connaissances, il ne sera arrêté qu'en 1908. Natif du TAUREAU, Henri Raoul ROCHETTE est né à MELUN, le 21 Avril 1878 à 8 H du matin.on note la conjonction SOLEIL-NEPTUNE en TAUREAU et le carré JUPITER-SOLEIL
**********
Dans le même temps, l'Affaire CALMETTE occupe toutes les Unes des journaux. Elle est à lier à l'affaire ROCHETTE puisque Gaston CALMETTE compromettait la réputation de Mme CAILLAUX, épouse de Joseph, homme politique, Ministre des Finances, à qui CALMETTE reproche une collusion avec Henri ROCHETTE. Ce n'est que le début d'une mauvais passe pour CAILLAUX qui sera accusé de trahison, d'intelligence avec l'ennemi.
Mars 1927, nouvelle arrestation pour escroquerie aux publications financières.
Le 13 avril 1934, René a écrit une lettre à sa famille puis s'est suicidé.
Ce 14 avril 1934, avant 17 h, Henri ROCHETTE pénètre dans la salle de la 9ème Chambre de la Cour, celle même où un mois plus tôt, la sentence est tombée.
BONJOUR,
L'un d'eux Georges SOUVERAIN, 19 ans, (né le 5 avril 1901 à 14 H) et son comparse LECHIPRE Albert, âgé de 14 ans, de LINGÉ à quelques kilomètres de là, viennent ainsi tardivement, à la recherche de quelque argent et pensent en découvrir dans le tiroir caisse de deux tenancières de buvette.
Seulement, les deux jeunes gens déjà enivrés et sans doute passablement énervés ont réveillé les deux soeurs qui chacune à leur tour viennent à la rencontre de nos deux chenapans. Démasqués, pris au piège, ils vont se livrer à un véritable massacre. C'est à coups de hache trouvée dans la demeure qu'ils vont s'en prendre aux deux femmes et constatant leur horrible méfait, pris de terreur, ils s'enfuiront en grande hâte loin de la scène de crime, sans avoir rien pris.
Les deux gredins seront arrêtés quelques jours plus tard et leur procès aura lieu en Juin à CHATEAUROUX. Le Jury n'aura aucune complaisance pour SOUVERAIN condamné à la Peine de Mort, mais on sait déjà que bien avant l'abolition de cette loi, elle n'était plus appliquée. Cette peine sera commuée en Travaux forcés à perpétuité -et l'on sait également que là encore, la perpétuité n'existe pas.
Georges SOUVERAIN va être dirigé vers le bagne de CAYENNE qui sera fermé en 1938 et dont les derniers relégués partiront en 1953. Georges SOUVERAIN dont la fiche IREL n'indique aucun décès, a pu ainsi retrouver sa liberté et rentrer en métropole.
Quant à son très jeune compère LECHIPRE, le Jury a estimé compte tenu de son âge, de lui faire goûter à la Maison de correction durant 5 ans. À sa sortie, il s'est marié, installé à une vingtaine de kilomètres du lieus du crime et a fondé une famille.
Thème de Louise Clémentine - 13 octobre 1853 (21 H)
Thème de Claire - 27 mars 1865 (11 H)
BONJOUR,
Ce n'est pas si souvent que l'on a l'occasion de parler de la chance.
Notre chanceux est finistérien. Il est de Saint-Coulitz comme il le racontera aux gardiens de la paix qui l'ont arrêté ce jour de juin 1920 alors qu'il comptait ses billets, installé sur un banc, dans le 15ème arrondissement de la capitale, et qu'il était très entouré de curieux.... ou d'intéressés.
BILGOT dit-il s'appeler. Joseph Marie BILGOT.
Il a 53 ans. Il raconte qu'il est retraité de l'Armée, de l'Infanterie coloniale pour plus de précisions. Il loge dans un garni au 28 de la Rue Ginoux.
Il acceptera de suivre les gardiens de la paix au commissariat fort étonnés de voir un homme si paisible compter ainsi son pécule (110frcs95) disposant, de plus, sur lui, d'une belle quantité de bons de la Défense Nationale (pour plus de 4 000 francs).
Il racontera au Commissaire très sceptique qu'il vient de finir un travail qui lui a bien rapporté et que vivant chichement, dans son petit logement, il s'est retrouvé avec une belle somme d'argent qu'il a, en partie, jouée sur les champs de course.
Dès le premier jour, la chance était au rendez-vous. Il se remplit les poches de billets.
Il y a trois jours de cela, il retente le coup et BINGO ! BILGOT te voilà riche !
53 000 francs en un après-midi.
Le commissaire voulut vérifier ses dires et envoya ses hommes aux renseignements. À leur retour, il ne put que féliciter l'heureux chanceux et le laisser rentrer chez lui, tout en lui suggérant d'être plus discret ou plus prudent, néanmoins.
Selon sa fiche matricule, il se serait retiré à PLOMODIERN (29).
Bonne lecture et bonnes recherches,
isalucy23@orange.fr
BONJOUR,
Monsieur De SAINT LAURENT se croyait un mycophile averti. Le mois de Juillet 1861 avait été frais, pluvieux, suffisamment humide pour permettre à la fin de ce mois une cueillette de champignons.
Henri Jacques GRIMOUARD De Saint LAURENT, 76 ans, vit à la LOGE à Saint Laurent de la Salle (85)
Il est originaire de Fontenay le Comte, y étant né le 14 mars 1786. Veuf, père de famille, Natif des POISSONS, il peut se montrer très aimable mais parfois agressif, exigeant...
Monsieur Henri Jacques GRIMOUARD DE SAINT LAURENT est décédé au petit matin du 31 juillet.
BONJOUR,
Les jeunes enfants auraient-ils tous les mêmes défauts ? Profiter de l'absence ou de l'inattention d'un de leurs parents pour commettre une imprudence ? ou bien sont-ce les parents qui ont oublié qu'un jeune enfant n'a pas encore la maturité d'esprit pour comprendre où se trouve le danger ?
Une fois de plus, un enfant laissé seul sans surveillance commet une imprudence qui va lui coûter la vie.
Le petit Eugène Narcisse BOULIN né le 10 septembre 1858 (10 H) à VOUILLÉ dans la VIENNE (86)
âgé d'à peine 3 ans, est laissé seul, sans surveillance, le 5 août 1861 dans la maison de ses parents. Sa mère s'est éloignée pour se rendre dans le champ voisin. Avant de quitter la pièce, elle a déposé dans l'âtre de la cheminée des pommes de terre. Malgré les flammèches, l'enfant attiré par la nourriture tente de s'en emparer. Il n'a pas réalisé que ses vêtements léchés par le feu vont bientôt s'embraser. L'enfant crie de douleur et de peur. La mère inquiétée par les hurlements de son enfant est revenue en courant. Découvrant le spectacle, elle tente bien d'éteindre le petit corps embrasé mais les brûlures sont importantes. Des soins seront prodigués à l'enfant mais son bas ventre est très atteint. Il décèdera le lendemain dans d'horribles douleurs.
Ce 6 août 1861, jour de Nouvelle LUNE, le SOLEIL en VIERGE conjoint à MARS est encore dans l'orbe d'un carré à PLUTON ; le SOLEIL et MARS sont également en sextile d'URANUS.
Les planètes compte tenu de l'âge de l'enfant, à peine trois ans, n'ont que très peu bougé.
BONJOUR,
À Saint-Pierre-les-Églises, en Octobre 1861, un tragique accident a lieu dans un gisement de terre argileuse.
BONJOUR,
En Haute Normandie, à Maromme, dans la maison de l'ancien boucher : Jacques LAIR, veuf de Marie CHÉDEVILLE, on découvre le corps mutilé de leur jeune fils : Armand, 28 ans.
Certains de ses voisins iront même jusqu'à le traiter de crasseux, de sadique.
Le couple a eu 5 enfants. Armand est leur unique garçon né le 11 mai 1863 à Déville (2 H)
Il est installé à Maromme depuis moins de 10 ans. Là-bas, tous savent qu'il peut se montrer violent, il a souvent utilisé la trique sur ses rejetons et notamment son fils. C'est pourquoi les habitants de Maromme ne l'aimant guère, ont sur lui une piètre opinion.
En guise de réponse aux gendarmes, Jacques LAIR les envoie sur la piste d'un jeune employé mécontent qu'il aurait renvoyé : Albert LECROCQ. Mais Albert du haut de ses 18 ans n'a rien à voir avec le crime. Et le juge relâchera tout autant Albert, l'employé, que Jacques LAIR qui désormais se retrouve bien seul aux Coteaux.
L'affaire n'aboutira pas. Mais trois ans plus tard, une nouvelle piste venant de la prison aiguillera les policiers vers un ex-détenu qui aurait confessé à son voisin de cellule, le méfait. Cet homme venu pour voler se serait laissé surprendre par le fils de la maison. Il n'aurait eu d'autre solution que de se servir de son couteau.
Activement recherché, il disparut dans la nature. Le dossier fut ainsi une nouvelle fois refermé.
Bonne Lecture,
isalucy23@orange.fr
BONJOUR,
L'homme dont nous allons observer le thème natal est né le 3 février 1846 à GÉMENOS dans les Bouches du Rhône.
BONJOUR,
À Belle-Vue en Saint Hilaire de Talmont, en VENDÉE, François GUÉRINEAU à l'approche de la quarantaine, d'un caractère jaloux, voit d'un très mauvais oeil la relation amicale qui s'est nouée entre le jeune domestique employé par son père et son épouse, Marie Henriette POIROUX de 9 ans sa cadette.
Cette dernière a beau lui assurer que rien ne se passe entre eux, le cultivateur, décrit comme un individu au physique ingrat, petit, trapu, au caractère bougon, ombrageux, impatient est cependant très affecté ; depuis quelques mois, celui qu'on surnomme : "le Pasteur", est dépressif, jaloux et colérique.